Bien que le baccalauréat professionnel prépare souvent à un métier, il n’est pas toujours évident de savoir ce que l’on veut. Le bac pro Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (MELEC) offre aux lycéens toutes les compétences techniques et pratiques nécessaires pour exercer dans les métiers de l’électricité.
Néanmoins, un grand nombre d’entre eux choisissent de poursuivre leurs études pour se spécialiser davantage dans le secteur de l’électricité. Découvrez toutes les voies possibles après un bac pro Melec avec Diplomeo !
Poursuivre ses études
En France, en 2017, près de 48 % des bacheliers professionnels se dirigent vers le monde du travail après avoir obtenu leur diplôme, selon les données du ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, un élève sur deux choisit de continuer ses études dans l’enseignement supérieur. Plusieurs voies sont donc possibles, du bac+1 au bac+3, selon ses appétences et son projet professionnel.
Se former en un an avec la Mention complémentaire
Vous envisagez une insertion rapide dans le monde professionnel, mais vous voulez ajouter des cordes à votre arc ? Intégrez une formation d’un an avec la mention complémentaire (MC) ! Cette dernière est éligible aux bacheliers professionnels sur dossier scolaire et se prépare dans un lycée pro ou un centre de formation.
De plus, la MC est comme son nom l’indique, complémentaire bac pro : vous ne pourrez pas prendre n’importe laquelle, sinon celles qui sont en adéquation avec le bac pro MELEC.
Les voici :
- MC de technicien en réseaux électriques
- MC technicien accessoiriste
Durant cette année formatrice, vous pourrez vous spécialiser dans un secteur encore plus précis et ainsi, consolider les connaissances acquises lors de votre bac pro.
Faire le choix du BTS
Après un bac pro Melec, pourquoi ne pas faire le choix d’un Brevet de technicien supérieur (BTS) ? Les BTS industriels, qui sont encore aujourd’hui très peu connus des étudiants, permettent de se spécialiser dans un secteur des métiers de l’énergie et de l’industrie en deux ans post-bac. Ces formations diplômantes sont courtes et professionnalisantes, et permettent de valider un bac+2 et 120 crédits ECTS. Elles sont également reconnues sur le marché du travail, et délivrent des titres RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles)
En voici quelques exemples :
- BTS Assistant technique d’ingénieur (ATI)
- BTS Électrotechnique
- BTS Contrôle industriel et régulation automatique (CIRA)
- BTS Conception et réalisation des systèmes automatiques (CRSA)
- BTS Fluides-énergies-domotique (FED)
- BTS Maintenance des systèmes (MS)
- BTS Technico-commercial (TC)
- etc.
À noter que le BTS peut se préparer dans un lycée comme dans une école supérieure spécialisée. Il peut également proposer la formation en alternance, en signant un contrat de professionnalisation ou un contrat d’apprentissage avec une entreprise ou un organisme d’accueil. Si vous optez pour une école privée avec l’alternance, vous n’aurez pas à payer de frais de scolarité qui sont à la charge de l’entreprise.
Continuer en BUT
Si vous souhaitez réaliser de plus longues études, qui sont tout aussi professionnelles, vous pouvez vous diriger vers le Bachelor universitaire de technologie (BUT), qui depuis la rentrée 2021, remplace progressivement le DUT et la licence pro (en 3 ans post-bac au lieu de deux).
Attention, le BUT est très sélectif et recrute sur dossier de candidature et entretien de motivation.
Voici la formation phare à suivre après un bac pro Melec : BUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII). Ce cursus prépare les étudiants à devenir des professionnels dans l’informatique et l’ingénierie. Lors de ces trois années de formation, le programme est dense et polyvalent : électronique, réseaux informatiques, robotique, aéronautique. Certains IUT proposent des parcours dédiés aux titulaires d’un bac professionnel, n’hésitez pas à vous renseigner !
Opter pour une classe préparatoire
Autre formation sélective, mais tout de même accessible : la classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), en trois ans postbac. La prépa n’est pas un long fleuve tranquille : il vous faudra travailler régulièrement, assimiler de nombreuses connaissances et être assidu en cours.
Après votre classe préparatoire, pour les plus téméraires, vous pouvez tenter de passer les différents concours des grandes écoles d’ingénieurs (Puissance alpha, Avenir, Ingeni’up…), afin d’y intégrer une formation diplômante en bac+5 dans une école d’ingénieurs, pour devenir à terme cadre et/ou ingénieur dans le secteur de l’électricité.
Changer de voie
Vous n’aimez pas ce que vous faites ou vous vous dites que les études dans lesquelles vous vous êtes engagés dans le secondaire ne sont pas faites pour vous ? Aucun problème, vous pouvez, dès à présent, envisager une reconversion professionnelle dans un autre domaine ! Sachez par ailleurs que vous n’êtes pas les seuls : de nombreux élèves issus du bac professionnel changent d’avis une fois leur diplôme en poche.
Outre le secteur de l’électricité, d’autres domaines sont accessibles à tous les niveaux : le tourisme, le marketing, les arts, la santé, l’hôtellerie-restauration, etc. Renseignez-vous davantage pour savoir quel secteur vous attire le plus et s’il y a besoin ou non d’une remise à niveau !
Vous pouvez aussi profiter et faire une pause en attendant une éventuelle transition d’études : une année de césure est parfois bénéfique avant de faire le choix d’un nouveau parcours dans le cadre de votre projet personnel et professionnel.
Découvrez notre article spécial sur comment changer de métier !
Se diriger vers le monde professionnel
Le bac professionnel est généralement un diplôme très formateur et professionnalisant, qui prépare les élèves à intégrer le monde professionnel. Ces derniers peuvent travailler dans de nombreux secteurs d’activité, qui eux-mêmes incluent de nombreux métiers.
À l’issue de leur formation diplômante, les détenteurs d’un bac pro Melec peuvent s’orienter vers les professions suivantes :
- Artisan électricien
- Ascensoriste
- Chef de chantier en installations électriques
- Contrôleur en installations électriques
- Électrotechnicien
- Électromécanicien
- Électricien
- Installateur en énergies renouvelables
- Responsable de maintenance
- Responsable QSE
- Technicien d’installation de maintenance
- Technicien en automatisme
- Technicien de maintenance industrielle
- Technicien de maintenance en informatique
- etc.
Au bout de plusieurs années d’expérience, il est tout à fait possible de se diriger vers des postes à responsabilités et de devenir responsable ou directeur, ou même un ingénieur confirmé dans les métiers de l’électricité, l’énergie et l’industrie.