Un proposition attrayante. Malgré la crise sanitaire traversée par le monde entier depuis maintenant plusieurs semaines, un grand nombre d’étudiants européens semblent encore prêts à traverser les frontières de leur pays afin d’effectuer leurs études à l’international. En effet, plus de 90% de ceux qui avaient l'intention d'aller étudier dans une université de l'Union Européenne pensent toujours postuler pour étudier à l'étranger.
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Depuis 2017, plus de 5 millions d’étudiants effectuent leurs études à l’étranger chaque année. En 2020, ce chiffre se voit diminuer fortement en raison du coronavirus. Les départs à l’étranger pour le second semestre sont annulés, et les mobilités déjà initiées sont interrompues.
Dans mon IUT les poursuites d’études à l’étranger et tous les stages en entreprise à l’étranger on été annulés pour l’instant #coronavirus
— Valentina (@val_ntina_) March 12, 2020
Pas de quoi décourager les amoureux du voyage. En réalité, les étudiants qui ne veulent plus partir à l’étranger pour effectuer leurs études sont moins nombreux que ceux dont l’objectif est précisément le même : s’éclipser une fois la crise sanitaire traversée.
Des études à l’étranger reportées et non pas annulées
Les étudiants sont contraints de remettre leur rêve à demain. Depuis début mars, pas même l’enseignement n’est épargné par la propagation du virus. Il est d’ailleurs très impacté, c’est pourquoi QS World University Rankings a souhaité interroger les étudiants sur leur point de vue à l’égard de la pandémie et son effet sur leurs projets d’études.
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Au total, l'enquête a recueilli les réponses de 14 416 étudiants internationaux candidats à une formation.
Pour les personnes qui avaient l'intention d'étudier dans un pays de l'UE cette année :
- 46% expriment leur volonté de reporter leur mobilité d'une année
- 17% ont maintenant l'intention d'étudier dans un autre pays
- 10% seulement de celles qui voulaient étudier dans une université britannique n'ont plus l'intention d'étudier à l'étranger
- 11,1% des candidats potentiels en Italie expriment le désir d'étudier ailleurs
- 7,5% des candidats postulant aux universités espagnoles ont toujours l'intention d'étudier à l’étranger
- 8% des étudiants allemands éprouvent toujours l’envie de réaliser une mobilité
- 8,8% des candidats potentiels aux universités françaises souhaitent dans tous les cas partir à l’étranger
Bien que les chiffres soient bas, ces derniers représentent une grande majorité des étudiants à travers l’Europe. Effectivement, d’après le sondage de QS, seul un étudiant sur dix a déclaré qu'il n'avait pas du tout l'intention de poursuivre des études internationales. Une bonne nouvelle pour les universités de l’UE, qui se doivent de rester engagées pour les arrivées en 2021.
Quoiqu’il en soit, la mobilité continue d’attirer toujours plus d’étudiants. La pandémie de Covid-19 ne fait que reporter cette grosse envie d’étudier à l’étranger, qui sera, on l’espère, possible dans les prochains mois.
