Le secteur de l’informatique embauche massivement. À l’heure où le numérique est partout autour de nous, il ne cesse de se développer et de se réinventer. De fait, les entreprises françaises sont toujours plus nombreuses à rechercher de nouveaux professionnels qualifiés pour répondre à ces évolutions. Il existe de nouveaux métiers… et donc de nouveaux cursus pour s’y former ! Un secteur qui ne connaît donc pas la crise et qui a, au contraire, été impacté positivement lors de la pandémie de Covid-19.
De fait, les professionnels de l’informatique sont principalement recherchés au sein des sociétés qui produisent des logiciels, qui vendent des produits sur internet ou encore celles qui sont spécialisées dans le domaine de l’assurance et de la banque.
Quels sont les métiers de l’informatique ?
Blockchain, cloud, data, cybersécurité, intelligence artificielle ou encore programmation… l’informatique est omniprésente dans notre quotidien. Dans la vie professionnelle comme personnelle, les outils informatiques et numériques bouleversent notre quotidien.
Dans le monde du travail, de nouveaux métiers émergent tandis que d’autres évoluent. Dans une étude publiée en janvier, la Grande École du Numérique (GEN) a présenté les métiers qui recrutent en 2023 et les besoins des entreprises dans les métiers de l’informatique.
La GEN a classé ces professions par familles, afin de montrer les différents domaines dont le besoin en main-d'œuvre est important. On retrouve, notamment :
- « Gestion Pilotage » qui concerne les métiers suivants :
- product owner, scrum master, chef de projet technique, product manager, chef de projet digital, etc.
- « Sécurité, cloud, réseau et télécom » avec :
- administrateur réseau, ingénieur systèmes, technicien réseau, conseiller support technique, architecte cloud, etc.
- « Développement, test et Ops » qui comprend :
- développeur full-stack, ingénieur devops, spécialiste test, intégrateur web, etc.
- « Data, Intelligence Artificielle, IoT », les professions autour des secteurs de l’IA et de la data :
- gestionnaire de base de données, ingénieur data, technicien blockchain, développeur machine learning, etc.
- « Communication digitale, marketing, e-commerce », des métiers qui s’appuient sur les pratiques commerciales et marketing sur la toile comme :
- traffic manager, l’expert en référencement, chargé de e-commerce, community manager, etc.
- « Interface, graphisme et design », les créatifs du web, avec :
- UX/UI designer, infographiste, webmaster, etc.
Le besoin en main-d’œuvre dans l’informatique selon les régions
En France, les besoins de recrutement ne sont pas les mêmes selon les territoires. Afin de mesurer à l’échelle locale, la Grande école du numérique s’est appuyée sur la base de données de l’APEC.
Voici la répartitions des offres d’emploi, région par région :
« Nous avons une répartition similaire dans les offres d’emploi-cadre diffusées sur apec.fr en 2022, avec, dans le trio de tête régional, l’Île-de-France (40 % des offres), Auvergne-Rhône-Alpes (14 %) et l’Occitanie (9 %) », lit-on dans l’étude. « Malgré les incertitudes économiques depuis le début de la guerre en Ukraine, le marché de l’emploi-cadre dans le numérique a résisté dans l’ensemble des régions, à l’exception de la Normandie qui a enregistré une légère baisse des offres ».
Parmi les offres d’emploi en fonction de la famille des métiers, on retrouve les domaines suivants :
- Gestion/Pilotage : 20 073 postes
- Sécurité, cloud, réseau et télécom : 20 055 postes
- Développement, test et Ops : 15 850 postes
- Data, Intelligence artificielle, IoT : 13 535 postes
- Communication digitale, marketing, e-commerce : 12 496 postes
- Interface, graphisme et design : 1 579 postes
Les métiers qui recrutent dans la technique informatique : développement, test et Ops
Les métiers de l’informatique allient la technique, la logique ou l’analyse, notamment avec le big data. Néanmoins, certains d’entre eux penchent davantage vers un domaine bien particulier. De nos jours, le web a besoin de ces techniciens pour fonctionner et se développer. Focus sur les métiers techniques qui recrutent dans l’informatique.
