Handicap, perte d’autonomie, vieillissement, difficulté sociale : ces problématiques touchent de nombreuses personnes en France. Tu as de grandes capacités d’écoute et une profonde volonté d’aider les autres ? Pas de doute, tu sauras t’épanouir dans les différents métiers possibles après un DEAES.
Mais au-delà de l’aspect valorisant de ces professions, tu te demandes quel sera ton salaire ? Zoom sur les trois principaux métiers accessibles avec un DEAES et leur rémunération.
Accompagnant éducatif et social
Les missions d’un accompagnant éducatif et social (AES) peuvent sensiblement changer en fonction de sa spécialité, même si l’on retrouve un fil conducteur commun à tous les AES : aider les personnes en difficultés.
Les différents types d’AES
Le champ d’intervention d’un AES dépend de son domaine d’activité :
- L’AES dans la vie à domicile intervient directement chez les personnes pour les aider à maintenir une bonne hygiène de vie, entretenir leur logement ou réaliser des démarches administratives.
- L’AES dans lavie en structure collective se concentre surtout sur l’organisation d’activités afin de maintenir ou développer les capacités et le lien social des personnes accompagnées.
- L’AES dans l’éducation inclusive intervient auprès d’enfants et d’adolescents en situation de handicap afin de faciliter leur scolarité et leur vie sociale.
Le salaire d’un accompagnant éducatif et social
L’accompagnant éducatif et social peut travailler dans le secteur public ou privé et son salaire peut sensiblement varier selon la structure qui l’emploie. Dans le public, il est recruté en milieu scolaire, hospitalier ou médico-social. Son salaire est fixé selon une grille indiciaire. En début de carrière, il correspond à un montant brut annuel de 21 680 euros. Il augmente ensuite tous les ans, jusqu’à atteindre 25 106 euros bruts par an au bout de 12 ans d’ancienneté. Toutefois, en cas de changement de grade, l’évolution du salaire peut aller jusqu’à 28 237 euros bruts annuels, soit 1 872 euros nets par mois, avant impôts.
Dans le privé, l’AES peut être embauché par une entreprise spécialisée dans le service à la personne, un établissement médico-social privé ou une association. Le salaire est librement fixé par chaque employeur. Toutefois, on peut constater une rémunération brute annuelle moyenne de 21 700 euros en début de carrière. Avec quelques années d’expérience, l’AES peut percevoir un salaire brut annuel jusqu’à 30 000 euros - soit 1 989 euros mensuels nets avant impôts.
Aide médico-psychologique
Le point commun entre l’AES et l’aide médico-psychologique ? Ils cherchent à simplifier et améliorer la vie de personnes fragiles ! Ainsi, l’aide médico-psychologique intervient auprès d’enfants ou d’adultes en difficultés pour les soutenir dans leurs gestes quotidiens. Il exerce aussi un rôle clé pour les aider à retrouver du lien social. Enfin, il les accompagne à travers différents jeux et activités afin de stimuler leur mémoire et leurs capacités intellectuelles.
L’environnement de travail d’un aide médico-psychologique
L’aide médico-psychologique peut travailler dans la fonction publique, au sein d’une association ou pour une entreprise privée. Ses compétences peuvent être sollicitées dans un EHPAD, une structure médico-sociale, une clinique, un hôpital, un institut médico-éducatif (IME) ou même un foyer d’hébergement.
Le salaire d’un aide médico-psychologique
Le salaire d’un aide médico-psychologique varie en fonction de son employeur et de son expérience. Dans le public, sa rémunération est définie par une grille indiciaire et évolue selon le grade et l’échelon. Dans sa vie professionnelle, chaque salarié du secteur public évolue d’échelon en échelon en fonction de l’ancienneté et de grade en grade avec des formations, de l’ancienneté ou une reconnaissance du mérite. Dans le public, le salaire de l’aide médico-psychologique peut donc aller de 21 680 euros bruts par an en début de carrière à 28 237 euros bruts par an (1 872€ net par mois) pour le dernier échelon du dernier grade.
Dans le privé, le salaire annuel brut moyen constaté s’élève à 24 000 euros. Toutefois, un débutant tout droit sorti du DEAES perçoit plutôt un salaire de 22 000 euros bruts par an. Ce qui représente 1 459 euros nets par mois avant impôts.
Auxiliaire de vie sociale
Pour les personnes vulnérables, la vie quotidienne est semée d’embûches. Se laver, s’habiller, faire ses courses, se nourrir, tout cela te paraît naturel ? Eh bien, c’est une autre paire de manches pour les personnes en situation de handicap, en détresse psychologique ou en perte d’autonomie. Mais heureusement, l’auxiliaire de vie sociale est là pour les aider dans ces différentes étapes.
Généralement embauché par une structure spécialisée dans les services d’aide à domicile, l’auxiliaire de vie sociale qui commence sa carrière perçoit un salaire annuel brut moyen de 21 000 euros. Avec quelques années d’ancienneté, ce salaire peut rapidement évoluer jusqu’à 24 000 euros bruts par an. Et en fin de carrière, un auxiliaire de vie sociale peut prétendre à une rémunération annuelle brute de 27 000 euros (1 790 euros nets par mois).
Dans la plupart des métiers de l’accompagnement médico-social, on peut constater un niveau de salaire annuel brut moyen aux alentours de 25 000 euros (soit 1 657 euros par mois). Cependant, cette rémunération est généralement complétée par des primes, notamment dues au travail le week-end, le soir et les jours fériés. Mais au-delà du niveau de salaire, ces professions sont portées par un marché de l’emploi très dynamique. Avec ton DEAES en poche, tu as tout pour bâtir une carrière qui te correspond !