- Salaire mensuel net : de 2 000 € à 6 500 €
- Niveau de diplôme : bac+11
- Sélectivité : 6/10
Missions et quotidien du nutritionniste : des conseils et un accompagnement sur mesure
Tu sais exactement quels types d’aliments doivent être présents dans une assiette pour qu’elle soit équilibrée ? Manger correctement et concocter de bons petits plats, ça te passionne ? Et si tu devenais nutritionniste ? Vrai spécialiste de l’alimentation, ce professionnel accompagne ses patients vers une meilleure hygiène de vie ! Ton rôle ? Évaluer les habitudes alimentaires de tes patients, identifier les carences ou les excès, et proposer des solutions personnalisées pour améliorer leur santé.
Ne confonds pas nutritionniste et diététicien ! Le nutritionniste est un médecin spécialisé, tandis que le diététicien a suivi une formation telle que le BTS diététique et nutrition. Les deux métiers se complètent, mais seul le nutritionniste peut prescrire des traitements médicaux.
Qu’est-ce qui t’attend au quotidien ? Des journées de consultations bien remplies. Pendant ces rendez-vous, tu prends le temps d’échanger avec ton patient pour comprendre son mode de vie, ses antécédents médicaux, ses goûts alimentaires et ses objectifs. Ensuite, tu établis un plan nutritionnel adapté, que ce soit pour perdre du poids, gérer une pathologie (diabète, cholestérol, troubles digestifs) ou simplement optimiser sa forme physique. Par exemple, tu peux conseiller à un patient diabétique de privilégier les aliments à index glycémique bas tout en gardant le plaisir de manger.
- Profession libérale
- Contact avec le public
- Métier de bureau
- Métier difficile d’accès
Une fois le bilan réalisé, tes missions ne s’arrêtent pas là ! Le suivi du patient est une partie essentielle de ton travail. Lors des consultations suivantes, tu ajustes les recommandations en fonction des progrès et des difficultés rencontrées. Tu l’auras compris, l’écoute et la bienveillance sont primordiales : un bon nutritionniste sait motiver sans culpabiliser et encourager sans brusquer !
Ce métier, tu peux l’exercer dans ton petit confort. En effet, tu peux assurer des consultations en télétravail, et donc depuis chez toi, ou bien exercer en cabinet libéral. Si jamais tu travailles dans un hôpital ou une clinique privée, tu seras amené à échanger plus fréquemment avec d’autres professionnels de santé, comme un gastroentérologue ou un médecin généraliste.
Études pour devenir nutritionniste : un parcours médical exigeant
- Coût : de 170 € à 260 €/an
- Durée des études : 10 à 12 ans
- Stages : oui
- Concours : non
Si tu rêves de devenir nutritionniste, prépare-toi : le parcours est long et exigeant, mais il en vaut la peine ! Comme ce métier relève de la médecine, tu dois d’abord décrocher un diplôme de médecine, puis te spécialiser.
Un chemin à emprunter dès le lycée
Dès le lycée, privilégie des spécialités scientifiques comme physique-chimie, SVT (sciences de la vie et de la Terre) ou mathématiques. Ces matières te donneront les bases nécessaires pour la suite de ton parcours. Si ton établissement le propose, l’option biologie-écologie peut aussi être un plus.
PASS ou LAS : ton ticket d’entrée pour la médecine
Une fois ton bac en poche, direction l’université pour intégrer le Parcours Accès Santé Spécifique (PASS) ou une Licence Accès Santé (LAS). Le PASS est centré sur les matières de santé, tandis que la LAS met en avant une autre discipline (sciences sociales, lettres, physique, etc.) tout en préparant l’accès aux études de médecine à travers une mineure santé. Les deux voies sont possibles, mais attention : la concurrence est rude et le rythme de travail très intense !
Cette première année est ton pass d’entrée en études de médecine. Si tu réussis ton PASS ou ta LAS, tu pourras alors intégrer la 2e année de médecine et enchaîner sur les 5 filières de santé : maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie et kinésithérapie.
Les études de médecine : 6 ans de formation générale
Une fois admis, tu entames un cursus de médecine qui dure 6 ans minimum. Les deux premières années (le premier cycle) sont consacrées aux sciences fondamentales : anatomie, physiologie, biochimie, pharmacologie. Tu découvres aussi les bases de la sémiologie (l’art d’identifier les symptômes) et tu commences tes premiers stages en hôpital.
Ensuite, tu passes les épreuves classantes nationales (ECN) pour accéder au deuxième cycle (trois ans supplémentaires), où tu approfondis tes connaissances et réalises de nombreux stages dans différents services hospitaliers.
La spécialisation en nutrition : 4 à 6 années d’études supplémentaires
Tu pensais en avoir fini ? Toujours pas, mais tu es près du but ! Après ces 6 années, tu peux enfin te spécialiser en nutrition. Il s’agit ici du 3e cycle des études de médecine, aussi appelé internat. Ce dernier dure 4 à 6 ans et s’organise en trois phases :
- la phase socle (1 ou 2 ans) pour acquérir les compétences de base
- la phase d’approfondissement (2 ou 3 ans) où tu commences à préparer ta thèse
- la phase de consolidation (1 ou 2 ans) où tu acquiers le statut de docteur junior
Pendant cette spécialisation, tu alternes entre stages hospitaliers, gardes et enseignements théoriques. Une fois les stages et la thèse validés, tu obtiens le diplôme d’État de docteur en médecine, assorti du DES (diplôme d’études spécialisées) de la discipline suivie (ici nutrition).
