Qu’est-ce que le Master sciences du vivant ?
Cette formation a pour objectif de former de futurs chercheurs aux défis scientifiques de demain, et plus particulièrement sur des questions liées à la biologie. Le Master sciences du vivant s’adresse ainsi aux étudiants souhaitant aborder les différents aspects du monde biologique, de la biologie cellulaire à l’écologie, en passant par la génétique et la physiologie.
Le diplôme est enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP). Les enseignements sont dispensés auprès d’une université à vocation scientifique et s’étendent sur deux ans, soit quatre semestres au total (deux semestres en M1 et deux semestres en M2). Pour obtenir son master, le candidat devra avoir validé 120 crédits ECTS (European Credit Transfer and Accumulation System) à l’issue de sa formation.
Pourquoi faire un Master sciences du vivant ?
Le Master sciences du vivant est une formation qui s’oriente vers le domaine de la recherche. Son objectif principal est de former les étudiants afin qu’ils puissent poursuivre leur cursus en doctorat et exercer un métier de chercheur de haut niveau scientifique dans le secteur public ou privé, ou encore en tant qu’enseignant-chercheur à l’université. Au cours de leur formation, les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour rejoindre le monde de la recherche scientifique grâce à des connaissances solides en biologie, complétée par des enseignements interdisciplinaires.
Programme Master sciences du vivant
Le Master sciences du vivant est un programme avec des enseignements en tronc commun, puis un parcours spécialisé à choisir dès la deuxième année (M2). Le cursus de deux ans comprend généralement des cours théoriques avancés, des travaux pratiques en laboratoire, des séminaires et des projets de recherche.
Un socle disciplinaire et commun est dispensé lors du premier semestre de M1 autour de matières scientifiques, telles que :
- Biochimie,
- Biologie Moléculaire et Régulations Cellulaires,
- Biologie Cellulaire et Physiologie,
- Écologie,
- Physiologie,
- Génétique…
Le second semestre est le plus souvent consacré à la pratique grâce à la réalisation de stages (une période de stage d’initiation à la recherche et un stage de fin d’études à réaliser en unités de recherche ou en entreprise).
En parallèle des enseignements obligatoires, les étudiants affinent leur choix de spécialisation en fonction de leurs intérêts scientifiques. Voici quelques parcours de spécialisation pouvant être proposés par l’université d’accueil :
- Parcours Bio-informatique et Biologie Computationnelle,
- Parcours Cancérologie et Recherche Translationnelle,
- Parcours Génétique et Développement,
- Parcours Neurosciences Cellulaires et Intégrées,
- Parcours Physiopathologie et Approches Thérapeutiques Émergentes,
- Parcours Recherche en Biologie-Santé,
- Parcours Biotechnologies (option Génie Cellulaire, option Ingénierie Moléculaire, option Neuro-& Physiologie Appliquée),
- Etc.
En fin de master, la rédaction d’une thèse ou d’un rapport de stage en lien avec le sujet de recherche de l’étudiant est généralement demandée.
Comment entrer en Master sciences du vivant ?
Les conditions d’accès au Master sciences du vivant pouvant différer d’une université à l’autre, il est recommandé de se renseigner auprès de chaque établissement.
Quel niveau d’études pour entrer en Master sciences du vivant ?
L’admission au Master sciences du vivant requiert un diplôme de licence (bac +3) dans un domaine lié aux sciences de la vie, comme la chimie, la biologie, la biochimie, la biotechnologie ou encore l’environnement. Une bonne connaissance des bases de la biologie moléculaire et cellulaire est recommandée.
Quelle procédure d’admission pour le Master sciences du vivant ?
Pour intégrer cette formation, les candidats doivent faire parvenir leur dossier de candidature à l’université, directement ou via la plateforme nationale Mon Master selon les conditions d’admission de chaque établissement. Le plus souvent, ils doivent soumettre leurs relevés de notes, un CV, une lettre de motivation et parfois des lettres de recommandation.
Quelles sont les qualités requises pour intégrer un Master sciences du vivant ?
Les étudiants souhaitant rejoindre un Master sciences du vivant manifestent un grand intérêt pour la biologie et la science du vivant de façon générale, et une grande curiosité scientifique. Autonomes, ils maîtrisent la gestion de projets de recherche en laboratoire et savent résoudre des problèmes complexes. Une rigueur certaine, un esprit d’analyse et de synthèse se révèlent être des compétences cruciales pour réussir dans cette formation.
Que faire après un Master sciences du vivant ?
Après l’obtention du Master sciences du vivant, les diplômés ont le choix de poursuivre leurs études ou de rejoindre le monde professionnel.
Quelles poursuites d’études après un Master sciences du vivant ?
La plupart des diplômés du Master sciences du vivant poursuivent leurs études dans le cadre d’un doctorat en biologie ou dans un domaine connexe, auprès de laboratoires en France ou à l’étranger.
Certains étudiants souhaitant acquérir des compétences complémentaires choisissent de suivre une formation complémentaire (réglementation, gestion, management, qualité, propriété intellectuelle…).
Quels débouchés métiers après un Master sciences du vivant ?
Les opportunités de carrières sont nombreuses pour les diplômés du Master sciences du vivant, dans le secteur privé comme public. Selon leur projet professionnel, ils seront amenés à évoluer dans les secteurs industriels biotechnologiques et pharmaceutiques, auprès d’organismes de recherche ou de centres hospitaliers.
Les métiers visés par le Master sciences du vivant sont notamment :
- Ingénieur de recherche,
- Ingénieur d’études ou chef de projet R&D (recherche et développement),
- Ingénieur de Recherche fondamentale,
- Enseignant-chercheur à l’université,
- Cadre technique en entreprise,
- Cadre de Recherche et d’Innovation,
- Attaché de Recherche clinique,
- Attaché à l’information médicale ou scientifique,
- Etc.