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Précarité étudiante : le PS appelle à des solutions concrètes pour soutenir la jeunesse

Dans un communiqué, le parti de gauche mené par Olivier Faure a alerté sur le nombre de jeunes concernés par la précarité étudiante en cette rentrée universitaire. Les socialistes demandent à ce que des mesures concrètes soient prises en compte pour la communauté estudiantine.
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3 157 euros : c’est le montant du coût de la rentrée de septembre pour les étudiants, selon le dernier indicateur de la FAGE. Un retour sur les bancs de la fac pour près de 3 millions de jeunes, marqué notamment par la fin du gel des frais d’inscription, d’une hausse de la CVEC, sur fond de crise du logement.

Face à ces constats, le Parti Socaliste (PS) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué de presse publié ce lundi 9 septembre 2024, Olivier Faure, le secrétaire général, alerte sur les effets néfastes de la précarité étudiante pour la communauté estudiantine. Le PS appelle le futur gouvernement de Michel Barnier à prendre des mesures concrètes pour la jeunesse et l’enseignement supérieur.

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Logement : « le loyer représente 45 % des frais de la vie courante des étudiants »

Pour le secrétaire général du PS, la précarité étudiante représente « à la fois une question sociale, démocratique et économique ». Selon le parti à la rose, la situation des étudiants relève des décisions gouvernementales. « Alors que le contexte économique pèse lourdement dans leur budget et que la situation est connue de tous, le gouvernement Attal a fait le choix d’augmenter les charges qui incombent à une population chez qui la pauvreté progresse d’années en années », juge le PS.

Tandis que la France connaît depuis quelques années une crise de logement importante, les socialistes déplorent la hausse des dépenses liées au logement, déjà largement évoquées par les syndicats étudiants. « Seul un quart des étudiants boursiers bénéficie d’un logement CROUS ».

Le parti de gauche rappelle aussi le projet de construction de 60 000 logements étudiants promis par le gouvernement. « À peine plus de la moitié ont été réalisés » et « l’insuffisance du parc locatif social oblige les étudiants à se diriger vers le parc privé où les loyers sont plus élevés ».

Ainsi, le Parti Socialiste estime que le loyer « représente 45 % des frais de la vie courante des étudiants », voire 50 % pour les Franciliens. Un chiffre confirmé par les syndicats étudiants, qui affirment que le logement représente le premier poste de dépense. Les loyers des résidences Crous ont augmenté de 3,5 % et ceux du parc locatif privé de 1,08 % selon l’UNEF. De son côté, la FAGE parle d’un loyer moyen en France qui atteint 563,25 euros mensuels (+2,5 %).

Le PS appelle le nouveau gouvernement à se saisir de ces questions

Pour les roses, la question de la précarité étudiante « n’a jamais été un chantier prioritaire” pour le président de la République. Dans son communiqué, le secrétaire général “exige que la situation précaire des étudiants soit prise en compte de manière urgente » par le futur gouvernement conduit par le nouveau Premier ministre, Michel Barnier.

Par ailleurs, le PS rappelle les mesures portées par les syndicats étudiants et qui figurent dans le programme du Nouveau Front populaire, à savoir :

  • La mise en place du repas à 1 € dans les restaurants universitaires pour tous les étudiants
  • La construction de nouvelles résidences CROUS
  • L’encadrement des loyers
  • Une “amorce de réflexion” sur la création d’une allocation d’autonomie pour les étudiants

Le parti de gauche explique également que l’accès à la santé doit être une priorité pour les étudiants. « Nombre d’entre eux renoncent à des soins pour des raisons financières avec, en définitive, une aggravation de leur état de santé général, en particulier leur santé mentale » déplore le PS.

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