Quelles sont les missions d’un plaquiste ?
Également connu sous le nom de plaquiste-plâtrier, ce professionnel de la rénovation assure de la bonne isolation acoustique et thermique d’un bâtiment.
Avant son travail de placage, le plaquiste analyse et interprète les schémas d’installation des bâtiments, afin de connaître les mesures des murs, des sols et des plafonds à couvrir. Puis, il commence son travail d’habillage ou d’isolation de surfaces : équerrage, pose de cloisons et de plaques, isolation du sol et plafond, enduissage, pose des joints, fabriquation de faux plafonds ou de doublage… Il assure par la suite les finitions comme la couverture des circuits électriques, pour un rendu parfait.
Sous la direction d’un chef de chantier ou au conducteur de travaux, il exécute ses ordres. Il côtoie au quotidien les autres professionnels du bâtiment, indispensable pour la construction d’un immeuble : le couvreur, le peintre, le menuisier, l’électricien, le maçon…
Quelles sont les compétences requises ?
Pour l’aider dans son quotidien, le plaquiste doit avoir quelques compétences indispensables :
- Savoir manipuler tous les matériaux : il travaille quotidiennement avec des matériaux différents qu’il doit maîtriser : équerres, machines fixes ou portatives…
- Avoir une bonne condition physique : ce métier nécessite énormément d’efforts physiques comme tous les métiers du bâtiment. Soumis à la météo, un accident peut vite arriver.
- Savoir s’adapter à l’imprévu : en cas d’erreur sur le mesurage, il doit réagir rapidement pour finir les travaux à temps.
- Être rigoureux : ce métier nécessite d’être habile de ses mains et de savoir travailler plusieurs techniques pour fournir un rendu propre.
- Maîtriser les consignes de sécurité : la sécurité n’est surtout pas à négliger dans les chantiers. Le plaquiste doit connaître le règlement pour éviter tout incident.
Quel est le salaire et quelles sont perspectives ?
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Cet artisan est rémunéré autour de 1 500 € brut, par mois en tant que débutant. En plus, le plaquiste a de nombreuses primes. Il est rarement confronté au chômage. Progressivement, il peut gagner beaucoup plus grâce à ses années d’expérience.
Le plaquiste a la possibilité d’être à son compte en ouvrant sa propre entreprise. En fonction de sa localisation, il trouvera des clients plus facilement. Autrement, il peut monter en échelon et être manager ou chef d’équipe, à la tête de plaquistes ou d’une équipe de chantier.
Il peut monter en compétence dans son domaine en devenant staffeur-ornemaniste à la suite d’un BTS aménagement-finition ou le CAP Staffeur ornemaniste.
Quelles formations entreprendre pour devenir plaquiste ?
Les personnes intéressées intègrent une formation courte du BTP pour exercer ce métier. Avant le bac, l’étudiant peut intégrer un CAP métiers du plâtre et de l’isolation (anciennement CAP plâtrier-plaquiste) ou CAP staffeur-ornemaniste. Il peut compléter ses compétences avec une Mention Complémentaire (MC) plaquiste.
Le bac pro aménagement et finition du bâtiment permet d’accompagner ses compétences techniques avec des compétences théoriques (administration, juridique, gestion de travaux…). Le Brevet professionnel (BP) métiers du plâtre et de l’isolation permet à l’étudiant de se former pour ouvrir sa propre entreprise.
Le BTS aménagement finition est le seul métier de niveau bac+2 pour exercer ce métier.
Pour les personnes en reconversion ou en recherche d’emploi, il existe des formations professionnelles BTP pour devenir plaquiste.