1. Développeur web
Le développeur informatique a pour mission principale de construire des programmes informatiques pour ses clients (faire du développement web). Il analyse leurs besoins, leur crée un projet et le mène à bien. Il connaît sur le bout des doigts les langages de programmation (Java, C++, Python, etc.), afin d’être capable de concevoir un programme dans sa totalité. Il peut également être chargé du suivi technique du programme si l’entreprise pour laquelle il l’a créé ne possède pas de technicien de maintenance.
On recense deux types de métiers dans le développement : le développeur spécialisé et le développeur full-stack. Ces deux professions sont toutes deux très prisées par les recruteurs, et ce, sur l’ensemble du territoire. 6029 : c’est le nombre de postes à pourvoir dans ce métier. Leur différence, c’est que le développeur full-stack est un touche-à-tout qui travaille à la fois sur le front-end et le back-end, tandis que l’autre ne se focalise que sur l’un ou l’autre.
Pour exercer ce métier, il faut être titulaire a minima d’un diplôme de bac+2 :
- BTS Services informatiques aux organisations (SIO), option SLAM (bac+2)
- BTS Systèmes numériques (SN, bac+2)
- BUT Informatique, parcours réseau d’applications (bac+3)
- BUT Génie électronique et informatique industrielle (GEII)
- Licence professionnelle métiers de l’informatique (bac+3)
- Licence professionnelle en programmation (bac+3)
- Bachelor en programmation informatique (bac+3)
- Diplôme d’ingénieurs ou d’école d’informatique, spécialisation programmation (bac+5)
Pour ce qui est de la rémunération, un développeur web fraîchement diplômé perçoit entre 2300 et 2900 euros brut par mois. Il peut espérer gagner entre 3000 et 6000 euros au cours de sa carrière.
Après quelques années d’expérience, ce professionnel peut évoluer et devenir chef de projet ou lead développeur afin d’encadrer une équipe. Il peut aussi se diriger vers d’autres fonctions à responsabilité, comme administrateur système, par exemple.
2. Spécialiste test validation/Testeur
Le testeur ou le spécialiste test validation est chargé de déceler les anomalies et les éventuels bugs des sites web, des applications ou d’un logiciel. C’est lui qui élabore des tests pour vérifier si tout fonctionne correctement. Ainsi, il analyse les erreurs et les transmet aux graphistes et aux développeurs qui vont à leur tour trouver une solution. Pour exercer cette profession, une maîtrise des outils informatiques et du développement sont nécessaires. Près de 2000 postes sont à pourvoir sur l’ensemble du pays.
Voici les cursus à privilégier pour accéder à ce métier :
- BTS Informatique
- BUT Informatique
- Licence universitaire d’informatique
- Diplôme spécialisé d’école d’ingénieurs ou d’école d’informatique
Côté rémunération, le testeur informatique gagne 2000 à 2500 euros bruts mensuels en début de carrière. Le salaire moyen est de 3200 euros bruts par mois, tout dépend du type d’entreprise dans laquelle il travaille.
3. Ingénieur DevOps
L’ingénieur DevOps a une double casquette du développeur et de l’administrateur. De fait, il s’occupe du développement d’une application jusqu’à sa maintenance. Il est à l’aise dans les outils de programmation, les systèmes d’exploitation ainsi que les outils de construction et de virtualisation. Créatif et organisé, il exerce dans une équipe pluridisciplinaire qui se compose de développeurs et administrateurs d’exploitation. Dans l'Hexagone, 1576 postes sont à pourvoir pour ce métier. Parmi les formations pour y accéder, on retrouve :
- Licence Sciences pour l’ingénieur
- Master Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises (MIAGE)
- École spécialisée diplôme d’ingénieurs en cinq ans en ingénierie ou architecture des systèmes d’information
Un DevOps débutant peut gagner entre 3300 et 3700 euros bruts mensuels par mois. Son salaire peut évoluer jusqu’à 5000 € mensuels en cours de carrière.
Le métier de DevOps requiert une double compétence qui concernent la technique en développement et administration systèmes ainsi qu’en management. Ainsi, après quelques années d’expérience, ils peuvent évoluer vers des fonctions managériales comme directeur du système informatique, notamment.
Les métiers qui recrutent dans l’analyse informatique et la data
Le secteur de la data est très important dans le développement d’une entreprise et ses besoins sont considérables. Selon la GEN, le développeur IoT (Internet of Things, traduit en français par « internet des objets ») est le plus recherché par les sociétés en 2023, suivi de près par le data engineer.
