La signature d’une convention de stage ou d’un contrat d’alternance sont des passages obligés pour de nombreux étudiants chaque année. Ils sont aussi nombreux à démarrer cette nouvelle expérience au mois de novembre. À cette occasion, Seekube — une plateforme spécialisée dans la mise en place d’évènements virtuels de recrutement — a publié les résultats de son enquête sur le sujet.
Comment les étudiants perçoivent-ils leur quête de stage ou d’alternance ? Quelles difficultés doivent-ils affronter ? Quels outils utilisent-ils pour trouver la bonne entreprise ? Autant de questions auxquelles Seekube a tenté de répondre. Diplomeo revient sur les chiffres clés de l’enquête !
La recherche de stage et d’alternance : une période fastidieuse pour les étudiants
La signature d’un contrat d’alternance ou d’une convention de stage s’avère un travail de longue haleine pour la majorité des étudiants. 7 sondés sur 10 (69 %) jugent cette période compliquée. 25 % de cet échantillon iraient même jusqu’à la qualifier de « très difficile ».
Quelle est la différence entre une convention et un contrat ?
Et pour cause, plus de la moitié des étudiants interrogés ont dû envoyer de nombreuses candidatures avant de trouver une entreprise d’accueil. 52 % du panel déclarent avoir envoyé au moins 20 candidatures avant de pouvoir signer un contrat. Ils sont 25 % à avoir postulé entre 10 et 20 fois.
La difficulté de la recherche ne se reflète pas seulement dans la quantité de CV envoyés, mais également dans la durée. Parmi les étudiants sondés, 38 % déclarent mettre plus de 3 mois avant de trouver une entreprise d’accueil. Ils sont 26 % à passer entre 2 et 3 mois à postuler avant de signer un contrat et 25 % à passer entre 1 et 2 mois. Trouver son opportunité en moins d’un mois ? Seulement 11 % du panel y parviennent.
Le réseau : pierre angulaire au moment de trouver une opportunité
L’enquête publiée par Seekube révèle également l’importance du réseau professionnel pour trouver une opportunité plus facilement. 35 % des étudiants interrogés indiquent être parvenu à décrocher une alternance ou un stage grâce à leurs contacts. Ce chiffre joue des coudes avec la performance des sites d’offres d’emploi : 30,5 % des sondés, eux, déclarent avoir trouvé leur opportunité grâce à ces derniers.
Par ailleurs, les sites d’offres d’emploi restent des outils de confiance pour la majorité des étudiants en quête de stage et d’alternance. Ils sont 77 % à les utiliser dans le but de trouver une entreprise d’accueil.
La candidature spontanée n’est pas en reste ! Ce n’est pas moins de 10 % du panel qui révèlent avoir accédé au statut de stagiaire ou d’alternant grâce à cette pratique.
En parallèle de ces outils de recherche, les étudiants souhaitent davantage d’accompagnement de la part de leur établissement de formation. Parmi les étudiants sondés, 65 % ne se sentent pas suffisamment soutenus dans leur recherche. Parmi ceux-là, 24 % estiment même être totalement démunis.
Des efforts récompensés
La recherche de contrat n’est pas un long fleuve tranquille dans la vie étudiante. L’expérience en entreprise elle-même peut compter des accrocs. Pourtant, l’alternance et les stages représentent des « leviers importants vers l’emploi », peut-on lire dans l’enquête.
1 tiers des étudiants interrogés ont reçu une proposition de Contrat à durée indéterminée (CDI) ou déterminée (CDD) de la part de leur entreprise d’accueil. L’enquête révèle que cela représente un recul de 6,5 points par rapport à 2023.
Parmi ces heureux élus qui se sont vus offrir un emploi, 74 % l’ont acceptée, soit 60 % de plus qu’en 2023. « Le fait que les offres soient moins nombreuses mais que les jeunes soient plus enclins à les accepter illustre une tension forte du marché de l’emploi », décrypte Seekube.