La possibilité de réaliser votre formation à distance s’offre à vous, mais vous n’êtes pas sûr d’y faire un carton plein ? Ce mode de scolarité présente de nombreux avantages. En revanche, il renferme aussi de nombreux pièges. Mais ce n’est rien d’insurmontable : il suffit d’adopter de bonnes habitudes. Jeune étudiant, demandeur d’emploi, professionnel en poste ou en reconversion, Diplomeo vous donne les meilleurs conseils pour réussir vos études à distance !
Rappel des différents formats du distanciel
Individuelles ou collectives, les formations à distance présentent plusieurs types d’organisation :
- en asynchrone avec une autonomie totale de l’apprenant sur son calendrier d’apprentissage
- en synchrone avec des sessions programmées de cours en ligne
- en ligne avec l’accompagnement d’une équipe pédagogique
- en e-learning intégral sans interaction avec une équipe pédagogique
- en blended-learning, avec des cours en présentiel et des cours en distanciel
Pas de jaloux, les conseils qui suivent sont valables pour tous les formats cités !
S’organiser et travailler régulièrement
Dans un cas comme dans un autre, le maître mot est l’organisation, d’autant plus si l’ensemble des ressources de cours sont déjà disponibles en ligne et que c’est à vous d’établir votre propre calendrier d’apprentissage. Ne vous laissez pas submerger par tout le contenu.
Vous devez établir un emploi du temps et vous fixer des objectifs atteignables. Et ce, dès le début de votre formation. N’attendez pas d’être sous l’eau pour commencer à prendre de bonnes habitudes.
Selon le format en ligne de votre cursus, vous pouvez définir plusieurs éléments :
- le temps alloué par jour et dans la semaine au suivi des cours
- le temps consacré par jour et dans la semaine à la préparation d’un examen ou devoir à rendre
- les phases de formation en entreprise si vous êtes en alternance ou en poste
- les périodes consacrées à vos activités de loisirs dans la semaine
- les plages horaires dédiées aux tâches importantes quotidiennes
Un des risques du distanciel est la procrastination. Il ne s’agit pas de faire aujourd’hui la totalité de ce que vous pouvez faire demain. En revanche, il s’agit d’éviter l’avalanche de travail en révisant un petit peu chaque jour. En procédant ainsi, vous assimilerez mieux les connaissances. Profitez donc de la flexibilité que vous offre ce format en prenant de l’avance ! N’oubliez pas non plus de prévoir du temps libre.
S’octroyer des pauses
Votre capacité à pouvoir vous dégager du temps libre témoigne d’une bonne organisation. Il est primordial que vous équilibriez votre temps de travail et votre vie personnelle. Ainsi ressourcé, vous serez plus à même de travailler efficacement et avec du plaisir. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les pauses vous aident à vous concentrer !
Si vous êtes à huis clos, n’hésitez pas à changer de pièce, à aérer votre espace ou même à sortir un peu pendant vos pauses. Ce sont des moments qui doivent se distinguer de vos périodes productives.
Il existe plusieurs modèles de gestion du temps. Par exemple, parmi les plus populaires, on compte la méthode Pomodoro. Celle-ci consiste à alterner entre périodes de travail de 25 minutes et périodes de pause de 5 minutes. Passé la quatrième session de travail, vous pouvez établir des temps de pause plus longs, entre 15 et 30 minutes.
Un autre modèle est celui des 52 minutes de travail et 17 minutes de pause. Il est le résultat d’une étude réalisée par la société Desktime. Il préconise une plus longue période de concentration par rapport à la méthode Pomodoro.
Le mieux est que vous testiez différentes méthodes de gestion du temps pour voir laquelle vous correspond le mieux. Tout le monde n’a pas les mêmes capacités de concentration. La nature de vos tâches peut également faire pencher la balance plus en faveur d’un modèle que l’autre. Si aucun ne vous correspond vraiment, vous pouvez en concevoir un qui sera personnalisé et le faire évoluer selon votre emploi du temps.
