Fraîchement diplômé, le monde des études supérieures n’est pas fait pour toi ? Mais avant de te lancer sur le marché de l'emploi, il y a plusieurs éléments à prendre en compte.
Sache que les bacheliers professionnels seront embauchés en priorité par rapport aux bacheliers généraux et technologiques. La raison? Moins de cours théoriques et une spécialisation dans un domaine précis dès le lycée. Un élève qui a opté pour un CAP Hôtellerie aura plus de chance de trouver un poste dans l'hôtellerie-restauration qu'un bachelier STMG, cela fait sens. Cependant, certains métiers sont "en tension" et peinent à recruter. Ayant des besoins en main-d'oeuvre importants, ils embauchent des personnes motivées pour agrandir leurs équipes !
Si tu souhaites travailler directement après avoir décroché le bac, c'est donc possible dans certains secteurs. Note qu'il sera possible pour toi de reprendre une formation dans les années qui suivent ton bac, si tu le souhaites. Des cursus courts et professionnalisants existent !
Sans plus attendre, découvre 10 métiers qui recrutent après le baccalauréat. Pas besoin d’innombrables années d’études, ici seule la motivation prime !
1. Chauffeur livreur
Métier dynamique et physique, le chauffeur livreur passe la majorité de sa journée sur la route pour rencontrer les clients. Titulaire du permis de conduire B, pour l’usage de véhicules légers, le chauffeur évolue dans une profession qui étonnamment est idéale pour les personnes sociables, qui apprécient le contact humain.
Éternel solitaire au volant, ce métier nécessite une organisation sans faille, une vigilance de tous les instants et enfin une facilité avec la conduite automobile.
Les missions de chauffeur livreur
Au quotidien, la livraison de colis est sans aucun doute la mission qui définit le mieux le métier de chauffeur livreur. Il doit aussi respecter les consignes de sécurité et d’hygiène lors du transport de marchandises. Assurer l’entretien et le nettoyage de son véhicule est également impératif pour évoluer dans un environnement sain.
En fonction des dimensions et du poids de sa marchandise, le salarié doit la charger, puis la décharger pour pouvoir finalement la livrer sans encombre. Enfin, avec sa clientèle, le chauffeur examine, vérifie et valide la conformité de sa livraison.
Ces missions peuvent, à juste titre, paraître répétitives et éprouvantes physiquement, mais elles permettent de donner un coup de pouce aux entreprises et à ses employés.
Les formations pour devenir chauffeur livreur
Pour devenir chauffeur livreur, il n’existe pas vraiment de diplôme ou de formation. Il suffit d’avoir le baccalauréat, un minimum d’expérience et d’être titulaire du permis B.
Cependant, certaines formations peuvent permettre de viser plus haut et d’avoir un bagage professionnelnon négligeable. Voici quelques cursus qui peuvent convenir au métier de chauffeur livreur :
- BEP Conduite et services dans le transport routier
- CFP Conducteur de marchandises (Certification de formation professionnelle)
- CAP Conducteur-livreur de marchandises
- Bac pro Transport
- etc.
Le salaire du chauffeur-livreur
En France, un chauffeur-livreur gagne en moyenne entre 1 400 et 2 000 € nets par mois (soit environ 1 800 à 2 500 € bruts), selon la plateforme de recherche d'emploi Hellowork. Cela correspond à un taux horaire de 12 à 16 € bruts et un salaire annuel brut compris entre 21 000 et 30 000 €.
En début de carrière, le salaire est souvent plus bas : entre 10 et 11 € bruts de l'heure, soit environ 1 650 € bruts par mois (ce qui représente 1 280 € nets). Cela équivaut à un salaire annuel brut d'environ 19 000 €.
Avec l’expérience, la rémunération peut augmenter significativement. Après quelques années, un chauffeur-livreur peut atteindre 3 000 € bruts par mois, soit environ 2 300 à 2 400 € nets. Cela correspond à un taux horaire de plus de 19 € bruts et à un salaire annuel brut de 36 000 € (plus de 28 000 € nets).
Certaines conditions peuvent également permettre d’améliorer le salaire :
- L’ancienneté dans le poste.
- Une expertise dans une zone géographique spécifique.
