- Salaire mensuel net : de 3 500 à 8 300 euros
- Niveau de diplôme : bac+9 minimum
- Sélectivité : 9/10
Des missions et un quotidien hors du commun : entre prévention, soins et imprévus
Le médecin occupe une place essentielle pour le bien-être physique et mental de ses patients. Son rôle principal ? Prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies, tout en assurant un suivi personnalisé. Mais derrière cette définition se cache une réalité bien plus riche et variée.
Au quotidien, le praticien commence par recevoir ses patients en consultation. Il les écoute décrire leurs symptômes, pose des questions précises pour affiner son diagnostic, puis réalise un examen clinique. Une fois le diagnostic posé, il prescrit des traitements adaptés : médicaments, rééducation, arrêt de travail, ou encore orientation vers un spécialiste. Il ne se contente pas de soigner, il accompagne aussi ses patients dans la prévention en prodiguant des conseils sur l’hygiène de vie, l’alimentation ou la gestion du stress.
Le médecin assure également le suivi médical de ses patients sur le long terme, notamment pour les maladies chroniques comme le diabète ou l’hypertension. Il ajuste les traitements, surveille l’évolution de la pathologie et reste l’interlocuteur privilégié en cas de question. Dans certains cas, ce professionnel doit coordonner les soins avec d’autres professionnels de santé : infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues ou encore chirurgiens. Cette dimension collaborative est essentielle pour garantir une prise en charge globale et efficace.
- Profession libérale ou salariée
- Horaires contraignants
- Travail de jour/de nuit
- Contact avec le public
- Métier à haute responsabilité
- Métier passion
Tu l’auras compris : les jours se suivent mais ne se ressemblent pas dans la vie d’un médecin ! Chaque patient étant différent, ce professionnel s’adapte en permanence, d’autant que des imprévus s’invitent souvent dans l’équation. La seule mission qui ne change pas dans son quotidien ? La gestion administrative : rédaction de comptes rendus, mise à jour des dossiers médicaux, gestion des certificats et des arrêts de travail… Une tâche moins glamour, mais indispensable !
Le métier peut s’exercer dans des structures très variées : en cabinet libéral (seul ou en groupe), à l’hôpital (en tant que praticien hospitalier), dans des centres de santé, des établissements médico-sociaux (EHPAD, centres de rééducation) ou encore en médecine du travail ou scolaire. Certains médecins choisissent même de partir en mission humanitaire ou de travailler dans des zones sous-dotées en professionnels de santé.
Le télétravail ? Pas vraiment compatible avec ce métier ! Le contact direct avec les patients reste au cœur de la profession, même si la télémédecine se développe pour certaines consultations de suivi ou de renouvellement d’ordonnance.
Le médecin généraliste est souvent le premier point d’entrée dans le parcours de soins. En France, on compte environ 90 000 médecins généralistes en activité, mais la profession fait face à une pénurie, notamment dans les zones rurales. Une réalité qui ouvre des opportunités, mais qui témoigne aussi d’un besoin criant !
Les études pour devenir médecin : un parcours long mais qui en vaut la peine
Avant de soigner ton premier patient, tu vas devoir faire preuve de patience : compte entre 9 et 12 ans d’études après le bac, selon ta spécialité. Un parcours long et exigeant, qui demande une grande rigueur.
- Frais de scolarité/an : entre 0 et 600 euros
- Durée des études : 9 à 12 ans
- Stages : obligatoires
- Classement : non (première année sélective)
Quelles spécialités au bac pour viser des études de médecine ?
Faire des études de médecine, c’est s’engager pour un long parcours à l’université. Cela signifie, qu’en théorie, il n’y a pas de sélection pour entrer en première année. Mais, comme tu le sais déjà sûrement, un certain bagage académique est toutefois attendu pour te lancer en PASS ou en LAS, les voies d’accès vers le premier cycle d’études de médecine, qui implique une sélection très rude où seuls les meilleurs sont retenus.
