L’heure est au bilan. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche révèle les chiffres de la procédure 2024 de la plateforme Mon Master, dont le processus de candidature s’est achevé le 15 septembre dernier.
Tandis que le dispositif gouvernemental a été lancé pour la première fois l’an dernier, le ministère dresse un bilan positif pour cette année. En effet, sur les 191 700 candidats éligibles et inscrits pour intégrer une première année de master à la rentrée 2024, 164 000 d’entre eux ont reçu au moins une proposition d’affectation (85,7 %). Un chiffre en hausse par rapport à 2023 (+ 6 points).
Plusieurs candidats reçus avec l’arrivée de la phase complémentaire
L’édition 2024 de Mon Master a été ponctuée par des améliorations, suite à la première année « test » qui a connu plusieurs dysfonctionnements. Parmi les ajustements opérés cette année, le calendrier de la procédure a été resserré. Par rapport à 2023, le dépôt des candidatures a été avancé d’un mois et la phase principale s’est déroulée trois semaines en avance, afin que les étudiants puissent connaître leurs résultats plus rapidement.
Mais la nouveauté phare de l’année 2024 du dispositif reste la mise en place dela phase complémentaire en juin et juillet. Une seconde chance, nécessaire pour les étudiants qui n’ont pas reçu de proposition d’admission à l’issue de la phase principale.
Cette phase complémentaire a permis, selon le ministère de l’Enseignement, à près de 13 000 candidats de bénéficier d’une affectation en master, soit environ 12 % d’entre eux.
Mon Master : quelles évolutions pour 2025 ?
Avant de lancer sa troisième édition, le ministère souhaite procéder à de nouveaux aménagements pour la session 2025. « Tout comme l’an dernier, des concertations ont été organisées à l’issue de la campagne 2024, afin de recueillir les retours d’expérience des différentes parties prenantes et d’identifier les ajustements du dispositif », apprend-on dans un communiqué.
Ainsi, parmi les annonces du MESR, le ministère préconise une refonte du portail d’information de Mon Master, afin « d’assurer un parcours plus fluide du candidat entre module d’information et module de candidature ». Avec l’objectif d’offrir une meilleure lisibilité pour les candidats, l’offre de master sur la plateforme sera présentée « non plus par mentions, mais au niveau de chaque formation ouverte à la candidature ».
Le ministère de l’Enseignement supérieur souhaite également engager une réflexion sur les modalités de recrutement via la formation en alternance. L’objectif ? Prendre en compte à la fois les résultats académiques des candidats ainsi que « leur capacité » à décrocher un contrat pro ou d’apprentissage avec une entreprise.
Ces profils de futurs apprentis vont disposer « de nouvelles informations durant la procédure de recrutement, afin de suivre en temps réel l’évolution du remplissage des formations dans lesquelles ils auront candidaté », peut-on lire dans le communiqué.