- Le transport de marchandises particulières, qui peut être mieux rémunéré.
- Les avantages offerts par certaines entreprises, comme des primes d’intéressement, de participation, ou encore le versement d’un 13e ou 14e mois prévu dans le contrat.
2. Conducteur de train
Salarié de la SNCF (Société nationale des chemins de fer français) pour le transport de voyageurs, le conducteur de train peut également s’occuper du fret.
Entre l’analyse de sa feuille de route et les commandes de son véhicule ferroviaire, le conducteur doit être constamment aux aguets. Capable d’informer les passagers, de réagir rapidement en cas d’accident et de communiquer régulièrement avec ses collègues, le métier de conducteur de train exige d’être doté de diverses qualités humaines et professionnelles.
Les missions d’un conducteur de train
Son objectif premier est d’assurer dans les règles le transport de voyageurs ou de marchandises. Seul en cabine de pilotage, le conducteur doit surveiller la signalisation extérieure et l’environnement pour être paré à toutes éventualités.
S’il se déplace avec des passagers, le conducteur doit fréquemment les informer. Pour connaître l’état de la ligne, il a pour mission de communiquer continuellement avec le siège de la société. Enfin, ce transporteur doit être en mesure de contrôler l’état du train et de réaliser des opérations techniques et logistiques.
Les formations pour devenir conducteur
Pour devenir conducteur de train, il suffit d’être titulaire du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent comme un CAP (Certificat d’aptitude professionnelle), un BEP (Brevet d’études professionnelles) ou un bac pro ELEEC (électrotechnique, énergie équipements communicants).
Si le néo-conducteur souhaite entrer à la SNCF, il doit remplir plusieurs critères, tel que :
- Avoir 21 ans
- Faire un entretien de motivation
- Fournir un CV (curriculum vitae)
- Réussir des tests de connaissances et des tests psychotechniques
- Passer une visite médicale
Après cela, la société proposera une formation interne de quatre mois ou d’un an en alternance, en fonction du poste désiré.
Le salaire d'un conducteur de train
Toujours selon Hellowork, un conducteur de train gagne en moyenne entre 1 500 et 2 300 € nets par mois (soit 2 000 à 3 000 € bruts). Le salaire dépend surtout de l’expérience, des primes, et du type de train conduit.
En début de carrière, le salaire est compris entre 1 555 et 1 800 € bruts par mois (environ 1 400 € nets). À la SNCF et à la RATP, il varie selon le statut :
- Les conducteurs de manœuvre (CRML) touchent entre 1 500 et 2 000 € bruts par mois
- les conducteurs de grandes lignes (CRL TB) gagnent entre 2 500 et 4 000 € bruts.
- Les conducteurs de TGV, souvent en fin de carrière, peuvent atteindre 4 800 € bruts par mois.
- Les conducteurs de trains touristiques, eux, gagnent souvent autour du SMIC.
La rémunération varie aussi avec des primes : kilomètres parcourus, travail de nuit, type de train (fret, RER, TGV...). Enfin, il y a des avantages comme un 13e mois, des réductions pour voyager, et des aides au logement.
3. Manutentionnaire
Déplacer, porter et emballer les produits. Trois activités qui rythment quotidiennement le métier de manutentionnaire. Capable d’utiliser plusieurs engins motorisés (chariots élévateurs, transpalettes électriques, etc.) et non motorisés (sangles, diables, transpalettes manuels, etc.), cette profession nécessite une grande force physique et mentale.
Acteur majeur dans différentes opérations (réception, rangement, préparation, emballage, etc.), le manutentionnaire doit savoir s’organiser, improviser et agir quand il faut.
Les missions d’un manutentionnaire
Plusieurs missions incombent au métier de manutention, tel que :
- Charger et décharger les produits
- Nettoyer les zones importantes (stockage, livraison et travail)
- Trier, ranger et stocker les marchandises
- Analyser et signaler les produits disparus ou détériorés
- Mettre à jour le stock
- Effectuer des saisies informatiques
Un manutentionnaire a des horaires spécifiques, il peut travailler de nuit ou pendant des jours fériés par exemple, tout dépend du planning.