Développeur ou Ingénieur IoT
L’ingénieur IoT est un spécialiste des objets connectés. Il est chargé du déploiement de produits innovants, comme les voitures qui visent à faciliter la vie des clients. Il exerce dans plusieurs domaines en même temps : électronique, informatique ou encore télécom. À l’aide d’un cahier des charges, ce professionnel détermine les besoins des industriels. Grâce à la récupération de données, il use de sa magie pour réaliser un prototype électronique et ainsi mettre au point de nouveaux outils. En 2023, les professionnels cherchent environ 5000 développeurs ou ingénieurs IoT dans les entreprises françaises.
Les cursus suivants mènent à ce métier :
- Classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) en Maths Physiques et Sciences Industrielles (MPSI)
- Classes préparatoires Physique, chimie et Sciences Industrielles (PCSI)
- Classe prépa Informatique et réseaux
- BUT Génie électrique et informatique industrielle (GEII)
- Cycle ingénieur en cinq ans post-bac en école d’ingénieurs
- Mastère spécialisé développement des objets connectés
- Master développement web mobile
- etc.
Sa rémunération débute à 3000 euros bruts mensuels. En fin de carrière, ce professionnel peut gagner jusqu’à 8500 euros bruts par mois.
2. Data Engineer
Le Data Engineer a pour mission de sélectionner et mettre en forme des données qui proviennent de différentes sources. Il les met à disposition des Data scientists. À l’aide de ces données, ce professionnel mène des algorithmes pour extraire les informations pertinentes afin de les rendre fiables et utilisables. À ce jour, 2324 postes sont recherchés.
Retrouvez les formations préconisées pour devenir Data Engineer :
- Diplôme d’école d’ingénieurs (bac+5)
- Master universitaire d’informatique, spécialisation en sciences des données
- Mastère spécialisé Big data
Quant à son salaire, en début de carrière, il peut espérer toucher 3500 euros bruts mensuels.
3. Data Scientist
En collaboration rapprochée avec le Data Engineer, le Data Scientist est spécialisé dans le traitement automatique des données qui sont également issues de sources différentes. Ce dernier est chargé de concevoir des algorithmes et des calculs pour traiter des quantités massives de données et les gérer. C’est un consultant spécialisé qui utilise à la fois les statistiques et les méthodes informatiques. C’est lui qui maîtrise le big data et connaît toutes les méthodes de programmation comme JavaScript, Python et MySql.
Il va ensuite partager ses résultats afin d’établir des conclusions sur les enjeux et problématiques de stratégie d’une société.
Voici les formations diplômantes pour devenir Data scientist :
- BUT Métiers du multimédia et de l’internet (MMI)
- Diplôme d’école d’ingénieurs
- Master Statistiques
- Master Big data
En début de carrière, il peut espérer gagner entre 2900 et 3700 bruts mensuels par mois. Une rémunération qui dépend du niveau du diplôme et de la firme dans laquelle il travaille.
4. Data Analyst
En entreprise, le Data Analyst est le maître des chiffres et le petit frère du Data Scientist. Il est moins qualifié que ce dernier, même s’il doit maîtriser sur le bout des doigts le big data et les langages de programmation. Généralement, il doit extraire et présenter les données au Data scientist qui va lui apporter son expertise complémentaire. Près de 1500 emplois sont à pourvoir dans le monde du travail.
Voici les formations diplômantes pour devenir Data scientist :
- BUT Métiers du multimédia et de l’internet (MMI)
- Diplôme d’école d’ingénieurs
- Master Statistiques
- Master Big data
- etc.
Salaire : entre 2100 et 2300 euros bruts mensuels en début de carrière. Après quelques années d’expérience, le Data Analyst peut ainsi devenir Data scientist.
Les métiers qui recrutent dans la communication digitale
Les métiers de la communication digitale sont aujourd’hui essentiels dans la vie professionnelle. Communication, marketing ou encore digital, ils s’inscrivent pleinement dans la transition numérique des entreprises.
