Fondée en 1897, l’école de commerce de Montpellier, reconnue internationalement, tente de consolider sa singularité et de promouvoir ses valeurs à travers une nouvelle direction et un nouveau plan stratégique pour les cinq prochaines années.
« Nous sommes une école qui œuvre pour l’intérêt de la société. », affirme Bruno Ducasse. Pour preuve, MBS est la première école à avoir obtenu le label « Diversité » et est actuellement engagée dans le label DDRS (Développement Durable et Responsabilité Sociétale), afin de mobiliser aussi bien les entreprises que les étudiants et leurs familles.
Découvrez le classement 2020 des meilleures écoles de commerce françaises !
Arrivé au mois de mai dernier, le nouveau directeur général de MBS n’a jamais perdu de vue l’école dont il est sorti diplômé il y a plusieurs années. Très attaché à « l’ADN » de MBS, Bruno Ducasse s’est engagé et a élaboré, avec l’aide de la gouvernance, de plus de 100 collaborateurs et des associations d’alumnis, les grandes étapes de l’avenir de cette école de commerce très réputée.
Un nouveau campus qui répond aux normes de l’écologie pour 2023
Fini l’ancien Campus de Montpellier, présent depuis des années, place au nouveau Éco-Campus prévu pour 2023.
Situé dans LE futur quartier éco-numérique de Montpellier, à deux pas de la halle French Tech, de la gare LGV et de l'aéroport international, ce projet de nouveau campus incarnera toutes les valeurs qui représentent l’école de commerce française, dont l’éco-responsabilité, selon Bruno Ducasse.
Avec 92 millions d’investissements, MBS mise tout sur ses nouveaux bâtiments de 20 000 m² d’énergie positive. L’objectif de l’éco-campus ? Produire plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Financé par le conseil régional, la banque des territoires, des subventions et MBS, le nouveau campus sera construit avec des matériaux durables et aura une capacité d’accueil de 5000 étudiants.
De plus, 400 offres d’emplois seront disponibles.
Ce nouveau campus a pour objectif d’améliorer le fonctionnement interne de MBS, d’accompagner les étudiants engagés dans de nouvelles actions, mais aussi de mesurer son impact en matière d’environnement sur son territoire.
Une nouvelle pédagogie basée sur la RSE
Une des nombreuses ambitions de l’école de commerce française est de mettre en place des parcours qui permettent de sensibiliser les jeunes et leur famille aux études de commerce.
Pour cela, MBS va faciliter l'accès aux étudiants à des conférences pour qu’ils aient plus de connaissances en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), ainsi qu’élaborer des cours centrés sur cette discipline.
Les enseignements seront donc intensifiés et les projets menés par les étudiants devront être en accord avec le domaine de la RSE (diversité, développement durable…).
D'ailleurs, 25 % de leur recherche est déjà liée à la RSE.
De plus, des ateliers (mise en situation, challenges…) animés par des alumnis, entreprises et enseignants pour avancer dans le phénomène de transition économique responsable seront instaurés.
Afin d’accentuer cette action de sensibilisation, MBS va mettre en place le « Plan BEST » et de nouveaux cursus.
- Le Plan BEST (Business Environmental et Social Transition) est un domaine d’enseignements qui prépare les étudiants à être les leaders de cette transition environnementale et sociétale. Il sera constitué de nouveaux programmes, en phase avec ce que recherchent généralement les étudiants : des emplois qui prennent en compte la RSE.
- Les nouveaux cursus : un parcours Bachelor, des Msc et des Masters spécialisés qui prendront en compte le côté management et transition responsable.
En outre, l’école a en tête l’idée de recruter 50 profils d’enseignants chercheurs pour nourrir les nouveaux enseignements. Ainsi, les étudiants se développeraient dans un cadre plus responsable et pourront promouvoir cette diversité face aux entreprises, souvent séduites par ces valeurs.
La diversité « make the difference »
Avec la mise en place de nouveaux programmes fondée sur la RSE, MBS annonce sa volonté de réaffirmer son engagement en matière de diversité et d’ouverture sociale. Pour cela, l’alternance et les aides financières comme les bourses vont être au cœur de leurs préoccupations.
Découvrez l’interview de Marine, qui explique pourquoi elle a choisi Montpellier Business School !