Les formations pour devenir manutentionnaire
Accessible sans diplôme ni expérience professionnelle, le métier de manutentionnaire demande d’avoir une bonne condition physique. Si le salarié souhaite se spécialiser, il peut effectuer plusieurs formations. Par exemple : Un CAP d’entreposage et de messagerie pour devenir agent de magasinage.
Le salaire d'un manutentionnaire
Le salaire moyen d’un manutentionnaire est d’environ 1 700 € bruts par mois, soit un peu plus de 1 300 € nets. Avec l’ancienneté, le salaire peut monter jusqu’à 2 000 € bruts par mois (1 550 € nets).
En début de carrière, le salaire tourne autour de 1 600 € bruts par mois, avec un taux horaire supérieur à 10,50 € bruts. Les grandes entreprises offrent souvent de meilleures rémunérations que les petites, et certaines ajoutent des primes (intéressement, participation) ou un 13e mois.
D’autres facteurs, comme des qualifications spécifiques (ex. : un certificat CACES), peuvent permettre de négocier un salaire plus élevé. En l’absence de grille officielle, la rémunération dépend souvent d’un accord entre l’employé et l’employeur.
4. Tatoueur
Avec ou sans signification, les tatouages sont de plus en plus prisés par la Français. Fleurs, animaux, phrases, portraits, prénoms, dates... Nombreux sont les dessins qui peuvent rester gravés sur le corps.
Les missions du tatoueur
Le tatoueur réalise des dessins sur le corps de ses clients à l'aide d'une aiguille et de l'encre. Cette dernière peut être noire ou de couleur. Pour ce faire, il passe à travers la couche superficielle de la peau avec son aiguille.
En plus de réaliser les tatouages à la demande du client, le tatoueur doit aussi être de bons conseils. Ainsi, il peut t'aider à choisir l'endroit, le tatouage que tu vas faire, voire te dissuader. Par exemple, certains tatoueurs déconseillent vivement de se tatouer les mains. Il s'agit d'un endroit où les tatouages vieillisent très mal, de par un lavage de mains fréquent.
D'autre part, il donne tous les renseignements concernant les risques d'infection et la cicatrisation. Il peut aussi conseiller des crèmes cicatrisantes et les vendre. Évidemment, toutes ses missions doivent être réalisées dans le respect des règles de sécurité et d'hygiène.
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Les formations pour devenir tatoueur
Les adeptes de tatouages peuvent devenir tatoueur sans formation en particulier, car certains apprennent seuls, en ayant recours à un autre tatoueur expérimenté.
Toutefois, il existe une formation reconnue : la certification professionnelle d'artiste tatoueur de niveau bac+2. Une formation obligatoire aux règles de sécurité et d'hygiène est de mise pour pouvoir exercer le métier. Il s'agit du certificat d'hygiène et de salubrité.
Le salaire d'un tatoueur
En France, un tatoueur gagne en moyenne entre 1 200 et 1 500 € nets par mois (soit 18 000 à 23 000 € bruts par an). La plupart sont auto-entrepreneurs, donc leur brut et leur net sont souvent équivalents. Un débutant touche généralement le SMIC ou un peu plus, mais il faudra du temps pour se faire connaître et développer un style original pour augmenter ses revenus. En début de carrière, un tatoueur travaille souvent à temps partiel.
Avec l’expérience, un tatoueur peut gagner entre 2 500 et 3 000 € bruts par mois (soit 30 000 à 36 000 € par an). Ceux qui sont indépendants et très demandés peuvent dépasser les 3 000 € bruts par mois, mais il est difficile d’avoir des chiffres précis pour les tatoueurs très réputés. En moyenne, le salaire reste autour de 2 000 € bruts par mois, sans grille officielle ni primes.
5. Perceur
Oreilles, nombril, nez, langue... Les piercings se situent un peu partout sur le corps. Il s'agit de bijoux qui embellissent les lobes ou l'arcade par exemple. En général, le perceur est aussi tatoueur.
Les missions du perceur
Comme le tatoueur, le perceur doit respecter de nombreuses règles d'hygiène. Tout doit être pris en compte pour éviter toute infection. Gants, désinfectant... Le perceur se munie de tout le matériel nécessaire pour assurer la bonne prise en charge de ses clients.
