Cinq catégories, 31 lauréats. Jeudi 5 décembre, des dizaines d’étudiants et jeunes diplômés, chargés de mission et autres partenaires venus des quatre coins de l’Hexagone étaient réunis dans l’auditorium de la Bibliothèque nationale de France (BNF), à Paris. Pour la troisième année consécutive, la célèbre bibliothèque parisienne a accueilli la 11e cérémonie du prix Pépite.
Ce prix, organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR), en partenariat avec Bpifrance, récompense chaque année, depuis 2014, les meilleurs projets innovants des étudiants et jeunes diplômés bénéficiant du statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE). Sur les 32 pôles Pépite répartis en France sur des sites d’enseignement supérieur et de recherche, 31 lauréats ont reçu une distinction nationale. À la clé : une dotation de 5 000 euros, financée par le MESR pour développer leurs projets.
Des projets qui répondent aux défis de demain
Transition écologique, innovation, économie solidaire ou encore culture : les projets en compétition répondent aux nombreux défis de demain que les organisateurs ont à cœur d’accompagner. Parmi les projets récompensés, on retrouve par exemple : Solly, une carte de paiement pour faire des dons aux sans-abris (Pépite Lille) ; Phytopolis, une entreprise de végétalisation des espaces bétonnés en revalorisant des bios-déchets (Pépite CY Entreprendre) ou encore Yana Harvest, une solution de production durable de légumes frais en agriculture verticale (Pépite Guyane).
« Cet événement témoigne de notre engagement commun à soutenir les jeunes entrepreneurs et à transformer leurs idées en réussites durables », résume Olivier Ginez, directeur général de l’Enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (Dgesip) dans un communiqué. « Ensemble, nous pouvons construire un écosystème entrepreneurial dynamique, où les idées se transforment en entreprises viables », ajoute-t-il.
Benjamin, fondateur d’une start-up pour un monde plus durable
Parmi les invités qui se sont succédé sur scène, avant la remise des prix, Sophie Hombert, lauréate de Pépite 2016, diplômée des beaux-arts et d’une école d’ingénieurs, a témoigné sur son aventure entrepreneuriale. Sa société Aglaé, qui crée de la luminescence végétale pour des événements, selon un procédé unique au monde, compte aujourd’hui 9 membres permanents, et s’exporte à l’international.
Un modèle de réussite qui s’inscrit dans un esprit de communauté entrepreneuriale que le MESR et ses partenaires comptent bien continuer à développer. Le réseau Pépite, qui a déjà accompagné plus de 40 000 étudiants-entrepreneurs ces dix dernières années, compte désormais 32 pôles, la Polynésie française ayant rejoint le réseau en 2024. Parmi les ambitions affichées pour la suite : créer 100 « campus Pépite » d’ici 2028, et améliorer la diversité et l’inclusivité. Les femmes ne représentant aujourd’hui que 36% des bénéficiaires du SNEE, les organisateurs de Pépite veulent s’engager pour « lever les barrières de l'entrepreneuriat pour les femmes ».
Le réseau Pépite en chiffres
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