S’aménager un espace de travail adapté
L’organisation et l’autonomie peuvent ne pas suffire. Un espace propice au travail représente aussi une des clés de réussite pour le distanciel.
La règle d’or : bannir le travail au lit ! En effet, votre lit n’est pas l’espace de travail le plus adapté. Même s’il est confortable, préférez une position assise avec une table. Il en va aussi de la santé de votre dos et de votre nuque.
Par ailleurs, la discipline va de pair avec un bon environnement de travail. En effet, c’est à vous de vous tenir éloigner des sources de distraction. Pourtant, si vous étudiez chez vous, elles peuvent être très proches et nombreuses. Faites au mieux !
L’idéal est que vous vous isoliez du bruit et des autres sources de déconcentration. Si votre domicile est sujet aux nuisances sonores, pourquoi ne pas vous rendre dans un espace de coworking ou dans une bibliothèque ? Si ce n’est pas votre tasse de thé et que vous préférez rester chez vous, alors prévenez avec courtoisie votre entourage. Les personnes avec qui vous vivez ou vos voisins sauront que vous avez besoin de concentration durant vos périodes dédiées au cours.
Pour des conditions optimales, n’oubliez pas de vérifier que vous avez à disposition tout l’équipement nécessaire au suivi d’une formation à distance : connexion internet, objets connectés, etc.
Maintenir le contact avec les autres apprenants
S’isoler du bruit, oui, mais s’isoler des autres, non. L’un des pièges du distanciel est de s’ostraciser. Or, ce n’est bon ni pour le moral ni pour l’apprentissage.
Depuis la COVID-19, les formats des cours à distance se sont perfectionnés. Désormais, la plupart des cursus disposent de plateformes sur lesquelles les apprenants peuvent échanger. Forums, messageries, réseau social interne, les outils sont nombreux.
D’une part, échanger avec les autres apprenants vous aidera à rester motivé. De l’autre, c’est toujours l’occasion d’éclaircir des points que vous n’aurez pas bien compris. À noter tout de même que les formateurs doivent rester vos interlocuteurs privilégiés dans ce cas-là.
Oser demander de l’aide aux formateurs
Si distanciel rime avec autonomie, autonomie ne rime pas avec inertie. Vous êtes dans l’impasse ? Un module vous pose problème ? N’attendez pas. Si vous pouvez entrer en contact avec l’équipe pédagogique, faites-le. Elle est là pour ça.
Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas physiquement au même endroit que les formateurs ne peuvent pas vous accompagner. Ils sont là pour répondre à vos questions. Selon les formations, vous pouvez même disposer d’une aide individuelle, avec un référent ou un professeur tuteur.
L’objectif des formations à distance n’est pas de vous pénaliser. Elles sont faites pour favoriser vos possibilités d’apprentissage selon vos disponibilités et contraintes. Les formations sérieuses sont nombreuses et prévoient un suivi des apprenants.
Garder en tête ses objectifs
Les yeux rivés sur votre écran, à cran entre quatre murs… Ce n’est pas toujours évident de se projeter avec le distanciel. Pour acquérir de nouvelles compétences, entamer une reconversion professionnelle ou bien poursuivre sa formation initiale, les objectifs que peut servir le distanciel sont nombreux.
Que la formation à distance que vous avez choisie soit diplômante ou qualifiante, vos efforts seront récompensés et votre employabilité optimisée. Ce type de cursus est pensé pour vous former à votre rythme, selon vos besoins. Il est aussi compatible avec l’alternance.
De plus, à l’issue de votre formation, vous pourrez mettre en avant plusieurs compétences sur votre CV ou en entretien d’embauche : organisation, rigueur, autonomie, etc.
Alors, vous voilà paré pour aborder votre formation à distance dans des conditions optimales !
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