Média

Enquête Insertion CGE 2024 : 85,8% des diplômés en poste après leurs études

La Conférence des grandes écoles dévoile sa traditionnelle enquête annuelle sur l’insertion des jeunes diplômés. Pour l’édition 2024, les salaires d’insertion sont plus élevés et la place de la RSE en entreprise gagne du terrain.
Publié le
Lecture
Trouver mon école
Quelle école est faite pour toi ?
Prends 1 minute pour répondre à nos questions et découvrir les écoles recommandées pour toi !
Trouver mon école (1min 🕓)
https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2024/06/Capture-decran-2024-06-13-a-14.35.39.png
© Capture d'écran Conférence des grandes écoles

Chaque année, la Conférence des grandes écoles (CGE) mesure l’employabilité des jeunes qui s’insèrent sur le marché du travail, une fois leur précieux sésame en poche. Pour la 32e édition de son enquête, l’association des grandes écoles a collecté les données des 203 000 diplômés, entre décembre 2023 et mars 2024.

Parmi les 203 établissements interrogés, on retrouve 139 écoles d’ingénieurs, 37 écoles de management et 27 écoles d’autres spécialités, comme les écoles d’arts ou de journalisme. À noter que l’écrasante majorité des structures sollicitées comptent parmi les membres de la CGE. 

L’insertion professionnelle post-diplôme se maintient 

Une légère baisse, mais un taux qui se maintient. Le nombre de jeunes diplômés de la génération 2023 qui ont trouvé un emploi dans le monde professionnel s’établit à 85,8 % (contre 90,5 % en 2023). 

Dans le détail, les néo-ingénieurs ont un taux d’activité professionnelle supérieur, avec 89,6 %, ceux des écoles de management ont 81,2 %. Pour les écoles d’autres spécialités, le taux de diplômés en poste est de 81,5 %. Après les ingénieurs, les hommes sont les plus nombreux à s’insérer dans la vie active (82,9 %), puis les managers (81,2 %) et les femmes (79,6 %). 

« Le recrutement des diplômés (ingénieurs, managers et diplômés d’autres spécialités, hommes autant que femmes) est demeuré rapide après l’obtention du diplôme », précise les membres de la CGE. Selon l’enquête, environ 85 % d’entre eux ont été recrutés moins de deux mois après la fin de leurs études tandis que près de 67 % bénéficiaient d’ores et déjà d’un poste « avant l’obtention de leur diplôme ».

© CGE

Les jeunes diplômés privilégient tous les types de structures

Une fois leur précieux sésame en poche, les jeunes diplômés ne se dirigent pas nécessairement vers des entreprises du CAC 40. « On a passé le rebond post-Covid, avec de jeunes diplômés qui s’insèrent dans de grandes typologies d’entreprises », précise Nicolas Glady, vice-président de la Commission Formation de la CGE & Carrières et directeur de Télécom Paris. 

La répartition des diplômés concerne tous les types de structures : 6,2 % dans les toutes petites entreprises (TPE), 32,3 % optent pour les petites et moyennes entreprises (PME), 29,9 % dans les entreprises à taille intermédiaire (ETI). Pour les grandes entreprises de 5000 salariés et plus : ils sont 31,6 % à s’y diriger après leurs études. 

1 étudiant sur 9 trouve un emploi à l’étranger 

La mobilité internationale séduit toujours les jeunes diplômés. Selon la CGE, 1 sur 9 a trouvé un job hors Hexagone après ses études. Pour autant, près de la moitié d’entre eux restent sur le Vieux continent (43,1 %). 

Concernant les destinations prisées, nos voisins helvètes ont la côte : 15,4 % des diplômés privilégient la Suisse. Puis, l’Allemagne et le Luxembourg séduisent avec respectivement 9,4 % et 9,2 % d’expats ». Hors Union européenne, on retrouve le Royaume-Uni (8,3 %) puis le outre-Atlantique avec le Canada (7,8 %).

La CGE précise que les diplômés des écoles d’autres spécialités partent plus à l’étranger que la moyenne, avec pour première destination l’Amérique du Nord, suivie de l’Asie puis de l’Afrique. 

Des salaires plus élevés à la sortie de l’école

Côté rémunération, celles-ci sont revues à la hausse pour les jeunes diplômés. En 2024, le salaire moyen hors primes s’établit à 39 010 euros bruts annuels (contre 38 184 en 2023). Sans surprise, ce sont les managers qui gagnent le plus avec un salaire moyen de 40 241 € bruts annuels. 

Les diplômés d’écoles d’ingénieurs font leur entrée sur le marché de l’emploi avec un salaire annuel brut moyen de 38 520 euros, tandis que ceux des écoles d’autres spécialités bénéficient d’un peu moins : 38 029 euros bruts annuels. « L’évolution de salaire (+ 2,2 %) compense l’augmentation des prix (+ 1,3 % — donnée provisoire sur les 3 premiers mois de 2024) 5 qui est moins forte que les deux années précédentes », apprend-on dans l’enquête.

© CGE

Des disparités salariales entre les hommes et les femmes qui perdurent

Si les rémunérations des jeunes diplômés ont évolué, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes restent de mise. Le taux d’écart demeure équivalent à celui de l’année précédente, à savoir de 5,2 %. Les hommes gagnent en moyenne 39 804 € bruts annuels tandis que les femmes sont à 37 835 € bruts annuels.

Pour les diplômés des grandes écoles d’ingénieurs, l’écart diminue très peu, à 5 % avec 39 117 € bruts annuels pour les hommes et 37 256 € pour la gent féminine. Du côté des managers, il est, en revanche, plus important (7 %). Un homme manager perçoit en moyenne 41 629 euros bruts annuels quand une femme manager empoche 38 895 euros bruts annuels. 

La Conférence des grandes écoles porte néanmoins une grande attention sur ce phénomène. « Le maintien d’écarts de rémunération constitue autant de signaux préoccupants qui doivent nous inciter à redoubler collectivement nos efforts en faveur de l’égalité femme-homme ». 

En conclusion, l’enquête de la CGE s’achève sur une bonne nouvelle. Alors que les jeunes accordent une importance grandissante aux questions climatiques dans leur choix de carrières, les entreprises accordent de plus en plus de place aux postes liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

La RSE est présente dans 41,7 % des postes (contre 38 % l’année dernière), dont 88,7 % de ces postes sont liés à l’environnement. 68,6 % des diplômés qui ont été recrutés dans ces emplois estiment avoir acquis les compétences en matière de transformations environnementales, nécessaires à ces métiers. Cela représente 71,1 % des ingénieurs, 64,8 % des managers et 61,3 % des autres spécialités.

© CGE

Trouve ton diplôme
en 1 min avec Diplomeo ! Trouver mon école

Plus de contenus sur Premier emploi

Toutes les actualités
Ne manque aucune info pour t’orienter
Deux fois par mois, reçois une newsletter par mail avec l’actu et nos conseils sur l’orientation.
En cliquant sur "S’inscrire", tu acceptes les CGU et tu déclares avoir lu la politique de protection des données du site Diplomeo