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« Passer le bac américain m’a aidée à mieux comprendre le monde »

Sophie fait partie des milliers de bacheliers qui ont décroché leur sésame cette année. Mais, en parallèle de ses années lycée, la jeune femme a passé l’équivalent américain du bac.
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Le 7 juillet 2025, la bachelière a reçu son diplôme du baccalauréat américain © Sophie Kempf

Une vie de lycéenne pas ordinaire. Comme des milliers de candidats, Sophie a décroché la semaine dernière son sésame d’entrée dans l’enseignement supérieur, mais pas que. Quelques jours après les résultats du bac général, la Toulousaine s’est rendue à Paris, lundi 7 juillet, pour recevoir son diplôme du baccalauréat américain.

Durant ses années lycée, la jeune femme a fait le choix de se préparer à l’équivalent américain du bac français. Une formation à distance qu’elle a suivie en parallèle de ses cours, avec un organisme indépendant, Academia Dual Diploma, et pour laquelle elle a dû pousser les murs de son emploi du temps. Entre le lycée, le conservatoire, le théâtre, le chant et les arts martiaux, Sophie s’est consacrée à l’étude de la culture et de la littérature américaine. Elle nous raconte.

Passion pour les États-Unis

Sophie ne s’est pas retrouvée à passer le bac américain par hasard. Sa tante, qui vit aux États-Unis, lui a transmis sa passion pour ce pays. « J’ai eu la chance de voyager plusieurs fois aux États-Unis. À chaque fois, ma tante, qui vit en Californie, nous a fait découvrir le pays. Il y a plein de villes et de paysages différents et les cultures sont très variées. C’est une mixité que j’adore et qui me fascine », explique-t-elle.

Quand on lui propose, en classe de troisième, de s’inscrire au bac américain, elle n’hésite pas une seconde. En plus d’améliorer son anglais, la jeune femme qui aime beaucoup voyager voit cette formation comme une opportunité de renforcer ses chances pour entrer à l’université, voire d’étudier ou de travailler un jour outre-Atlantique.

« J’avais la possibilité de préparer le bac américain sur les trois années du lycée, mais j’ai préféré le faire en quatre ans, dès la troisième », ajoute Sophie. Pendant cette période, elle suit donc des sessions en visio plusieurs fois par semaine, à côté de ses cours en France. Ses profs sont basés en Floride et le fonctionnement est complètement différent de ce qu’elle connaît jusqu’alors.

Partir étudier aux États-Unis 

Pourquoi ? Comment faire ?

Un fonctionnement et un système de notation totalement différents

Pour valider le bac américain, il ne s’agit pas de plancher sur les mêmes matières que pour le bac francophone. « Le cursus se base sur les acquis qu’on a en France. On ne va donc pas faire de maths ou de physique en anglais », explique Sophie. « On a d’autres disciplines : histoire des États-Unis, gouvernement américain, littérature américaine et anglaise et une matière en option. J’ai choisi le développement personnel, c’est un cours axé sur la gestion du temps et du stress », détaille-t-elle.

Quant au système d’évaluation, il est très éloigné des contrôles sur table tricolore. « Il n’y a pas d’épreuve finale écrite. On doit rendre un à deux devoirs par semaine : ça peut être un quizz, une présentation, un diaporama ou un essai », déroule la bachelière. « On a aussi des mandatory live sessions - des séminaires obligatoires - où on va parler de voyages, d’intelligence artificielle, de surconsommation dans l’industrie textile… On doit participer, c’est très interactif », égrène-t-elle.

« Ensuite, on est noté sur 100, c’est un pourcentage qui est traduit vers une note allant de A à F. Pour valider et avoir le diplôme à la fin, il faut avoir au minimum 70 % de moyenne chaque année », ajoute la jeune femme.

« Le plus difficile, c’est de maintenir cette organisation et cette rigueur »

Pour réussir à conjuguer sa scolarité française et son bac américain, Sophe a dû mettre en place une organisation et une rigueur de travail millimétrées. « L’année dernière, avec le bac français, ça allait encore. Je réservais mon samedi après-midi ou le dimanche aux cours américains », explique-t-elle. « Mais cette année, j’ai dû arrêter le conservatoire pour pouvoir réviser les épreuves du bac. Je me réservais juste le samedi matin pour le bac américain ». 

Les profs américains sont beaucoup plus proches de leurs élèves : au début de l’année, ils se présentent, parlent de leur famille, de leurs passions. Ils sont aussi très présents et à l’écoute.

Une méthode de travail qui lui a apporté autonomie et régularité, indispensables au bon déroulé de sa scolarité. « Le plus difficile, c’était de maintenir cette organisation et cette rigueur », confie-t-elle. Outre cet aspect pratique, Sophie a surtout découvert une approche pédagogique complètement différente de ce qu’elle connaissait.

« Les profs américains sont beaucoup plus proches de leurs élèves : au début de l’année, ils se présentent, parlent de leur famille, de leurs passions. Ils sont aussi très présents et à l’écoute », illustre Sophie, qui n’a jamais rencontré ses professeurs en vrai. D’un point de vue apprentissage, la jeune femme s’est enrichie d’une « grande culture générale », sur les États-Unis, le système gouvernemental, les enjeux internationaux, mais pas que. « Ça m’a aidé à mieux comprendre le monde », explique-t-elle.

L’année prochaine, Sophie commencera sa première année de PASS à Toulouse, dans l’espoir, un jour, de devenir médecin, en suivant toujours la même rigueur de travail qui l’a conduite jusqu’ici. Son bac américain en poche, elle aimerait aussi beaucoup, durant son parcours, partir suivre une partie de ses études outre-Atlantique.

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