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Année de césure : 1 jeune sur 2 estime être mal informé, selon une enquête 

Un baromètre Ipsos a interrogé des jeunes de 16 à 25 ans sur le sujet. Si la perception de la césure auprès des étudiants est satisfaisante, ses spécificités demeurent peu connues.
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© Capture d’écran Baromètre Ipsos

S’octroyer une pause dans sa scolarité, pour mieux se relancer. Tel est l’objectif de l’année de césure. Une parenthèse privilégiée par un grand nombre d’étudiants chaque année, à l’université comme dans les grandes écoles.

Année de césure

Toutes les démarches !

Un baromètre Ipsos, publié ce lundi 27 novembre, en partenariat avec l’Agence du Service civique, s’est intéressé à la perception de l’année de césure chez les principaux concernés. L’enquête a été réalisée sur un panel de 3000 personnes, des jeunes et des parents d’enfants âgés de 16 à 25 ans.

Une méconnaissance de l’année de césure

L’année de césure dans les études supérieures est très bien perçue par les étudiants avec 73 % d’avis positifs. Toutefois, le rapport indique qu’elle reste méconnue. 55 % d’étudiants s’estiment mal informés par la procédure. « C’est un dispositif trop inégalitaire, car tous les étudiants n’en ont pas connaissance », explique une enseignante à l’université, suite à la publication du baromètre.

Par ailleurs, les participants ont été interrogés sur des affirmations et devaient dire si elles étaient vraies ou fausses. Bilan des courses : des résultats inégaux.

Voici quelques exemples :

  • « Lorsqu’on réalise une année de césure, on conserve le statut étudiant » (affirmation vraie) : 60 % des sondés ont répondu oui
  • « Lorsque l’on demande une année de césure, il faut avoir un projet défini » (affirmation vraie) : 59 % ont répondu oui
  • « Si un étudiant souhaite faire une année de césure, son établissement à l’obligation de lui en offrir la possibilité » (affirmation fausse) : 51 % ont répondu oui
  • « Les jeunes en apprentissage peuvent réaliser une année de césure » (affirmation fausse) : 51 % ont répondu oui

Le baromètre indique que seulement 4 % des sondés ont fait un sans faute sur ces questions.

© Capture d’écran Baromètre Ipsos

L’année de césure : une opportunité professionnelle

Si les étudiants ne sont pas assez informés sur le sujet, ils considèrent que l’année de césure est gage d’opportunités. 67 % des sondés le pensent, contre 33 % qui voient ce dispositif comme un « risque » dans leurs parcours. Les femmes (70 %) sont légèrement plus nombreuses à l’affirmer que les hommes (64 %). Idem pour les plus jeunes de 22-25 ans (68 %) qui sont plus nombreux que les mineurs (59 %). Les parents des jeunes de 16 à 25 ans, quant à eux, sont 62 % à le penser.

Est-ce une opportunité rêvée pour se lancer sur le marché de l’emploi ? 70 % des jeunes interrogés l’affirment et 75 % des parents. 24 % des jeunes sont « tout à fait d’accord » avec cette idée, 46 % « plutôt d’accord » contre 24 % « plutôt pas » et 6 % « pas du tout ».

Stage en entreprise

 Comment le trouver ?

L’année de césure : testée et approuvée ? 87 % des sondés le recommandent. « J’ai beaucoup gagné au niveau de la timidité, de la confiance en moi, du relationnel (…) sur un plan plus professionnel, ça m’a apporté une capacité d’animation, de l’aisance orale et l’esprit d’équipe », précise une étudiante qui a testé l’expérience. Le stage en entreprise est le plus plébiscité lors de l’année de césure (37 %), suivi du projet personnel (23 %), du séjour à l’étranger (23 %). 15 % des jeunes ont effectué une mission de Service civique.

Pour les parents, le service civique est une césure idéale

Le volontariat, comme le service civique, se trouve après les séjours à l’international ou l’expérience professionnelle dans la vie active. Néanmoins, selon le rapport Ipsos, ce dispositif est perçu comme une solution adaptée pour deux tiers des 16 à 25 ans et des parents. Les raisons ? Ajouter des cordes à son arc, gagner en compétences et les faire reconnaître dans son CV.

Service civique

Toutes les infos !

« Le Service civique permet de faire une césure d’ouverture, avec un mécanisme cadré, intégré » indique un enseignant en école de commerce. « C’est un atout pour rassurer les parents ». Les résultats le confirment : 79 % des parents pensent que le Service civique offre « un encadrement rassurant » dans le cadre d’une pause d’études. Côté jeunes, 20 % expliquent que ce dispositif leur permettraient d’effectuer une césure. 18 % voient le service civique comme un moyen « de se confronter à d’autres réalités ».

© Capture d’écran Baromètre Ipsos

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