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Enquête Insertion CGE 2023 : près de 91% des diplômés en poste après leurs études

Comme chaque année, la CGE publie ses résultats Insertion des grandes écoles. Une édition 2023 marquée par la hausse de l’embauche en CDI et la place de la RSE en entreprise, qui attire davantage les jeunes diplômés.
Mis à jour le / Publié à 13h35
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© Capture d’écran CGE

Cela fait désormais plus de 30 ans que la Conférence des grandes écoles (CGE) s’intéresse à l’insertion professionnelle de ses diplômés. Ce mercredi 14 juin 2023, elle publie sa 31ème enquête. Son objectif vise à mesurer l’employabilité des étudiants une fois leur diplôme en poche, ainsi que leur arrivée dans le monde professionnel. 

Pour réaliser sa traditionnelle étude, la CGE a collecté les données auprès de 194 écoles supérieures participantes (dont 115 écoles d’ingénieurs, 37 écoles de management et 22 écoles d’autres spécialités). À l’aide des réponses données par les sondés de la promotion 2022, l’insertion pro a été évaluée sur une période précise, entre décembre 2022 et avril 2023. 

Une insertion très satisfaisante sur le marché du travail

Après une première augmentation du taux d’emploi en 2022 suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, la tendance se poursuit cette année. En effet, l’insertion professionnelle des jeunes diplômés dans leur emploi s’établit à 90,5 % (+0,7 point). « Pour toutes les écoles membres de la CGE ayant participé à cette enquête, les résultats, toujours à la hausse, sont un encouragement à poursuivre dans la voie de l’excellence au profit des étudiants et des entreprises appelées à les employer », précise l’association des grandes écoles. 

Sans surprise, les diplômés des écoles d’ingénieurs (93,1 %) sont ceux qui décrochent un emploi plus facilement que les autres. Cela s’explique notamment par un recrutement massif des entreprises dans les postes liés à l’ingénierie et à l’informatique dans la vie active. 

Côté managers, le taux d’emploi connaît une légère baisse par rapport à l’année précédente (87,7 % ; -0,9 point), tandis que pour les écoles d’autres spécialités, le résultat est similaire (86 % ; +0,1). 


© Capture d’écran CGE 

Le CDI connaît une ascension fulgurante 

Pour les diplômés des établissements estampillés CGE, l’embauche en CDI a le vent en poupe. Les jeunes de la promotion 2022 sont 85,5 % à avoir été recrutés dans l’Hexagone via ce type de contrat. « C’est le niveau le plus élevé des années récentes pour la promotion sortante : 3,7 points de plus que l’an dernier », indique la CGE.

Dans le détail, 88,1 % des managers sont en CDI en France (+3 % par rapport à 2022), 87,1 % des diplômés des écoles d’ingénieurs (+4,4 %) et 65,2 % pour les autres spécialités (+1,1 %). À l’heure où la génération Z envisage de troquer le CDI pour un job plus flexible, ceux qui ont décroché leur précieux sésame dans un établissement de la CGE restent tout de même embauchés dans ces conditions. 


© Capture d’écran CGE

À la sortie de l’école, des salaires plus attractifs 

Le CDI devient plus courant chez les alumni de la CGE et la rémunération est en hausse également. En 2023, les sondés affirment que leur salaire brut annuel à moins de 6 mois post-diplôme est de 38 184 euros bruts annuels (au lieu de 36 551 € en 2022). « Pour la promotion 2022, la progression en un an est de 4,5 % grâce à une offre d’emploi forte pour les cadres, qui bénéficient aux nouveaux diplômés », explique la CGE. 

De ce fait, les mieux lotis sont les managers qui sont payés 39 332 euros hors primes (+1186 €), suivi des autres spécialités avec 38 249 euros (+2077 €) et enfin, des ingénieurs avec 37 601 euros (+1739 €). 

Femmes-hommes : l’inégalité salariale toujours de mise 

Si la rémunération des diplômés tend à se développer, la parité reste encore à prouver. L’étude précise que les écoles de management et d’autres spécialités sont plus féminines que les écoles d’ingénieur. En Business School, un étudiant sur deux est une étudiante. Ce chiffre grimpe à 60 % pour les autres spé. À l’inverse, en école d’ingénieurs, le taux de féminisation est bien moindre, à 30 %, avec « une différence selon les écoles ». Sur les 135 établissements répondants, seuls 18 « dépassent la proportion de 60 % de femmes ». Dans 35 d’entre eux, la gent féminine représente moins de 20 % des effectifs.

Mais alors que les conditions d’embauche sont favorables pour toutes et tous, les inégalités salariales persistent. L’enquête dévoile un écart de 5,5 % en faveur des hommes. Ces derniers gagnent en moyenne 39 000 euros bruts annuels, tandis que les femmes touchent 36 949 € brut par an. 

La CGE observe néanmoins que les écarts de rémunérations entre les femmes sont moins importants dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises (GE). Au-delà de 250 salariés, les femmes gagnent en moyenne 37 284 euros bruts annuels quand leurs homologues masculins gagnent 38 715 euros (+1431 €).

Bien que la gent féminine est plus présente chez les managers, les hommes diplômés des écoles de management sont tout de même mieux payés (40 744 €) que les femmes (37 963 €), soit une différence de 2 781 euros. L’écart est moins important chez les hommes (38 245 €) et les femmes ingénieurs (36 187 €), soit un peu plus de 2000 euros.  

La RSE occupe une place prépondérante

Les questions environnementales sont aujourd’hui au cœur des débats de société. Selon une étude YouGov de 2022, 58 % des Français souhaitent une transition écologique pérenne et ce chiffre grimpe à 70 % chez les 18-34 ans. Ainsi, la place de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se révèle de plus en plus essentielle pour les jeunes diplômés. « Huit diplômés en activité professionnelle sur dix considèrent que la transition écologique fait partie des préoccupations de leur employeur », explique la CGE. 

Bilan des courses, la RSE se retrouve dans 38,6 % des postes des diplômés des établissements partenaires de l’association. « 15 % sur leur mission principale et 22,8 % occasionnellement sur des projets ayant une dimension RSE ». Les managers et ceux des autres spécialités, quant à eux, sont ex æquo à 44,3 % à être préparés aux transitions, contre 35,4 % des ingénieurs. 

Parmi ces répondants, 88,2 % ont un poste lié à l’environnement. Puis, pour ces mêmes personnes, 63,1 % affirment avoir des connaissances et des compétences en matière de transformations environnementales. Face à ces résultats, Nicolas Glady, vice-président de la CGE en charge de Formation et Carrières, se réjouit et appelle à continuer les efforts en ce sens. « Poursuivons les initiatives qui permettent à nos étudiants d’aborder les enjeux liés aux transitions en cours et d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour y faire face et trouver des solutions », encourage-t-il.


© Capture d’écran CGE

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