Fin juin, la Conférence des grandes écoles et le Service Civique ont signé une convention de partenariat. Le but ? Permettre aux étudiants des grandes écoles (GE) d’effectuer plus facilement une mission sociale et solidaire, notamment durant leur année de césure.
Le Service Civique d'Initiative s'invite sur les bancs des grandes écoles
L’année de césure, qui est en fait une coupure de six mois à un an pendant les études supérieures, permet aux étudiants d’approfondir leur projet professionnel. Quand certains choisissent de réaliser un stage, ou de s’expatrier à la rencontre de nouvelles cultures, de plus en plus se tournent vers le Service Civique.
En 2015, ce dispositif avait déjà été reconnu comme « un motif légitime de césure », qui permet aux jeunes de ne pas être pénalisés dans leur parcours scolaire. Deux ans plus tard, poussé par l’intérêt des étudiants pour l’engagement sociétal, le processus se poursuit pour permettre au Service Civique d’Initiative de prendre place au sein des 216 GE.
À la différence du Service Civique « classique », le Service Civique d’Initiative permet aux étudiants de créer leur propre mission, durant leur année de césure. Sur la base d’un projet de soutien public, les étudiants profitent à la fois du statut de volontaire, d’une formation civique et citoyenne et de l’accompagnement d’un tuteur de leur école. L’intérêt est avant tout d’encourager l’entreprise d’actions au service de la société, tout en encadrant et protégeant les étudiants.
Le Service Civique en résumé
Mis en place en 2010, le Service Civique est une mission citoyenne de six à douze mois qui peut être réalisée dans neuf domaines :
- l’éducation
- la santé
- la solidarité
- les loisirs et la culture
- l’environnement
- le développement international et humanitaire
- les sports
- la mémoire et la citoyenneté
- l’intervention d’urgence en cas de crise
Cette mission est ouverte à tous les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap). Si certaines entreprises offrent la possibilité d’effectuer un service civique, ce dispositif se déroule la plupart du temps en collectivité locale ou en association.
En plus d’effectuer une mission de soutien public, les jeunes qui s’engagent perçoivent des indemnités mensuelles à hauteur de 580,55 €. Autre point positif : 75 % des personnes ayant réalisé un service civique sont employées ou ont repris leurs études moins de six mois après la fin de leur mission (source : service-civique.gouv.fr).
En 2016, le nombre de volontaires en Service Civique s’élevait à 18 000. En 2017, ils sont plus de 200 000. Le service civique a le vent en poupe !