Ainsi, si tu veux mettre toutes les chances de ton côté, certaines spécialités au bac sont fortement recommandées. En plus d’un très bon niveau académique dans les matières scientifiques, privilégie les disciplines suivantes :
- Physique-Chimie
- Sciences de la vie et de la Terre (SVT)
- Mathématiques
Le parcours classique pour les études de médecine : de la fac aux études spécialisées
Le chemin pour devenir médecin est long, exigeant, mais passionnant. Après le bac, tu intègres une première année universitaire, le fameux PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) ou une LAS (Licence avec Accès Santé). Ces deux voies permettent d’accéder aux études de santé, mais elles sont sélectives et demandent un investissement important. Les inscriptions se font via Parcoursup.
Si tu réussis cette première année, tu entres en deuxième année de médecine, puis tu enchaines avec deux années de formation préclinique (1er cycle), puis trois années de formation clinique (2e cycle). À l’issue de ces six années, tu passes les Épreuves Classantes Nationales (ECN), qui déterminent ta spécialité et ton lieu de formation.
Ensuite, place à l’internat, qui dure de 3 à 5 ans selon la spécialité choisie : médecine générale (3 ans), cardiologie, pédiatrie, chirurgie (4 à 5 ans), etc. C’est pendant l’internat que tu te formes vraiment sur le terrain, en alternant stages hospitaliers et cours théoriques.
Au total, il faut compter 9 ans minimum pour devenir médecin généraliste, et jusqu’à 11 ans pour certaines spécialités comme la chirurgie ou la neurologie.
- Après le bac : Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) ou Licence avec option « Accès Santé » (L.AS)
- Premier cycle (2 ans) : Diplôme de formation générale en sciences médicales
- Deuxième cycle (3 ans) : Diplôme de formation approfondie en sciences médicales + Épreuves Nationales de Classement (ECN)
- Troisième cycle (3 à 6 ans) : Diplôme d’Études Spécialisées (DES) + Thèse de doctorat
Des qualités et compétences pointues : entre responsabilité et sens de l’écoute
Être médecin, c’est bien plus qu’un métier : c’est une posture. Tu dois aimer apprendre, comprendre et, surtout, aider. Plusieurs qualités humaines indispensables sont donc de mise pour exercer ce métier.
D’abord, l’écoute et l’empathie sont tes meilleures alliées. Savoir écouter sans juger, comprendre les émotions et instaurer la confiance : c’est la base de toute relation médecin-patient. À cela, tu peux ajouter de la rigueur et le sens de la responsabilité. Une erreur peut avoir de lourdes conséquences. Le médecin doit donc être précis, attentif et fiable, même dans la fatigue !
Ensuite, c’est justement dans un environnement stressant que le médecin est souvent amené à travailler : entre les urgences, les gardes et la pression des décisions, il faut garder la tête froide. Le sang-froid est aussi important que la connaissance médicale. Savoir gérer son stress est donc une compétence clé.
En 1816, le médecin français René trouve la solution qui permet de respecter l’intimité de la patiente qu’il occulte. Il enroule des feuilles de papier pour écouter son cœur et se rend compte que les battements sont beaucoup plus nets. Le stéthoscope venait de naître !
Enfin, un bon médecin sait faire preuve d’esprit d’équipe. Eh oui ! tu n’y penses peut-être pas mais ce professionnel de santé ne travaille pas seul. Médecin, infirmier, pharmacien, psychologue… tous exercent ensemble pour le bien des patients. Communiquer clairement, c’est assurer la sécurité du patient.
Tu l’auras compris : allier compétence scientifique et intelligence émotionnelle, voilà la clé d’un bon médecin. Ce dernier doit aussi être capable de mobiliser des compétences techniques essentielles à la bonne réalisation de ses missions.
- Maîtriser les connaissances médicales fondamentales : anatomie, pathologies, traitements.
- Savoir examiner et interpréter : observer, écouter, analyser pour poser un diagnostic fiable.
