Le 15 septembre, le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur entrera en vigueur. L’objectif : faciliter la création d’entreprises chez les plus jeunes, tout en leur permettant de poursuivre leurs études.
Alors que le chômage chez les jeunes est en hausse, nombreux sont ceux qui voient en l’entrepreneuriat la meilleure des solutions. Solution miracle ou non, le gouvernement souhaite plus que jamais encourager les étudiants à entreprendre. Déjà mis en place par Geneviève Fioraso lors du plan en faveur de l’entrepreneuriat il y a quelques mois, le statut d’étudiant entrepreneur devrait permettre à tous les étudiants ou jeunes diplômés âgés dactu-statut-etudiant-entrepreneure moins de 28 ans de monter leur entreprise.
Pour pouvoir en bénéficier, les étudiants devront alors présenter leur projet entrepreneurial à la commission PEPITE (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat). Selon le plan en faveur de l’entrepreneuriat, une trentaine de Pôles devraient voir le jour au cours des trois prochaines années. Ce statut permettra également aux jeunes entrepreneurs d’être encadrés par deux tuteurs, un pédagogique et un chef d’entreprise. Ils seront alors assistés tout au long de la phase de réflexion, mais également lors du démarrage de leur activité. Les entrepreneurs de demain seront également récompensés grâce à la création d’un prix « Tremplin Entrepreneurtiat Étudiant » qui apportera aux gagnants un soutien financier de taille.
Apprendre à entreprendre
En parallèle, les établissements de l’enseignement supérieur surfent sur la vague de l’entrepreneuriat. Les écoles sont de plus en plus nombreuses à proposer des formations en entrepreneuriat de types Masters, Masters Spécialisés et MBA. Ces formations permettent de développer des compétences entrepreneuriales tout en se construisant un projet de création voire de reprise d’entreprise. Elles apportent toutes les connaissances nécessaires pour apprendre à bâtir sa stratégie, mais également à asseoir sa fonction de dirigeant.