Même si les oreilles sont la partie du corps la plus percée, il peut aussi intervenir dans des zones plus sensibles, comme le nez ou la joue. Il doit donc être minutieux, délicat et savoir ce qu'il fait. Même si les trous peuvent se reboucher, à l'inverse des tatouages qui ne peuvent disparaître, ce sont des erreurs qui peuvent coûter cher. Le métier de perceur est donc un métier à responsabilité !
Les formations pour devenir perceur
Les perceurs le deviennent en apprenant par eux-mêmes. En effet, la plupart se rendent directement dans les salons et apprennent les méthodes avec des perceurs professionnels.
Toutefois, si tu veux acquérir des connaissances plus théoriques et approfondies, tu peux réaliser une formation dans le domaine de l'esthétique ou de la médecine pour en savoir plus sur le corps humain. Comme le tatoueur, le perceur doit tout de même passer le certificat d'hygiène et de salubrité, qui lui est obligatoire.
Le salaire du perceur
En France, un perceur gagne en moyenne 22 500 € par an, soit environ 12,36 € de l’heure. Le salaire peut varier selon l’expérience, l’endroit où il travaille et le nombre de clients. Par exemple, un perceur dans un salon indépendant, une chaîne ou un studio de piercing peut avoir des revenus différents.
Certains perceurs touchent des primes ou des commissions basées sur le nombre de piercings qu’ils font ou le chiffre d’affaires qu’ils génèrent. Le type de contrat (temps plein, partiel ou temporaire) joue aussi sur la rémunération. Avec de l’expérience et une clientèle fidèle, un perceur peut augmenter ses tarifs, ce qui fait grimper ses revenus.
6. Vendeur en magasin
Marché en plein essor, le secteur de la vente séduit une bonne partie de l’Hexagone. En effet, il s'agit d'un métier qui recrute assez facilement les jeunes.
Les missions d’un vendeur en magasin
De la gestion des stocks à la réception des marchandises, en passant par l’étiquetage des produits et l'accueil des clients, les missions d’un vendeur sont nombreuses.
Apte à conseiller efficacement tous types de clientèles, il doit savoir proposer les produits adaptés en fonction de la demande. Organisateur des actions commerciales de la société, le vendeur est également en charge de l’accueil des clients. Évidemment, le secteur de la vente englobe de nombreux domaines. Si tu préfères les voitures plutôt que les bijoux ou les sacs, tu peux devenir vendeur automobile. Le prêt-à-porter est également un secteur qui recrute !
Les formations pour devenir vendeur en magasin
Aucun diplôme n’est requis pour pouvoir candidater à ce poste, mais il préférable d’avoir le niveau bac ou équivalent :
- Bac pro métiers du commerce et de la vente
- Bac pro technicien conseil
- Bac pto métiers de l'accueil
Après quelques années de bon et loyaux services, le vendeur aura le potentiel pour accéder au poste de chef de rayon.
Le salaire d'un vendeur en magasin
Un vendeur gagne en moyenne entre 1 700 et 2 500 € bruts par mois (soit 1 300 à 1 950 € nets). Au début, le salaire fixe est souvent au niveau du SMIC, mais les primes sur objectifs peuvent faire grimper les revenus.
Les primes varient selon le secteur et dépendent souvent du chiffre d’affaires ou de la marge. Un vendeurexpérimenté avec de bonnes primes peut atteindre 4 000 € bruts par mois (environ 3 100 € nets) dans les meilleurs cas, mais c’est rare.
Pour gagner plus, il faut souvent évoluer dans la hiérarchie et prendre des postes à responsabilité. À cela peuvent s’ajouter des avantages comme un 13e ou 14e mois, ou encore des primes d’intéressement ou de participation.
7. Réceptionniste
Première rencontre à l’arrivée du client, le réceptionniste représente l’image de l’hôtel. il s’engage à faire bonne impression et doit avoir un excellent sens de l’accueil. Pour pouvoir conseiller un maximum d’usagers, il est fondamental que le réceptionniste parle plusieurs langues étrangères (au minimum l’anglais).
Afin d’exceller à son poste, le salarié doit faire état d’une bonne pratique de l’informatique et de qualité relationnelle accrue.