- Utiliser les outils numériques de santé : dossier médical, prescriptions, téléconsultation.
- Réagir aux urgences : reconnaître une détresse, intervenir vite, orienter efficacement.
Insertion professionnelle du médecin : une arrivée facile dans le monde du travail face à la demande toujours plus grande
Bonne nouvelle : le marché de l’emploi est très favorable pour les médecins ! La France fait face à une pénurie de professionnels de santé, notamment dans les zones rurales et les quartiers prioritaires. Au 1er janvier 2025, on compte 237 200 médecins en activité en France, dont 100 000 médecins généralistes et 137 200 médecins d’autres spécialités.
Si tu veux devenir médecin généraliste, sache que ce professionnel est particulièrement recherché, tout comme d’autres spécialistes. Parmi les spécialistes, les psychiatres sont les plus nombreux avec environ 16 000 médecins, suivis des chirurgiens (14 300), puis les anesthésistes et réanimateurs (13 500).
Côté contrats de travail, les CDI sont la norme pour ceux qui choisissent l’hôpital, tandis que les médecins libéraux s’installent à leur compte. Au 1er janvier 2025, 42 % des médecins exercent exclusivement en libéral, tandis que 13 % des médecins exercent en mixte, alliant activités libérales et salariées. Tu l’auras compris, tu as la possibilité de diversifier tes modes d’exercice, pour une plus grande flexibilité !
Selon une étude de la DREES (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques), 95 % des jeunes médecins trouvent un emploi dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme. Autant dire que les perspectives sont au beau fixe !
Niveau géographique, les opportunités sont nombreuses dans les zones sous-dotées, où des aides financières et des avantages sont proposés pour attirer les jeunes praticiens. Les grandes villes offrent aussi des postes, mais la concurrence y est plus forte.
Les perspectives d’évolution professionnelle d’un médecin
Une fois installé dans sa carrière, un médecin peut faire évoluer son parcours de plusieurs manières. Certains choisissent de se spécialiser davantage en passant des diplômes universitaires (DU) ou des diplômes interuniversitaires (DIU) dans des domaines pointus : médecine esthétique, médecine du sport, acupuncture, ou encore médecine d’urgence.
D’autres optent pour une carrière hospitalière en devenant chef de service, praticien hospitalier universitaire (PHU), voire directeur médical d’un établissement de santé. Ces postes offrent davantage de responsabilités et permettent de participer à la gestion et à l’organisation des soins.
Il est aussi possible de bifurquer vers l’enseignement et la recherche en devenant maître de conférences ou professeur des universités dans une faculté de médecine. Une belle manière de transmettre son savoir aux futures générations de médecins !
Enfin, certains médecins s’orientent vers des métiers connexes comme expert médical, médecin conseil pour les assurances, ou encore médecin inspecteur dans les agences régionales de santé (ARS). Bref, les possibilités ne manquent pas pour ceux qui souhaitent diversifier leur parcours !
Le salaire d’un médecin
Niveau débutant
- Annuel brut : 55 000 € à 75 000 €
- Mensuel net : 3 500 € à 4 800 €
Niveau expérimenté
- Annuel brut : 100 000 € à 130 000 €
- Mensuel net : 6 400 € à 8 300 €
Les revenus des médecins dépendent du statut, de la spécialité et de la région. Un médecin généraliste débutant en libéral gagne en moyenne 3 500 € net par mois, mais peut rapidement évoluer. À l’hôpital, les salaires sont plus stables, entre 2 500 € et 4 000 € net, avec des primes pour les gardes et l’ancienneté.
Les spécialistes (chirurgiens, anesthésistes, radiologues) sont parmi les mieux rémunérés, avec des revenus pouvant dépasser 10 000 € net mensuels.
En libéral, les revenus varient selon le nombre d’actes réalisés et les charges du cabinet. C’est un mode d’exercice plus risqué mais plus libre.