1. Chargé e-commerce/Responsable e-commerce
L’achat en ligne est légion de nos jours. De fait, les chargés ou les responsables e-commerce sont nécessaires pour gérer au quotidien la stratégie digitale du commerce en ligne. Le responsable e-commerce doit améliorer les ventes sur la toile, en B2B c'est-à-dire pour les sociétés et en B2C pour les particuliers. Pour ce faire, il utilise tout un tas de viviers propres au marketing, à savoir le référencement naturel (SEO), le référencement payant (SEA), les campagnes d’emailing ou encore les réseaux sociaux avec le placement de produit.
Si le chargé e-commerce est un salarié classique, le responsable e-commerce est le manager de celui-ci (son n+1). Ce professionnel doit être doté à la fois de compétences managériales, comme techniques. Des compétences informatiques en programmation sont également appréciées.
Voici le cheminement d’études supérieures qu’il faut suivre pour devenir chargé e-commerce, puis responsable e-commerce :
- BTS Négociation et digitalisation de la relation client (NDRC)
- Licence professionnelle e-commerce et marketing numérique
- Diplôme d’école de commerce, spécialité marketing
- Master management des nouvelles technologies
- Master marketing digital
- etc.
Salaire : un chargé e-commerce débute à 2000 euros brut mensuels, tandis que le responsable voit son salaire varier entre 2900 et 4000 bruts par mois.
2. Expert en référencement
L’expert en référencement, aussi connu sous le nom d’Expert SEO, est souvent confondu avec le consultant en web analytics. Cependant, contrairement à ce dernier, son rôle n’est pas d’analyser les statistiques des sites internet. L’expert en référencement est, lui, chargé d’accroître la visibilité et la présence sur le web des sites internet. Le SEO (Search Engine Optimization) est une stratégie du web pour être référencé et se hisser en tête des résultats de recherche.
Ainsi, il travaille pour des entreprises et a pour mission de leur créer et de mener à bien une stratégie de visibilité gratuite. Aujourd’hui, internet est une source de revenus importante pour de nombreuses entreprises soucieuses du bon référencement de leur site internet. Les perspectives d’embauche sont donc élevées.
Pour devenir expert en référencement, il est conseillé d’avoir un diplôme de niveau licence ou bachelor (bac+3) en informatique, couplé avec une spécialisation en marketing. La double compétence technique/marketing représente un plus pour les recruteurs.
Son salaire moyen en début de carrière oscille entre 2300 et 2600 euros bruts mensuels. Puis, au bout de quelques années d’expérience, ce dernier peut espérer toucher 4000 euros brut par mois.
3. Community manager
Le Community manager (CM) est un métier essentiel du web et du marketing digital. Ses missions sont d’assurer la présence d’une entreprise ou d’une marque sur les réseaux sociaux. Pour cela, il partage des contenus sur les différents canaux, interagit avec une communauté, s’occupe des commentaires et de la modération.
De plus, il est chargé de déployer une stratégie marketing d’une société et mise sur l’interactivité des internautes sur les médias sociaux. Le but étant de fidéliser au mieux sa communauté.
Pour devenir CM, il existe plusieurs voies dans l’enseignement supérieur :
- BTS communication
- Bachelor information et communication digitale
- Bachelor web marketing
- BUT communication
- Master communication digitale
- Mastère spécialisé communication digitale
- MBA communication digitale
- etc.
Un Community manager débutant touche en moyenne 2000 euros bruts mensuels. Ses revenus peuvent grimper jusqu’à 3500 euros bruts par mois au cours de sa carrière.
4. Traffic manager
Le traffic manager est très recherché par les entreprises. Il exerce dans des structures qui commercialisent leurs produits ou services en ligne. Il est donc chargé de générer du trafic. Rattaché au web comme à la publicité, c’est lui qui gère les campagnes sur des réseaux d’affiliation et l’acquisition. Pour ce faire, il organise la stratégie web marketing de l’entreprise pour laquelle il travaille.
Cette profession est accessible aux personnes titulaires de diplôme bac+2 comme un BTS ou d’un bac+2, comme un BUT. Vous pouvez également miser sur des bac+5 :
- Master marketing
- Master commerce
- Master publicité
Par ailleurs, un diplôme d’école de commerce avec une spécialisation dans le web marketing ou le e-commerce peut également permettre l’accession au métier de traffic manager.
