Premier emploi : 2 jeunes sur 3 comptent utiliser l’IA Générative

Dans une ère où il est impossible de passer à côté de l’IAG, les jeunes semblent l’avoir plutôt bien adoptée et sont prêts à l’utiliser lors de leur premier emploi, révèle le Baromètre Talents 2024 OpinionWay pour SKEMA et EY.
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©Photographee.eu / Adobe Stock

IA par-ci, IA par-là. L’intelligence artificielle est omniprésente, et l’a d’ailleurs été bien avant ChatGPT. Une idée qui n’a pas eu de mal à être intégrée, notamment par les jeunes générations, qui accompagnent au quotidien cette nouvelle ère technologique. Smartphone, ordinateurs portables, montres connectées… Ils vivent avec et doivent s’adapter, tout comme les entreprises qui doivent se familiariser avec ces évolutions. 

C’est donc sans surprise que l’on apprend dans le Baromètre Talents 2024 OpinionWay pour SKEMA et EY, publié ce mardi, que la génération Z ne craint pas l’IA Générative. Au contraire, elle est même prête à l’adopter dans son quotidien professionnel. Attention, même si les jeunes accueillent les bras ouverts l’IAG, ils restent tout de même vigilants sur d’autres sujets. 

Des jeunes prêts à employer l’IAG au travail

Près de 8 jeunes interrogés sur 10 expriment leur intérêt pour l’IA Générative. Un chiffre peu étonnant, puisqu’il s’agit d’une génération qui a grandi avec le digital. En plus de l’utiliser au quotidien, les sondés affirment même être prêts à utiliser l’intelligence artificielle au travail : 64 % pensent qu’ils l’utiliseront dans leur premier emploi et 59 % seraient intéressés par une entreprise qui leur propose un premier poste qui demande de savoir utiliser les outils de l’IAG. 

Et les raisons qui poussent les étudiants interrogés à apprécier l’IA sont nombreuses : plus de 7 sur 10 s’en servent pour étudier, 87 % estiment qu’elle permet de gagner en efficacité, 84 % d’analyser des données massives et plus d’un étudiant sur deux d’être plus créatif. Selon le Baromètre, seulement 1 jeune sur 5 n’y a pas encore vu son intérêt. 

Mais la relation entre l’IAG et les jeunes à leurs limites. Bien qu’ils semblent plutôt à l’aise avec cet outil et souhaitent l’utiliser pour travailler, un tiers des interrogés estiment de pas avoir les compétences nécessaires pour se servir correctement de l’IA. Ils ont besoin de formation et jugent que celle-ci devrait venir de l’école (76 %) et de l’employeur (65 %). D’ailleurs, plus de 6 jeunes sondés sur 10 se forment tout seuls à l’IAG. En conclusion, l’enquête souligne que l’IA reste pour l’instant “une inconnue.” Les jeunes s’en approchent alors doucement, mais “attendent de voir.” 

Des critères plus pointus en termes de bien-être et de rémunération

Les jeunes s’adaptent facilement, mais ils ne sont pas dupes. C’est pourquoi certains éléments semblent essentiels pour qu’ils se sentent bien et veuillent continuer au sein d’une entreprise. 

Selon le Baromètre, près de la moitié (49 %) considère l’évolution professionnelle et les perspectives de progression salariale comme le meilleur atout de fidélisation. Mais comme l’argent ne fait pas tout (même s’ils seraient 41 % à quitter leur emploi s’ils étaient mal rémunérés), une importance non négligeable est également accordée à l’équilibre vie pro/vie perso pour plus d’un tiers des interrogés. 

Une mauvaise ambiance au travail pourrait aussi mener plus d’un jeune sur deux à quitter son poste. Un quart des répondants le ferait plutôt s’ils ne voyaient aucune perspective d’évolution à l’avenir ou s’ils manquaient de reconnaissance (14 %). 

Malgré quelques exigences et un sentiment de confiance quant à leur entrée dans le monde professionnel (75 %), la génération Z émet tout de même des craintes face à un avenir incertain. En effet, près de 3 sur 10 demeurent anxieux, 18 % ont peur de ne pas avoir les compétences nécessaires pour intégrer le monde du travail et 17 % éprouvent des difficultés à se projeter. Néanmoins, même si elle reconnaît un sentiment d’inquiétude, la jeunesse d’aujourd’hui est déterminée (59 %) et compte bien apporter sa pierre à l’édifice.

*L’étude a été réalisée entre octobre et novembre 2023 auprès de 1191 jeunes prêts à s’insérer sur le marché de l’emploi, tous étudiants au sein d’une grande école d’ingénieurs ou de management, dont SKEMA. 

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