- Salaire mensuel net : de 1 400 à 2 000 €
- Niveau de diplôme : CAP ou équivalent
- Sélectivité : 3/10
Les missions et le quotidien d’un ambulancier : un métier aux multiples tâches
Des journées qui ne se ressemblent pas : voilà comment on pourrait définir le quotidien d’un ambulancier. Chaque jour, il découvre une nouvelle histoire, de nouveaux patients, qui vont rythmer son quotidien. Oui, être ambulancier ce n’est pas seulement conduire un véhicule, c’est venir en aide aux autres quand ils sont dans une situation moins confortable.
Un sportif se blesse à la cheville alors qu’il fait son running quotidien ? L’ambulancier part à sa rescousse pour l’emmener à l’hôpital le plus proche. Une dame est malencontreusement heurtée par une voiture sur un passage piéton ? Pour vérifier que tout va bien, l’ambulancier transporte, en sécurité, sa patiente afin que celle-ci puisse faire des radiographies. En bref, l’ambulancier est chargé d’assurer le transport d’une personne fragile vers un hôpital, un cabinet médical ou à son domicile.
- Métier utile
- Métier à haute responsabilité
- Contact avec le public
- Déplacements requis
Installation, surveillance, assistance : en plus de conduire son véhicule, l’ambulancier doit aussi veiller au confort et à la sécurité de son patient. Pour ce faire, la voiture et le matériel qui s’y trouve doivent remplir les règles d’hygiène et de sécurité.
Tu pensais que ton rôle se limitait au transport d’un point A à un point B ? Détrompe-toi ! Si besoin, tu dois aussi réaliser des gestes de premier secours. Cela arrive généralement quand il s’agit d’urgences.
Et puisque l’on parle d’urgences, sache que celles-ci n’ont pas d’horaires. Cela signifie qu’elles peuvent aussi bien subvenir à 15 h qu’à 3 h du matin, en semaine ou le week-end. Tu dois donc être prêt à avoir des horaires variables et à travailler de nuit, voire le week-end ou les jours fériés.
Les études pour devenir ambulancier : un seul diplôme en ligne de mire
- Coût de la formation : entre 3 500 et 6 500 euros
- Durée des études : 801 heures
- Alternance possible
- Concours : non
Pour devenir ambulancier, inutile de passer par quatre chemins : le Diplôme d’État d’ambulancier (DEA) est obligatoire. Bonne nouvelle : pas besoin d’avoir fait un bac+5 pour être admis. Tu peux postuler directement après la classe de troisième. Le tout ? Être motivé !
La formation se prépare dans des IFA (instituts de formation des ambulanciers), publics ou privés, mais toujours agréés par l’État. L’avantage ? Il en existe un peu partout en France, et sans date fixe de rentrée. Si tu rates celle de septembre, n’hésite pas à t’informer sur toutes les rentrées possibles au cours de l’année.
Ce cursus propose évidemment des cours théoriques sur tout ce qu’il faut maîtriser, tels que les gestes d’urgence, l’hygiène ou les règles de sécurité. Des périodes de stage ou l’alternance sont proposées pour que tu puisses avoir une idée plus précise de ce qu’il se passe sur le terrain.
Il faut détenir le permis de conduire (permis B) depuis plus de trois ans pour postuler au métier d’ambulancier.
Selon l’IFA dans lequel tu suis ton cursus, la durée de la formation peut varier. Toutefois, il s’agit d’une formation courte qui te permet d’entrer assez rapidement dans la vie active. Il faut compter environ 801 heures de cours, étalées sur 6 mois.
Qualités et compétences : un professionnel tout terrain
Travailler comme ambulancier, c’est être en première ligne, souvent dans des situations intenses, parfois même critiques. En tant qu’ambulancier, tu bouges toute la journée. Porter un patient dans un escalier, transférer une personne âgée sans l’inquiéter, réagir rapidement en cas de malaise… Tout ça demande une très bonne condition physique et de l’endurance.
Tu pensais que les compétences de l’ambulancier se limitaient au respect du Code de la route ? Eh bien c’est tout autre chose ! Ce professionnel est aussi celui qui écoute, qui rassure, qui accompagne. Tu dois donc avoir d’excellentes capacités relationnelles et une grande empathie pour aider les personnes les plus stressées.
En plus d’être à l’écoute, tu dois aussi avoir d’importantes capacités d’adaptation, car tu devras t’adapter à ton collègue (avec qui tu travailles quotidiennement en binôme), aux personnes que tu vas rencontrer, qui ne réagissent pas toutes de la même manière face à la difficulté et aux situations ou qui peuvent être plus ou moins compliquées selon l’urgence.
Évidemment, des qualités telles que le sens des responsabilités ou l’organisation sont essentielles. Quand tu viens chercher une personne pour l’emmener en dialyse, en chimiothérapie ou aux urgences, tu deviens pour elle un repère. Tu dois donc inspirer confiance et montrer que tout est sous contrôle.
Enfin, la conduite : tu roules avec une sirène, certes, mais ça ne veut pas dire foncer à toute allure. Tu transportes des gens, parfois dans un état critique. Tu dois donc être très prudent, tout en étant capable d’agir vite si besoin. Il faut avoir de bons réflexes, être concentré et ne jamais se laisser déborder par le stress.
- Maîtrise des gestes de premiers secours et de réanimation
- Conduite sécurisée d’un véhicule sanitaire en situation d’urgence
- Utilisation et entretien du matériel médical embarqué
Quelles perspectives d’insertion professionnelle pour l’ambulancier ?
Selon France Travail, le métier d’ambulancier figure parmi ceux qui recrutent le plus dans le secteur du transport sanitaire. En 2025, près de 25 000 offres d’emploi figurent sur la plateforme un peu partout en France et la plupart sont des CDI à temps plein. Plusieurs services recrutent : service de transport d’un hôpital, service d’aide médicale d’urgence (SAMU) ou structure mobile d’urgence et de réanimation (SMUR).
Quelles perspectives d’évolution pour l’ambulancier ?
Le métier d’ambulancier peut t’ouvrir pas mal de portes, surtout si tu t’investis. Après plusieurs années d’expérience professionnelle, tu peux devenir régulateur et gagner en responsabilités : tu formes les nouveaux, tu gères l’organisation de l’équipe et tu peux piloter les tournées.
Si tu aimes transmettre et que tu veux partager ton expérience, tu peux aussi devenir formateur dans un IFA. C’est un bon moyen de rester dans le métier, mais avec un rôle plus pédagogique.
Le domaine des soins t’intéresse ? Tu peux suivre une formation d’aide-soignant ou bien t’orienter vers une carrière dans le secteur privé, au service des personnes âgées et en situation de handicap pour les accompagner sur le plan médical au quotidien.
Enfin, avec de l’expérience, tu peux aussi monter ta propre boîte ou devenir gérant d’une entreprise de transport sanitaire.
Le salaire de l’ambulancier en 2025
- Début de carrière : entre 1 400 et 1 500 euros net par mois (entre 21 000 et 22 600 euros brut par an)
- Profil expérimenté : entre 1 750 et 2 000 euros net par mois (entre 26 400 et 30 000 brut par an)
En moyenne, la rémunération de l’ambulancier s’élève à 1 500 euros net par mois, soit près de 23 000 euros brut annuels. Ton salaire peut être plus important si tu fais le choix de te mettre à ton compte. Toutefois, cette option requiert un investissement important, puisque tu devras financer ton véhicule de secours qui peut coûter entre 30 000 et 80 000 euros.