Son salaire : Il oscille entre 2200 et 3000 euros bruts, en fonction de son expérience pro.
Les métiers qui recrutent dans la gestion et le pilotage
Cette famille de métiers concentre le plus de postes disponibles dans le numérique : « avec presque un poste à pourvoir sur quatre », relate la GEN. Si le chef de projet digital est très recherché avec 10 475 offres sur l’ensemble de l’Hexagone, le Product Manager demeure très convoité sur le marché de l’emploi.
1. Chef de projet digital
Une profession très répandue dans les entreprises, mais qui reste très prisée par les recruteurs. Le Chef de projet digitalcoordonne et gère les projets d’ordre numérique dans une entreprise. En collaboration avec les designers, les spécialistes du marketing, les développeurs ou encore les techniciens, il planifie diverses activités dans son cahier des charges. Ces dernières peuvent être des campagnes de publicité en ligne, un nouveau site, une application mobile, etc.
Pour exercer ce métier, il est nécessaire de passer des formations diplômantes en école de digital ou en école de communication. Le BTS Communication et le BUT MMI sont un bon début pour des études post-bac. Pour se spécialiser, il faut privilégier le master digital et communication, un master management ou un master Business développement et innovation.
Quid de son salaire ? Il s’établit à 3400 euros brut par mois en début de carrière et peut espérer s’accroître jusqu’à 7000 euros bruts.
2. Product manager
De son côté, le Product manager, comme son nom l’indique, est le garant du développement de gestion d’un ou plusieurs produits. Ce spécialiste est à l'affût des tendances du marché et des attentes de ses clients, et évidemment, des sociétés. De fait, il s’assure que le produit qu’il développe répond aux besoins de tous ces acteurs. Proche du chef de produit, la différence est que sa profession est plus technique. Il travaille de manière rapprochée avec les data analysts, les développeurs et les designers.
École d’ingénieur, école de commerce ou encore de management ? Les études supérieures peuvent varier. Mais il est tout de même conseillé d’intégrer une formation en ingénierie, de niveau bac+5, qui est plus technique que celles proposées par les Business schools.
Si sa rémunération oscille entre 3500 et 4000 euros bruts en début de carrière, le PM voit son salaire augmenter jusqu’à 8500 euros bruts mensuels au cours de ses expériences professionnelles.
3. Product Owner
Concevoir un produit et déterminer ses fonctionnalités ? Telles sont les missions du Product owner (le « PO »). En collaboration avec les développeurs et les managers, il élabore un planning de conception de produit, détermine les fonctionnalités nécessaires à celui-ci et analyse les priorités comme les contraintes. Par ailleurs, c’est le Product owner qui est chargé de présenter son produit une fois qu’il est achevé.
Pour devenir PO, il faut passer par un cursus en informatique, en gestion de projet, en marketing ou dans une école supérieure de commerce.
En termes de salaire, un Product owner débutant peut s'attendre à une rémunération mensuelle brute allant de 3 000 à 4 500 euros. Avec de l'expérience et des responsabilités accrues, la rémunération peut augmenter jusqu'à 7 500 euros pour les seniors qui dépassent les 5 ans d'expérience professionnelle.
4. Scrum master
Spécialiste du management Scrum, appelé méthodes agiles, le Scrum master facilite les processus de développement en équipe. Véritable catalyseur, il améliore ainsi la productivité et la qualité des produits par le biais de la gestion de projet.
Il organise la production avec le Product Owner et fait en sorte qu’un logiciel ou une application est livré en temps et en heure et que la production se passe bien. En d’autres termes, le scrum master doit être capable de gérer plusieurs tâches à la fois, d'analyser les processus de travail existants, de les améliorer et d'identifier les problèmes à résoudre.
Les formations pour accéder à ce métier :
- BUT MMI
- BTS Informatique
- Cycle d’ingénieur en cinq ans dans une école d’ingénieurs
- CQP (Certification de qualification professionnelle) Scrum Master
Les métiers qui recrutent dans la sécurité, cloud, réseau et télécom
Ces métiers, qui n’existaient que très peu au siècle dernier, sont devenus indispensables aux besoins des entreprises. « L’informatique s’est complexifiée avec le temps et tout système d’information induit de maîtriser des aspects sécurité, cloud et télécoms. Cela nécessite des compétences de stratèges (ingénieurs), ainsi que celles de techniciens (beaucoup de postes accessibles à bac+2) », note la Grande école du numérique.
