Ils s’appellent Noé, Ysiatis et Diana. Les deux premiers entament leur carrière dans le secteur de la banque de l’assurance avec leur bac+3 en poche, tandis que la dernière vient de décrocher son master 2 en Management Digital et Retail Banking.
Tous trois ont choisi la voie de l’alternance pour découvrir les rudiments de leur futur métier grâce au CFA Difcam, un établissement dédié aux métiers de la banque et des assurances qui propose des formations en partenariat avec d’autres structures (écoles, universités, IUT et IAE). À travers leurs expériences se dessine un parcours exigeant, mais riche, entre ambition professionnelle, montée en compétences et adaptation avec le marché du travail.
Des parcours différents, mais une même volonté de réussir
Ils ont des histoires différentes, mais un point commun : pour apprendre vraiment, il faut vivre le métier de l’intérieur. Les jeunes diplômés ont découvert le CFA Difcam à l’occasion d’une intervention dans leur établissement d’origine. « La banque m’avait toujours attirée. Quand le directeur est venu présenter la formation, j’ai trouvé que ça avait l’air très formateur, ce qui a été le cas », explique Ysiatis. L’étudiante, qui était en BTS dans un lycée partenaire du CFA à Soissons, a choisi de poursuivre en Bachelor Conseiller Clientèle des Particuliers en Banque Assurance en alternance.
Même constat du côté de ses camarades : « J’ai opté pour un BTS Gestion de la PME à Nancy. J’ai beaucoup apprécié ce mode de scolarité et je voulais continuer dans la banque et la finance », confie Noé. « C’est là que j’ai rencontré le responsable de la licence pro Banque-Assurance du CFA Difcam qui m’a proposé une opportunité en tant que conseiller clientèle Crédit Mutuel ».
Quant à Diana, elle voulait aussi suivre ses études en alternance, pour être au plus près du terrain. Celle-ci a opté pour une première année de master en Banque-Assurance suivie d’une deuxième année pour se spécialiser en Management Digital et Retail Banking. « On m’a naturellement orienté vers le CFA Difcam et ce qui m’a plu avec eux, c’est le suivi ! J’avais une référente très présente pour répondre à mes questions. On se sent vraiment soutenus », abonde-t-elle.
CFA Difcam : des formations diplômantes du BTS au master L’établissement propose des cursus, accessibles en initial ou en alternance, du post-bac au master, dans toute la France.
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L’entreprise : un terrain de jeu aux multiples défis
Lorsqu’il fait ses premiers pas dans le monde professionnel, Noé n’échappe pas aux doutes. « Au début, j’avais peur de dire une bêtise et de ne pas être à la hauteur », confie-t-il. Pour gagner en confiance, il commence par l’observation. « J’ai demandé à mes collègues d’être présents à mes premiers rendez-vous clients. J’écoutais, je prenais des notes, je posais des questions après », poursuit-il. Peu à peu, l’appréhension laisse place à l’assurance. Il co-anime les premiers entretiens, prend ses marques, jusqu’à mener ses rendez-vous clients en toute autonomie.
Grâce à son apprentissage, Ysiatis a gagné en assurance et en aisance relationnelle. « Ce que j’apprécie le plus, c’est la responsabilité qu’on me confie. Ma tutrice m’a mise en autonomie sur un portefeuille : je prends les décisions, je gère les clients et c’est très enrichissant », souligne l’étudiante en bachelor. Elle prend des décisions, accompagne les clients, s’affirme dans son rôle. Des bénéfices se ressentent aussi sur le plan personnel : « J’étais assez timide avant. Aujourd’hui, je vais beaucoup plus facilement vers les gens », se réjouit-elle.
Des synergies entre la formation et les réalités du métier
En optant pour la formation en alternance, les étudiants évoquent un rythme exigeant. Pour les bachelors, une semaine de cours par mois (dont une partie en e-learning). En master, le rythme est de trois semaines en entreprise, puis trois semaines en cours. « On prépare les cours chez nous, puis on les approfondit ensuite en classe avec des mises en situations concrètes », explique Ysiatis.
La richesse de la formation tient aussi à la diversité des intervenants. Selon Diana, la moitié des cours étaient assurés par des enseignants académiques, mais ce sont surtout les professionnels du secteur qui l’ont marqué. « On avait des directeurs, des conseillers bancaires ou du patrimoine. On était en prise directe avec les réalités du terrain, tant sur les compétences techniques comme la négociation que sur le savoir-être », précise-t-elle.
En cours, les étudiants sont régulièrement confrontés à des mises en situation concrètes qui leur permettent d’appliquer directement les connaissances théoriques. « En cours d’analyse des données financières, on a travaillé sur un vrai dossier en donnant notre avis et en proposant des analyses », raconte Diana. « Plus tard, notre formateur nous a révélé que c’était en fait une entreprise qu’il a accompagnée au lancement. C’était très valorisant de savoir qu’on avait contribué à quelque chose de concret ».
Pour valider son bac+3, Noé a dû rédiger une soutenance et réaliser une action commerciale. « J’ai choisi de cibler les parents dont les enfants n’étaient pas encore clients, pour leur proposer des offres adaptées : comptes, cartes, tirelires… », raconte-t-il. Grâce à ses enseignements et son expérience pro, ce dernier a pu réussir son objectif. « Sur 100 propositions, 40 ont abouti à une vente ou à la conclusion d’un contrat. Ça m’a vraiment rendu fier, mes responsables étaient contents, et ça m’a conforté dans ma légitimité dans ce métier », se réjouit-il.
Avec leur précieux sésame en poche, Ysiatis, Noé et Diana ont pu décrocher une offre en CDI dans leur entreprise d’accueil, grâce à leurs compétences acquises au cours de leur apprentissage. À ceux qui auraient des doutes pendant leur formation, ils conseillent de ne pas rester en retrait. « N’hésitez pas à poser des questions, à vous rendre disponible, à montrer que vous êtes motivé. Même si vous faites des erreurs, ce n’est pas grave : c’est comme ça qu’on apprend », encourage Noé, avant de rappeler l’essentiel, selon lui : « il faut être curieux et s’intéresser ».
« L’alternance, ce n’est pas juste un diplôme : c’est de l’expérience, un salaire, un réseau, une confiance en soi », conclut Diana. « À la fin, on n’a pas juste appris des choses, on est déjà dans le métier et on a des perspectives de carrières intéressantes ».