Paris-Brest, éclair, religieuse, saint-honoré, millefeuille, la liste des classiques de la pâtisserie française est illimité. Sans surprise, le marché de la pâtisserie se porte bien en France. On l’explique par la passion des Français pour tout ce qui est liée à la nourriture, comme le démontrent les nombreuses émissions culinaires et les salons. En 2016, l’INSEE a recensé près de 4 700 établissements : pâtisseries, pâtissiers-chocolatiers, pâtissiers-traiteurs et pâtisseries salons de thé.
Connue pour sa gastronomie, la France est aussi populaire pour ses desserts. À l’étranger, on retrouve de nombreux chefs pâtissiers qui ouvrent leur propre établissement.
CAP pâtissier : la première formation pour entrer dans le milieu
En étude de pâtisserie, le CAP pâtissier (ou CAP pâtisserie) reste la formation la plus accessible aussi bien pour les jeunes que les adultes en reconversion professionnelle. Accessible après la troisième, cette formation est proposée par les lycées professionnels, les CFA et les centres de formations professionnelles. Le CAP a l’avantage de former directement les élèves au métier de pâtissier, grâce à l’apprentissage. Ils acquièrent les techniques de cuisine aussi bien pendant que les cours que lors des heures en entreprise. Les formateurs sont généralement des professionnels reconnus du secteur, comme des chefs pâtissiers.
Quels sont les débouchés après le CAP pâtissier ?
Alors que les jeunes diplômés peuvent se lancer dans le monde de la pâtisserie, ils peuvent également compléter leur formation.
Intégrer le monde de la pâtisserie
Ce diplôme permet d’exercer le métier de pâtissier ou d’aide pâtissier. Ils peuvent aussi bien travailler en France ou dans un pays étranger. Les diplômés ont la possibilité de travailler dans les différentes branches de la pâtisserie : l’artisanat, l’hôtellerie-restauration et l’industrie agroalimentaire. Voici quelques exemples d’établissements où le pâtissier peut travailler :
- pâtisseries
- boulangeries-pâtisseries
- chocolateries-confiseries
- salons de thé
- traiteurs
- restaurant
- hôtel-restaurant
- entreprise de traiteur
- restaurant collective
- grande distribution
- laboratoire de confection des grandes surfaces et des entreprises d’agroalimentaires
- …
Les diplômés peuvent aussi monter leur propre établissement, bien que quelques années dans le monde du travail permettent d’appréhender le management d’une entreprise.
Partir à l'étranger
Avec ce diplôme reconnu par l’État, les emplois de pâtissiers à l’étranger sont aussi des débouchés après ce CAP. Aussi pour des enseignes françaises ou locales que des restaurants étoilés, les jeunes diplômés peuvent d’expatrier facilement avec ce diplôme. Il est préférable de maîtriser la langue locale, ou au moins l’anglais.
Monter son entreprise
Les diplômés peuvent aussi monter leur propre établissement. En autoentrepreneuriat, ils peuvent commencer par vendre ses créations auprès du public, sans passer par la location d'un local : stand au marché, food truck, vente en ligne... Loin de leur expérience en apprentissage, monter sa propre entreprise convient d’avoir aussi des compétences en gestion d’entreprise. C’est au jeune diplômé de s’occuper de la partie administrative. Il doit également prendre en compte les exigences en matière d’hygiène et doit passer la formation HACCP.
Au contraire d’un contrat salarial, le statut d’autoentrepreneur signifie aussi une instabilité dès la fin du diplôme. C’est pour cette raison que beaucoup de personnes se lancent après quelques années d’expériences.
Poursuivre vers une formation complémentaire
Afin d’ajouter de nouvelles compétences liées à la pâtisserie, les personnes titulaires d’un CAP pâtissier peuvent se tourner vers d’autres formations courtes. C’est le cas notamment de la mention complémentaire, d’un bac pro ou d’autres CAP. Un diplôme supplémentaire permet notamment d'acquérir des compétences complémentaires à la pâtisserie et accéder aux métiers de la bouche.
La pâtisserie peut être associée avec de nombreuses autres secteurs comme la boulangerie, la chocolaterie, les confiseries ou la cuisine. Ainsi, ils pourront exercer le métier de chocolatier, de confiseur, de glacier ou encore d’artisan boulanger-pâtissier.
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