1. Ingénieur systèmes et réseaux
L’ingénieur systèmes et réseaux est le responsable de maintenance des matériels et logiciels des systèmes d’exploitation de l’entreprise. Il s’occupe notamment de la sécurité informatique, des serveurs et logiciels. Élément clé de l’équipe réseau, c’est celui qui est le mieux placé pour résoudre les éventuels aléas liés aux infrastructures. Il a des connaissances poussées dans les domaines du réseau et des télécommunications.
Formations pour accéder à ce métier :
- Diplôme d’ingénieurs en cinq ans postbac d’école d’ingé ou informatique (bac+5)
- Master universitaire informatique (bac+5)
- Master en réseaux et télécommunications (bac+5)
Salaire : 3500 euros bruts en début de carrière et jusqu’à 7000 euros bruts mensuels après quelques années d’expérience dans la vie active.
2. Conseiller support technique
Le conseiller support technique est chargé de fournir un support technique aux utilisateurs de produits ou de services du secteur informatique. Il aiguille les clients pour solutionner des problèmes techniques, répondre à leurs questions et leur fournir des solutions adaptées à leurs besoins. À l’aise sur tous les outils informatiques, il doit être capable de travailler en autonomie, mais aussi en équipe. Il doit également être doté de compétences en service client pour leur fournir des éléments pertinents de réponses à leurs interrogations.
Un diplôme de bac+2 voire de bac+3 est amplement suffisant, plus particulièrement via la formation en alternance. Les cursus pour exercer cette profession sont les suivants :
- BTS Informatique de gestion, parcours administration des réseaux locaux d’entreprise
- BTS Systèmes numériques
- BTS Services Informatiques aux organisations, option SISR (systèmes informatiques et systèmes réseaux)
- BUT Informatique parcours déploiement, intégration d’applications et management du système d’information
Salaire : 2700 à 300 euros bruts en début de carrière et jusqu’à 7000 euros bruts mensuels au bout de 5 ans d’expérience pro.
3. Technicien support réseau/helpdesk
Aussi appelé Technicien support utilisateurs, il s’occupe d’aider les salariés d’une entreprise en cas de couacs informatiques ! Chaque utilisateur peut rencontrer un problème au cours de sa journée et le rôle de ce technicien est de lui servir d’assistance. Il doit faire preuve de patience, doit avoir des connaissances en communication pour travailler avec les différents services d’une société et des compétences techniques en configuration des outils informatiques.
Côté cursus, comme son collègue conseiller support technique, un bac+2 ou bac+3 suffit pour exercer ce métier ! La formation en alternance est privilégiée.
- BTS Systèmes numériques, parcours Informatique et réseaux
- BTS Services Informatiques aux organisations, option SISR
- BUT Informatique, parcours Déploiement, intégration d’applications et management du système d’information
Salaire : 2700 à 3000 euros bruts en début de carrière et jusqu’à 7000 euros bruts mensuels notamment s’il devient responsable d’une équipe réseau et sécurité d’une entreprise.
4. Administrateur systèmes et réseaux
L'Administrateur Réseau est responsable de la gestion et de la surveillance des réseaux informatiques d'une entreprise, afin d’assurer qu’ils fonctionnent efficacement et de façon sécurisée. C’est lui qui est responsable de la qualité du réseau des firmes. Ce professionnel est chargé de définir les améliorations au réseau, de configurer les systèmes d’exploitation et les procédures de sécurité. Tout salarié compte sur lui en cas d’incident !
Concernant les cursus, il est nécessaire d'avoir un diplôme d’ingénieur d’une école d’ingé ou d’informatique ou un master universitaire en informatique ou réseaux et télécommunication.
Salaire : il oscille entre 2700 et 3300 euros bruts en début de carrière et peut grimper jusqu'à 7000 euros brut mensuels au fil des années.
Des familles différentes de l'informatique et du numérique, mais un point commun : des recrutements massifs. Futurs diplômés, adultes en reconversion professionnelle ou en recherche d’emploi, vous avez donc l’embarras du choix dans ces secteurs porteurs !
