Mon Master 2024 : quel bilan du Cneser sur la procédure ? 

Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche a présenté des arrêtés et des décrets concernant les ajustements de la plateforme d’accès en master, notamment la phase complémentaire et la hiérarchisation des vœux.
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© Armin Rimoldi / Pexels

De nouveaux ajustements pour Mon Master ? Tandis que la plateforme d’accès au diplôme universitaire de cycle 2 ouvre ses portes lundi prochain, des élus du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) se sont prononcés ce mardi 23 janvier 2024. 

Parmi les représentants du Cneser, plusieurs acteurs du supérieur comme les responsables et enseignants d’établissements, des syndicats étudiants ou encore des personnalités éducatives et culturelles. À l’issue de la séance plénière, ces derniers ont voté deux textes correspondant aux évolutions de la plateforme pour l’édition 2024

Selon les informations d’AEF Info, le projet de décret et le projet d’arrêté ont été rejetéspar le conseil. Cela concerne notamment les révisions du dispositif. 

Zoom sur les spécificités de la phase complémentaire

C’était attendu par les étudiants de la première édition : la mise en place d’une phase complémentaire pour Mon Master. Le ministère de l’Enseignement supérieur l’avait annoncé en décembre dernier. Cette dernière étape sera — de la même façon que Parcoursup — ouverte à celles et ceux qui n’ont pas accepté une proposition d’affectation lors de la phase principale d’admission. 

Ainsi, la mise en place de la phase complémentaire est bien présente dans le projet d’arrêté du Cneser sur la procédure malgré le rejet, toujours d’après l’AEF. Néanmoins, toutes les formations ne sont pas concernées. Sont donc incluses dans la phase complémentaire : « les formations dont les capacités d’accueil offertes sur la plateforme sont supérieures à 40 participent à la phase complémentaire dès lors qu’elles disposent d’au moins 10 % de places vacantes au terme de la phase principale d’admission », apprend-on également. 

 

Concernant les cursus qui proposent la formule de l’apprentissage, le projet de décret, indique que seuls les cursus en alternance « dont les capacités d’accueil ne sont pas atteintes après prise en compte des candidats ayant accepté une proposition d’admission » et ceux des candidats « placés en recherche de contrat » sont concernés.

20 candidatures maximum en phase complémentaire 

Le nombre de candidatures en phase complémentaire a aussi été discuté au sein de la séance plénière. Si le nombre de vœux en phase principale reste inchangé, avec 30 vœux — 15 en initial et 15 autres en alternance, ceux de la phase complémentaire seront limités à 20 candidatures. « Lors de la phase complémentaire de dépôt des candidatures, le nombre de candidatures déposées sur la plateforme est limité à 10 par candidat. Le candidat dispose d’un maximum de 10 candidatures supplémentaires lorsque celles-ci portent sur des formations en alternance », souligne le texte relayé par AEF

Pour le SNPTES-UNSA, présent lors de la séance, il s’agit « de cadrer la phase complémentaire et de prévoir un dispositif particulier, en raison du calendrier, pour les étudiants et étudiantes de licence en alternance ». Les établissements peuvent « opter pour un recrutement maison à l’issue de la procédure nationale dans l’hypothèse où des places demeureraient vacantes », explique le syndicat des personnels titulaires et contractuels du supérieur, dans un communiqué

Le CNESER contre la hiérarchisation des vœux 

La hiérarchisation des vœux sur la plateforme a été aussi évoquée lors de la séance du Cneser. Les élus ont voté pour son interdiction et celle-ci sera inscrite dans le Code de l’Éducation, par le biais de l’article 612-36-2. « Les établissements ne peuvent demander aux candidats ni hiérarchisation de leurs candidatures ni informations relatives à leurs autres candidatures »

En novembre dernier, l’association Qualité de la science française (QSF) pointait du doigt les difficultés rencontrées par les étudiants sur Mon Master, dans un communiqué. Ils avaient plaidé à repenser le dispositif, via la mise en place d’une limitation et d’une hiérarchisation des vœux. « L’imitation irréfléchie des pires travers de Parcoursup n’est pas nécessairement gage de succès » avait ainsi taclé l’asso.

Toutefois, le Conseil réserve quelques exceptions, avec les « spécificités de certaines formations, à leur calendrier particulier ou statut de certains étudiants », toujours selon l’AEF. Le ministère de l’enseignement supérieur sera en mesure, via des arrêtés, de formuler des dérogations

Enfin, la plateforme Mon Master fait peau neuve : le ministère a précisé une ergonomie améliorée pour l’édition 2024. 

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