Les missions du réceptionniste
Voici un échantillon des missions qui résume le métier de réceptionniste :
- Accueillir et enregistrer les clients
- Assurer le bien-être de la clientèle (prestations et activités de l’établissement)
- Conseiller et recenser de bonnes adresses
- Coordonner des équipes d’étages et d’entretien
- Facturer et encaisser
- Gérer du planning et des réservations des chambres
- S’adapter aux besoins des particuliers
- etc.
Pour ce qui est des horaires le réceptionniste peut travailler en décalé, parfois de nuit, en période de vacances ou pendant des jours fériés. Son emploi du temps change en fonction des disponibilités de chacun et de l’affluence au sein de l’hôtel.
Les formations pour devenir réceptionniste
Pour pouvoir accéder à ce job, il faut au minimum avoir le niveau bac (général, CAP, pro). L’étudiant peut également passer une MC accueil-réception (Mention complémentaire). Si après l’obtention du baccalauréat, tu es ouvert à l’idée de faire une ou deux années d’études après le bac, une orientation en BTS (brevet de technicien supérieur) est possible. Par exemple : un BTS hôtellerie-restauration ou un BTS responsable d’hébergements.
La qualité du diplôme obtenu sera importante en fonction du standing de l’hôtel. Plus les établissements hôteliers sont prestigieux plus les qualifications requises pour ce poste sont nombreuses.
Si tu n'as pas de formation après le bac, tu peux tout à fait réaliser le métier d'hôtesse d'accueil, qui est ouvert à un public plus large.
Le salaire d'un réceptionniste
Un réceptionniste gagne entre 19 000 et 30 000 € bruts par an, avec des salaires plus élevés dans les établissements prestigieux. L’ancienneté aide aussi à négocier un meilleur salaire. Au début, le salaire est souvent proche du SMIC, soit environ 1 250 € nets par mois. En moyenne, un réceptionniste touche 1 750 € bruts par mois (soit 1 365 € nets).
Avec de l’expérience ou dans un hôtel haut de gamme, le salaire peut monter entre 1 750 et 1 950 € nets par mois(27 000 à 30 000 € bruts par an). Gravir les échelons et bien maîtriser plusieurs langues peut aussi aider à gagner plus.
En plus du salaire, certains touchent des pourboires ou des primes (participation, intéressement) et peuvent bénéficier d’un 13e mois selon l’entreprise.
8. Serveur
En mesure d’évoluer dans plusieurs types d’entreprises (restaurants, brasseries, hôtels-restaurants, etc.), les serveurs s’occupent du service et doivent donc faire preuve de réactivité.
Sérieux, serviable et sympathique, un serveur est un des visages de son organisation. Chaque jour, il doit interagir avec le reste du personnel (cuisiniers, barmans, etc.) Pour pouvoir se distinguer, un serveur doit faire preuve de trois grandes qualités : réactivité et patience et spontanéité.
Les missions d’un serveur
Professionnellement, la vie d’un serveur s’articule autour de 4 grands pôles : la relation avec la clientèle, l’accueil, la disposition de la salle et enfin le service.
Parmi ces 4 axes, on retrouve des missions telles que :
- Garantir l’accueil, le service et l’encaissement
- Accompagner la clientèle
- Nettoyer les locaux et le matériel
- Gérer des tables pour prévoir un second service
- Conseiller les clients
- etc.
Marqués par une forte rotation de personnel, les horaires décalés varient en fonction de la période et de l’affluence.
Les formations pour devenir serveur
Pour rejoindre les quelques 300 000 serveurs qui exercent cette profession dans l’Hexagone, pas besoin d’avoir de grandes expériences professionnelles. Ce secteur facile d’accès recrute et demande a minima un niveau baccalauréat ou équivalent. Le CAP restaurant est une alternative viable pour devenir serveur.
Le salaire d'un serveur
Un serveur perçoit en moyenne 21 622 euros bruts annuels, ce qui correspond à un salaire mensuel net de 1 434 euros, estime la plateforme Hellowork. Pour un profil senior, les salaires proposés peuvent atteindre 23 364 à 25 380 euros bruts annuels, soit environ 1 549 à 1 683 euros nets par mois, voire plus, selon les circonstances.
