Licence : Seul un étudiant sur deux diplômé en 2023

Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, le taux de réussite en licence tourne autour des 50% et varie selon plusieurs facteurs, à savoir l’origine sociale, le genre ou encore le bac choisi. En revanche, le taux de passage en L2 augmente par rapport aux années précédentes.
Publié le
Lecture
Trouver mon école
Quelle école est faite pour toi ?
Prends 1 minute pour répondre à nos questions et découvrir les écoles recommandées pour toi !
Trouver mon école (1min 🕓)
https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2024/11/Diplomeo_CAP_01-5.png
© Diplomeo / MESR-SIES

Au sein des universités de l’Hexagone, le taux de succès en licence en 2023, en trois ou quatre ans, concerne la moitié des étudiants (45,7%), selon le ministère de l’Enseignement supérieur. Les données du SIES, publiées en novembre 2024, s’appuient sur les détenteurs du baccalauréat 2019.

La réussite en licence universitaire comme professionnelle connaît un léger déclin (1,2 points) par rapport aux bacheliers de 2018. « La baisse de la réussite est liée à l’évolution du taux de réussite en 3 ans entre les sessions 2021 et 2022 (-1,3 point), puisque le taux en 4 ans a augmenté de 0,1 point », note le ministère.

Disparités en licence : un impact selon le bac d’origine, le genre et l’origine sociale

Si près d’un étudiant sur deux a décroché son bac+3 au bout de trois ou quatre ans, la réussite reste différenciée sur plusieurs critères. En effet, les bacheliers généraux (82,7%) réussissent bien mieux que ceux issus du bac technologique (17,6%) ou du bac professionnel (7,7%). 

Parmi les étudiants titulaires d’un baccalauréat général, le taux de réussite dépend de la série choisie :

  • 58,8% pour les profils issus de l’ancien bac scientifique 
  • 53,4% pour ceux issus de l’ex-bac économique et social 
  • 45,7% pour les anciens bacheliers littéraires 

La mention obtenue au bac présente une incidence sur les résultats académiques des étudiants. 74,9% des bacheliers ayant obtenu une mention « Très bien » décrochent leur licence, tandis que ceux ayant eu la mention « Bien » et « Assez bien » représentent respectivement 68,7% et 54,2% des diplômés. Pour les sans mention, le taux chute drastiquement et s'établit à 34,1% 

La licence constitue-t-elle un terrain miné pour les moins favorisés ? Tandis que les jeunes issus des milieux sociaux très favorisés sont 53% à valider leur diplôme, ceux issus de familles défavorisées ne sont que 35,4% à obtenir leur précieux sésame. 

Enfin, les femmes ont de meilleurs résultats que leurs homologues masculins : elles sont 50,5% à y parvenir, contre 38,1% des hommes. Le ministère justifie cette différence par des profils plus scolaires pour la gent féminine. « Les étudiantes sont plus nombreuses à détenir un baccalauréat général (+3,6 points) et ont plus souvent obtenu une mention 'Très bien' ou 'Bien'  au baccalauréat (+9,1 points) », note le SIES.

© MESR-SIES

Davantage de diplômés en droits et sciences politiques qu’en sciences et santé 

Le ministère a porté une attention particulière aux disciplines choisies par les étudiants en licence universitaire. En effet, la réussite n’est pas la même si l’on choisit une filière à orientation scientifique, économique ou encore littéraire.

Ainsi, la première place du podium revient aux étudiants titulaires d’une licence de droit et de sciences politiques. Les bacheliers de la promotion 2019 sont 47,3% à l’acquérir en trois ou quatre ans. 

La palme d’argent revient aux étudiants qui ont validé une licence en STAPS avec 46,2% de réussite. Quant aux diplômés des sciences économiques et administrations économiques et sociales (AES), ils complètent le podium avec un score de 45,8%

Les licenciés des filières arts, lettres, langues et sciences humaines et sociales sont sur les talons, en arrivant à la quatrième place (45,7%). Par exemple, dans ce groupe disciplinaire, les diplômés de psychologie décrochent leur sésame à 46,6% contre 40,4% pour ceux qui ont opté pour LLCER ou LEA.

© MESR-SIES

Le taux d’échec en L1 en net recul 

Ce n’est pas un secret : à la faculté, nombreux sont les étudiants qui échouent en première année de licence. Pourtant, lors de la session 2023, le taux de passage en L2 a repris des couleurs. Le nombre de bacheliers 2022 qui sont passés en année universitaire supérieure connaît une hausse de 3,8 points« alors qu’il diminuait depuis 2020 », révèle le SIES.

C’est la première fois depuis la crise sanitaire liée au Covid-19 que le taux d’échec en L1 est en recul. « Il varie de 2,7 points selon les regroupements disciplinaires, de 45,9 % » en STAPS et « à 48,6 % en sciences - santé, disciplines dans lesquelles 5,6 % des néo bacheliers accèdent aux formations de santé », peut-on lire dans la note du ministère.

Enfin, l’étude précise que le taux de redoublement en première année stagne à 25,4%. À la rentrée 2023, plus d’un étudiant sur quatre s’est réorienté dans un cursus autre que la licence, tandis que 15,3% des effectifs ne se sont pas réinscrits dans le supérieur.

Trouve ton diplôme
en 1 min avec Diplomeo ! Trouver mon école

Plus de contenus

Toutes les actualités
Ne manque aucune info pour t’orienter
Deux fois par mois, reçois une newsletter par mail avec l’actu et nos conseils sur l’orientation.
En cliquant sur "S’inscrire", tu acceptes les CGU et tu déclares avoir lu la politique de protection des données du site Diplomeo