Derrière chaque étudiant qui pousse la porte d’un nouvel établissement, il y a une histoire, une passion et une ambition qui se dessinent. C’est d’autant plus vrai pour ceux qui, après une première déception dans leur orientation, désirent rebondir pour mieux s’épanouir.
À son arrivée à l’ISCOM Paris dans le cadre de la rentrée décalée en janvier, Sofia, 18 ans, a découvert un environnement dynamique où elle a pu prendre ses marques. Après l’obtention de son bac général, celle-ci a intégré la première année directement en janvier, avec un rythme très soutenu.
Curieuse et appliquée, Sofia a rapidement trouvé sa place au sein de sa promotion, appréciant autant les échanges avec ses camarades que la diversité des projets proposés. Au fil des semaines, elle explore les différentes facettes des métiers de la communication.
Quel a été ton parcours avant d’intégrer l’ISCOM et pourquoi avoir choisi de réaliser une rentrée décalée ?
Avant la communication, j’ai suivi un parcours scientifique. J’ai commencé par une première année en Parcours d’accès spécifique santé (PASS), mais ça ne m’a pas plu à cause du bachotage intense et du manque d’ouverture.
Ensuite, j’ai tenté une licence de biologie, pensant y trouver plus de pratique et de projets. Finalement, j’ai compris que ce sont les sciences elles-mêmes qui ne me convenaient pas. J’ai choisi une rentrée décalée en communication, car je ne voulais pas attendre septembre 2025 pour reprendre les cours et ne pas perdre une année.
Qu’est-ce qui te plaît dans la communication ?
Je voulais un cursus professionnalisant qui me permette d’être rapidement dans le monde de l’entreprise. J’aime échanger, créer des projets et travailler sur des idées. La communication correspondait parfaitement à mes attentes, notamment pour l’aspect créatif et l’ouverture aux langues et aux cultures internationales.
L’ISCOM propose une approche généraliste de la communication, contrairement à d’autres écoles qui sont plus spécialisées dès le début. Lors des journées portes ouvertes, j’ai trouvé que l’école offrait un programme plus complet avec des stages dès la première année et une vision globale du domaine.
Je suis très attirée par la stratégie de communication, car j’aime analyser et comprendre ce qui fonctionne auprès des consommateurs. J’aime aussi l’aspect international, notamment découvrir comment la communication et le marketing sont perçus en Espagne, un pays qui m’attire beaucoup.
As-tu été soutenue par tes proches dans ton changement d’orientation ?
Tout à fait. Ma famille m’a beaucoup soutenue, notamment ma mère qui m’a accompagnée aux JPO et m’a aidée à faire des recherches. Ma sœur, qui a suivi un parcours professionnalisant, m’a aussi conseillé, tout comme mon père. Mes amis ont également été un grand soutien, car beaucoup d’entre eux étaient dans des situations similaires après des études de santé.
Penses-tu que commencer les cours en janvier, trois mois et demi après tes camarades en rentrée classique, est plus difficile ?
Oui, c’est un vrai challenge. Les journées sont très longues, avec des cours denses, et il faut rattraper en quelques mois tout ce que les étudiants de septembre ont déjà vu. Mais on est bien accompagnés, que ce soit par les professeurs ou les autres étudiants, donc ça reste faisable.
Comment as-tu trouvé l’accueil de tes camarades ?
L’accueil a été très satisfaisant. Dans la classe, l’ambiance est très cool. On essaie de s’entendre, car on est tous dans une situation similaire et cela renforce les liens entre nous. Ce qui m’a marquée, c’est l’ambiance calme et apaisante dès le premier jour. À chaque fois que j’entre dans l’école, j’ai envie de travailler, de faire des recherches. Les lieux sont inspirants, ce qui favorise la créativité et l’échange.
On réalise qu’il va y avoir des moments de rush notamment dans les semaines intensives et des examens. Mais on se dit que si on réussit à finir cette année très condensée, on aura réalisé un défi que peu de personnes ont expérimenté.
Que penses-tu des équipements et des ressources de ton école ?
Les équipements sont très bien. On a des outils performants comme Teams, et des logiciels de Publication assistée par ordinateur (PAO) comme Adobe Illustrator, Photoshop ou InDesign. L’école est bien équipée pour travailler sur des projets créatifs. Il y a aussi des rappels pratiques sur des outils comme Word et Excel, ce qui est vraiment utile.
Préfères-tu travailler seule ou en équipe ? Comment se passent les travaux en groupe à l’ISCOM ?
Je préfère travailler en équipe. La répartition du travail rend les choses plus faciles, et on a plus de soutien. Même si parfois j’aime aussi travailler seule, l’ambiance de groupe à l’ISCOM est vraiment appréciable. Les travaux en groupe sont vraiment très formateurs. On a l’occasion de se découvrir à travers les projets. Par exemple, lors d’un cours en Culture Digitale, on devait présenter un projet à l’oral. On s’est réparti les tâches de manière fluide, tout en s’entraidant et en apportant nos idées.
Quelles valeurs te semblent essentielles dans le domaine de la communication ?
L’écoute, le partage et l’échange sont des valeurs essentielles. En communication, il faut savoir écouter les autres avant d’exprimer ses propres idées. Il est aussi important d’être créatif et d’avoir un esprit critique. À l’ISCOM, il y a aussi une réelle ouverture d’esprit, tant avec les professeurs qu’avec les intervenants. Tout le monde est très accessible, et la bienveillance est présente dans l’accueil et la communication.
Comment est-ce que tu comptes concilier tes études et ta vie personnelle ?
J’ai été habitué avec la PASS à avoir très peu de temps libre, donc le rush de la rentrée décalée ne fait pas peur. Je continue à faire du sport à côté parce que je pratique à temps partiel du badminton. Puis, j’arrive à voir mes amis du lycée en parallèle et on s’organise des petits moments quand j’ai des heures de trous dans la journée. J’essaie de prendre le temps pour moi, car c’est important.
As-tu déjà entamé tes recherches de stage pour la fin d’année ?
J’ai commencé à réfléchir en amont de ma rentrée décalée sur mes idées de stage, car on doit en réaliser un qui dure deux mois pour valider notre première année. Un mois après le début des cours, je me suis inscrite sur une plateforme de l’ISCOM avec l’aide de la référente de stage. On a pu bénéficier de cours pour apprendre à bien rédiger son CV et sa lettre de motivation. Aujourd’hui, j’ai déposé des CV autour de l’école, dans des agences de communication
J’ai aussi créé mon compte LinkedIn et parcouru des offres d’emploi sur des listes comme HelloWork où je peux déposer directement mon CV. La fin d’année arrive très vite, c’est pour cette raison que j’ai d’ores et déjà entamé mes recherches.