L’alternance, un bon moyen de financement
Un des objectifs de Montpellier Business School est aussi d’augmenter le nombre d’étudiants en alternance au sein de ses formations. Aujourd’hui, ils sont 1500 sur 3700, soit un peu plus de 40 % à être en alternance.
Par ailleurs, 29 % des alternants sont issus de classe sociale modeste, « une moyenne bien plus élevée que celle des autres écoles de commerce, qui se situent entre 13 et 15 % », affirme le directeur de l'école. Le but d’ici 2025, est de faire passer ce chiffre à 35 %.
En réalité, l’alternance est un excellent moyen de financement lorsque les étudiants n'ont pas les moyens de suivre des formations en école de commerce. Au-delà d’être dispensé des frais de scolarité, qui varient entre 8000 et 13 000 euros l'année, l’entreprise qui accueille l’étudiant lui verse également un salaire.
L’alternance est donc une façon plus simple de financer ses études, étant donné que l’obtention des aides types bourse est plus compliquée.
Intensifier la politique de bourse
Depuis plus de 10 ans, MBS dédie environ 15 millions d’euros aux bourses, qui sont un autre moyen de financement possible lorsque l’étudiant issu d’une famille à faibles revenus ne trouve pas d’alternance ou qu’il vient de l’étranger.
Accueillant énormément d’étudiants internationaux, l’école de commerce française se doit d’améliorer sa politique de bourse pour favoriser ce type de profil et que tous aient le droit à la formation.
De ce fait, MBS a mis en place des bourses qui financent à la fois la scolarité de l’étudiant, mais aussi ses frais de vie sur deux ou trois années. Néanmoins, ces dispositifs restent extrêmement sélectifs. En effet, l’école étudie attentivement les critères sociaux et académiques des étudiants qui déposent leur dossier.
En somme, pour y avoir le droit, il faut être très bon à l’école et avoir des difficultés financières.
Enfin, il existe également d’autres types de bourses, qui couvrent seulement une partie de la scolarité de l’étudiant par exemple.
Axe 3 : Accroître son empreinte 🌳3 atouts pour cet objectif :▶️ un éco-campus à Montpellier en 2023.▶️ une présence internationale sur 3 continents. 🌎▶️ le développement de l’Executive Education et de la collaboration avec le site universitaire de Montpellier. pic.twitter.com/r1j7S62kzN
— Montpellier Business School (@Montpellier_BS) March 4, 2020
Une volonté de renforcer son positionnement à l’International
Le directeur général de MBS assume, « être présent au niveau international est une nécessité concurrentielle ».
Disposant d’un campus en Afrique, plus précisément à Dakar, où l’ouverture d’un Bachelor est prévue pour la rentrée prochaine, la perspective d’un développement en Asie et en Amérique est en cours.
Le but n’est pas obligatoirement de créer de nouveaux campus, mais d’implanter des programmes délocalisés, en partenariat avec les universités des pays concernés.
Ces derniers ne sont d’ailleurs pas choisis de façon aléatoire. Selon Bruno Ducasse, ils doivent « être en lien avec l’ADN de MBS ».
D’autre part, le choix de ces pays porte également sur leur besoin en formation. C’est-à-dire que MBS aura tendance à aider des territoires qui ont besoin de développer leur éducation et d’intensifier le recrutement d’étudiants.
En outre, l'établissement montpelliérain prétend également développer des partenariats avec des entreprises à l’international. L’objectif est de s’engager avec 10 entreprises dans les 5 prochaines années.
Enfin, MBS a l'intention de recruter toujours plus de professeurs étrangers, afin d’avoir une réelle diversité culturelle. Cette dernière est accentuée par la présence de 23 % d’étudiants étrangers au sein de l’école, l’objectif étant d’atteindre les 30 % d’ici 2025.
Les principaux objectifs de MBS
Au projet d'innovation pédagogique, de création d'un nouveau campus et d'offres d'emplois, s'ajoutent également la volonté de passer de 45 à 60 millions d'euros de CA, d'accueillir 5000 étudiants, dont 30 % d'internationaux, d'avoir 60 %d’ERCS (étudiants répondant aux critères sociaux) au sein du PGE et d'atteindre 92 % de taux d’insertion.
Pour résumer, Montpellier Business School souhaite dorénavant faire la différence, en misant leurs enseignements sur la RSE et en accompagnant les diplômés dans leur démarche d’acteur économique responsable. Un plan ambitieux, mais à la portée de l’école de commerce !
