Le service civique représente un atout pour les recruteurs. Voilà ce que dévoile le baromètre 2024 de l’Agence du Service Civique, en partenariat avec CSA et IPSOS, qui met en valeur les compétences acquises par les jeunes volontaires qui réalisent une mission de volontariat.
Cette année, les chiffres sont en hausse : 27 % des DRH ont déjà fait le choix d’embaucher des jeunes ayant réalisé un service civique, dont 14 % à plusieurs reprises. D’ailleurs, parmi eux, plus de 9 sur 10 se disent satisfaits des anciens volontaires qu’ils ont pu recruter.
Au-delà de sa dimension d’engagement citoyen, le dispositif serait donc une véritable passerelle vers le monde professionnel et un créateur de vocations, peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par l’Agence du Service Civique, lundi 9 décembre 2024.
Service civique : un atout pour le CV
Le fait de réaliser une mission de volontariat semble avoir ses avantages, notamment aux yeux des recruteurs. En effet, selon l’étude, 7 recruteurs sur 10 considèrent que cette expérience est un plus sur le curriculum vitae.
Celle-ci mettrait en avant des qualités telles que la capacité à collaborer avec les autres, à respecter les directives, à devenir autonome ou encore à s’adapter. « Le fait que 94 % des DRH interrogés expriment leur satisfaction après avoir recruté un ancien volontaire est un message très positif que la jeunesse nous envoie, traduisant la capacité du service civique à être à la fois un engagement à part entière et un tremplin vers l’emploi », témoigne Nadia Bellaoui, Présidente de l’Agence du Service Civique, dans le communiqué de presse.
Les missions d’engagement civique peuvent aussi être une plus-value pour les entretiens. D’après un directeur des ressources humaines dans le secteur de la production de cosmétiques, le service civique « donne un véritable terrain d’échange » et permet de « comprendre un peu plus la personnalité de la personne, ses valeurs, dans quoi elle s’inscrit. » Barbara Grizelj, DRH de la Croix Rouge, n’en pense pas moins : « Ça donne des opportunités de découverte qui permettent de rebondir, de se projeter sur une formation, une reprise d’activité professionnelle, voire de pouvoir développer l’esprit d’initiative et la capacité à monter des projets. »
Même son de cloche du côté de la jeunesse. Une ancienne volontaire avoue que le service civique permet d’oser et de prendre des risques. Actuellement en poste, la jeune fille n’est pas certaine qu’elle aurait eu le courage de changer de ville pour son premier job. « Le service civique m’a donné des bases solides pour ma carrière, mais surtout, il m’a fait grandir en tant que personne. Je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui sans cette expérience », révèle Cassie Schaeffer dans le communiqué de presse.
©Rapport d’activité de l’Agence du Service Civique
*Le baromètre 2024 repose sur deux études menées en septembre 2024 : sondage CSA auprès de 2 011 jeunes Français (16-25 ans) représentatifs de cette tranche de la population et sondage IPSOS auprès de 401 responsables RH représentatifs des entreprises et organismes de plus de 20 salariés, tous secteurs confondus.