Qualités et compétences du nutritionniste : écoute, rigueur et pédagogie
Tu n’es pas patient et n’apprécies pas le contact avec les autres ? Oublie ce métier ! Pour exceller en tant que nutritionniste, tu dois avant tout être à l’écoute. Tes patients viennent te voir avec des problématiques parfois délicates (surpoids, troubles du comportement alimentaire, maladies chroniques) et ils ont besoin de se sentir compris sans être jugés. Ton rôle est de les accompagner avec bienveillance, de les encourager dans leurs efforts et de les aider à dépasser les moments de découragement. Pas question de culpabiliser un patient qui a craqué sur une tablette de chocolat : tu es là pour trouver des solutions, pas pour sermonner !
Tu es pédagogue ? Encore mieux ! Expliquer les principes d’une alimentation équilibrée, décrypter une étiquette nutritionnelle ou démystifier certaines idées reçues sur les régimes, tout cela fait partie de ton quotidien. Tu dois savoir vulgariser des notions parfois complexes pour que tes patients les intègrent facilement. Par exemple, plutôt que de parler de « lipides » et de « glucides », tu peux simplement expliquer qu’il vaut mieux privilégier les bonnes graisses (huile d’olive, avocat) et éviter les sucres rapides (sodas, viennoiseries).
Enfin, tu dois être rigoureux et curieux. La nutrition est un domaine en constante évolution, avec de nouvelles études publiées régulièrement. Pour rester à la pointe, tu dois t’informer en continu et remettre en question certaines pratiques si nécessaire.
- Connaissances approfondies en physiologie et biochimie : comprendre comment le corps assimile les nutriments et les utilise est essentiel pour élaborer des plans alimentaires efficaces.
- Maîtrise des pathologies liées à la nutrition : diabète, obésité, troubles digestifs, allergies alimentaires… Tu dois savoir adapter tes conseils à chaque situation médicale.
- Capacité à élaborer des plans nutritionnels personnalisés : chaque patient est unique, avec ses goûts, ses contraintes et ses objectifs. Ton rôle est de créer des programmes sur mesure qui s’intègrent naturellement dans leur quotidien.
Perspectives d’insertion professionnelle : un marché porteur mais exigeant
Bonne nouvelle : le métier de nutritionniste a le vent en poupe ! Avec l’augmentation des pathologies liées à l’alimentation et une prise de conscience collective autour de l’importance de bien manger, la demande ne cesse de croître.
Trouver un poste en tant que nutritionniste est donc plutôt accessible, même si la concurrence peut être forte dans les grandes villes. Si tu es prêt à te déplacer ou si tu habites en zone rurale, choisis plutôt ces régions, où la demande locale est forte. Et si tu veux t’installer en libéral, sache que le démarrage peut prendre un peu de temps, le temps de te constituer une patientèle fidèle.
Si tu veux te démarquer, pense à te spécialiser ! Nutrition sportive, alimentation végétale, nutrition pédiatrique… Ces niches peuvent t’aider à attirer une clientèle spécifique et à développer ton activité plus rapidement.
À noter que certains nutritionnistes cumulent les deux statuts pour arrondir leurs fins de mois : ils sont salariés à temps partiel à l’hôpital et libéraux le reste de la semaine. Résultat : deux fois plus de contacts et un carnet d’adresses bien rempli !
Perspectives d’évolution : de nombreuses voies possibles
Tu te sens stagner et as besoin de renouveau ? Après quelques années d’expérience, plusieurs évolutions s’offrent à toi. Si tu exerces en libéral, tu peux agrandir ton cabinet, embaucher des diététiciens ou d’autres professionnels de santé pour proposer une prise en charge pluridisciplinaire.
Tu peux aussi te tourner vers la recherche et participer à des études cliniques sur les liens entre l’alimentation et la santé. Les laboratoires pharmaceutiques, les industries agroalimentaires ou les agences de santé publique recherchent des nutritionnistes pour développer de nouveaux produits ou élaborer des recommandations nutritionnelles.
La transmission de connaissances, ça te tente ? L’enseignement est une autre option : tu peux devenir formateur dans une université ou une école spécialisée pour transmettre ton savoir aux futures générations. Et si tu es plutôt team réseaux sociaux, tu peux aussi te lancer dans la création de contenus en proposant des conseils nutritionnels à tes abonnés !
Salaire du nutritionniste en 2025 : une rémunération attractive
Nutritionniste débutant
- Salaire net mensuel : 2 000 € - 2 500 €
- Équivalent brut annuel : 30 000 € - 37 000 €
Nutritionniste expérimenté
- Salaire net mensuel : 3 000 € - 6 500 €
- Équivalent brut annuel : 45 000 € - 98 000 €
Parler alimentation, ça paye ? On dirait bien que oui ! En début de carrière, un nutritionniste salarié dans un hôpital ou une clinique perçoit environ 2 000 à 2 500 euros net par mois. Ce montant peut varier selon ta région, le type d’établissement et les responsabilités qui te sont confiées.
Après plusieurs années d’expérience professionnelle, ton salaire augmente progressivement. Un nutritionniste expérimenté peut gagner jusqu’à 6 500 euros net par mois, selon son statut.
Et si tu travailles à ton compte ? Sache que les revenus sont très variables et dépendent de ta patientèle, de ton emplacement et de ta notoriété. Selon ces éléments, tu peux aussi bien percevoir 2000 euros net par mois, que 5000 euros. Pour diversifier tes sources de revenus, n’hésite pas à te lancer dans la création de vidéos ou de podcasts, par exemple !











