En quoi consiste le métier d’enseignant d’italien ?
Comme son nom l’indique, le professeur d’italien est un spécialiste des idiomes italo-romans, pratiqués dans des endroits tels que l’Italie, Saint-Marin, le Vatican, la Croatie, la Slovénie et même certains cantons en Suisse. Sa mission principale est de transmettre son savoir à des élèves, notamment la pratique écrite et orale de l’italien, mais aussi la connaissance des cultures et des traditions des populations pratiquant cette langue.
Tout comme les professeurs d’anglais, d’espagnol, d’allemand, ou même de chinois, cet enseignant en langue doit disposer d’un certain nombre de caractéristiques personnelles essentielles et suivre une formation particulière. Il peut exercer au sein de différents établissements ou bien donner des cours particuliers, et peut pratiquer aussi bien auprès d’enfants, d’adolescents que d’adultes.
Les qualités et compétences indispensables
Si le professeur d’italien connaît bien évidemment la langue italienne sur le bout des doigts, ses compétences ne doivent pas simplement se limiter à la maîtrise de la langue. En effet, il est absolument nécessaire d’être pédagogue, voire créatif, pour réussir à captiver l’attention des étudiants. Pour ce faire, il doit également avoir un bon sens du contact et surtout être patient, notamment s’il exerce auprès d’un public d’enfants ou d’adolescents.
Son travail ne se limitant pas seulement aux heures de classe, cet enseignant en langues se doit aussi d’être rigoureux et organisé, notamment pour préparer en amont ses cours et pour corriger les copies de ses élèves en temps et en heure. Un ensemble de tâches qui nécessitent bien évidemment d’être particulièrement résistant au stress.
Quelles formations pour devenir professeur d’italien ?
Afin de devenir professeur d’italien, il est préférable de commencer à pratiquer la langue assez tôt, notamment en la choisissant comme LV1, LV2 ou même LV3 au collège, puis en poursuivant sa pratique au lycée.
À l’entrée dans l’enseignement supérieur, il est alors possible de se lancer dans une licence d’italien (LLCER ou bien LEA), puis de poursuivre au moins jusqu’en bac+4 avec un master d’italien ou un master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation).
Une fois ce niveau d’études atteint, il sera alors possible de passer l’un des concours de l’Éducation nationale, obligatoire pour pouvoir enseigner.
On peut notamment citer :
- le CAPES qui permet d’enseigner dans le second degré, à savoir dans les collèges et lycées
- le CAPET qui permet d’enseigner dans les lycées technologiques
- le CAPLP qui permet d’enseigner l’italien dans les lycées professionnels
- le CAPEP qui permet de devenir prof d’italien en établissement privé
Il est aussi possible de devenir professeur spécialisé en langues à l’université, mais pour ce faire vous devrez poursuivre vos études en doctorat.
Salaires et perspectives d’évolution
La rémunération d’un enseignant en italien peut varier selon les établissements et s’il est agrégé ou non. Pour un débutant, le salaire s’élève généralement à 1500 euros nets mensuels.
Après plusieurs années d’expérience, il est possible de tenter de devenir directeur d’établissement.