9. Barman
Cafés, restaurants, pubs, boîtes de nuit... Le barman se doit d'être présent dans ces lieux festifs pour animer les clients et les servir.
Les missions d'un barman
Entre bières, cocktails, shots, vins... Le barman n'a pas le temps de s'ennuyer pendant son temps de travail. En plus d'accueillir les clients et de prendre leurs demandes, il doit réaliser les boissons derrière le bar. Le barman doit donc maîtriser des techniques bien précises ainsi que les recettes des boissons.
Le barman contribue à la vente de boissons, mais aussi à l'ambiance de l'établissement dans lequel il exerce. Évidemment, il doit aussi s'occuper de l'entretien et du nettoyage de son espace de travail, qui doit être au plus propre. Il est aussi en charge de la caisse et de l'inventaire.
Le métier de barman est exigent et requiert d'avoir une bonne résistance physique. En effet, ce professionnel passe de nombreuses heures debout et travaille à des horaires décalés.
Les formation pour devenir barman
Le métier de barman s'apprend avec l'expérience professionnelle. Plus tu travaillera derrière un bar, plus tu vas acquérir les connaissances et techniques nécessaires pour maîtriser l'art du shaker !
Toutefois, si tu veux te former à l'école après le bac, tu peux aussi intégrer un CAP commercialisation et services en hôtel-café-restaurant ou bien un BTS MHR (management en hôtellerie restauration option management d'unité de restauration).
Le salaire du barman
Un barman gagne en moyenne 1 900 € bruts par mois, soit 1 450 € nets. Cela varie selon l'expérience et l'endroit où il travaille.
Un barman débutant commence souvent au SMIC horaire. Avec de l'expérience, il peut atteindre 2 400 € bruts par mois en fin de carrière. Certaines entreprises offrent aussi des primes d'intéressement ou de participation, mais cela dépend souvent du contrat (CDI) et de l'ancienneté.
Les pourboires représentent une part importante des revenus d'un barman. Leur montant dépend beaucoup du lieu et des habitudes des clients. Par exemple, dans une grande ville ou une station balnéaire chic, les pourboires peuvent être bien plus élevés. Cependant, les pourboires ne sont pas obligatoires, et contrairement à certains pays, le service est souvent déjà inclus dans le prix des boissons.
10. Agent de maintenance
Ubiquiste pour installer, réparer et entretenir une large palette de machine, l’agent de maintenance s’adapte et maîtrise différents outils. Indispensable pour son organisation, il peut intervenir les week-ends et jours fériés.
Quels que soient les aspects industriels du métier (mécanique, électrique ou hydraulique), l’agent préserve la durabilité et l’équilibre de son organisation.
Les missions d’un agent de maintenance
Doté d’une grande polyvalence, l’agent de maintenance a d’innombrables activités à assumer. À commencer par l’aménagement, la restauration et la préservation du matériel. En améliorant ses modes d’interventions, il pourra être plus performant pour lui, mais également pour son entreprise.
Avec ses compétences techniques et technologiques, l’agent doit être capable de changer des pièces, mais aussi de nettoyer, graisser et ajuster l’outillage. Il analyse également la situation avant d’intervenir.
Les formations pour devenir agent de maintenance
Ce secteur est à la portée des titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme similaire, comme un bac pro Maintenance des équipements industriels (MEI). Si l’étudiant veut poursuivre ses études avant de devenir agent de maintenance, des BTS et BUT sont disponibles, tels que :
- BTS maintenance des systèmes (option A systèmes de production) MSMA
- BTS maintenance industrielle
- BTS électrotechnique
- BUT génie industriel et maintenance
- BUT génie électrique et informatique industrielle
- etc.
Le salaire d'un agent de maintenance
En début de carrière, un(e) technicien de maintenance peut décrocher un salaire brut annuel compris entre 21 840 et 23 640 euros, ce qui correspond à un salaire net mensuel entre 1 448 et 1 567 euros. Avec un profil plus expérimenté, ce salaire peut atteindre 30 000 à 33 000 euros bruts par an, c'est à dire 1 989 à 2 188 euros nets par mois, ou plus, selon les circonstances.
