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Faut-il forcément faire une école de commerce pour devenir entrepreneur ?

Tous les entrepreneurs à succès sont-ils passés par la case business school ? Est-ce encore un passage obligé aujourd’hui pour lancer son affaire ? Diplomeo fait le point !
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© Lou W/peopleimages.com / Adobe Stock

Créer son entreprise, être à la tête de son projet, devenir son propre patron… L’idée fait rêver de plus en plus de jeunes. Entre indépendance et liberté, le statut d’entrepreneur attire, mais il demande aussi de nombreux savoir-faire et une grande endurance.

Les écoles de commerce sont-elles le seul tremplin pour se lancer dans l’entrepreneuriat ? Elles offrent un cadre structurant, un réseau et un accès à des incubateurs, mais d’autres options existent pour parvenir à ses fins. Avec un diplôme, sans diplôme, en école ou en autodidacte : il existe aujourd’hui de multiples chemins pour monter son entreprise. Diplomeo t’explique !

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La force des écoles de commerce : contacts, incubateurs et spécialisations

L’atout des écoles de commerce, c’est leur écosystème enclin à l’entrepreneuriat. En plus du contenu pédagogique axé sur la gestion, le marketing ou encore la finance, plusieurs écoles proposent des parcours consacrés à l’entrepreneurship.

Par exemple, HEC Paris propose un parcours « Entrepreneurs » en cycle master du Programme Grande École (PGE), ainsi qu’un Master of Science (MSc) X-HEC Entrepreneurs, porté en collaboration avec Polytechnique. De son côté, emlyon compte un Mastère Spécialisé (MS) « Entrepreneuriat & Management de l’Innovation », ainsi que des spés « Start-up » ou « Entrepreneuriat et innovation ».

KEDGE Business School, quant à elle, propose un Mastère Spécialisé « Innovation, Transformation, Entrepreneuriat », ainsi qu’une spé « Start-up, Intrapreneuriat et Transmission d’entreprise » en bachelor et un parcours Entrepreneuriat en cycle master du PGE.

Les écoles de commerce mettent aussi à disposition de leurs étudiants et alumnis désireux de donner vie à leurs idées plusieurs outils d’accompagnement. En ligne de mire : les incubateurs. Ce sont des structures d’accompagnement qui te permettent de structurer ton idée en projet réalisable (business model, étude de marché, etc.) et de passer au lancement.

Les incubateurs servent de véritables filets de sécurité pour lancer sa start-up. Ils offrent plusieurs avantages, à savoir : des formations et ateliers, des locaux ou bureaux partagés, l’accès à des financements (concours, subventions, etc.), ainsi que le contact d’autres entrepreneurs, investisseurs et experts. À noter que certains incubateurs rattachés aux écoles sont également ouverts aux personnes extérieures à l’établissement.

Réussir sans école de commerce, c’est possible

La dernière étude de l’Insee sur le profil des créateurs d’entreprise remonte à 2022. Les chiffres révèlent que seulement 22 % des entrepreneurs avaient un diplôme de niveau bac+5. Près de 30 % étaient titulaires d’un diplôme de niveau bac+2 à bac+4.

Titulaire d’un bac, un CAP, un BEP ou d’un diplôme de niveau équivalent, du brevet des collèges ou pas de diplôme : près de la moitié des entrepreneurs de 2022 étaient dans cette situation. En bref, une moitié des entrepreneurs est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur. L’autre moitié est titulaire du bac, d’un diplôme de niveau inférieur ou n'a pas de diplôme.

Portrait : Amanda, fondatrice de LiveArts 🔎

Dans l’entrepreneuriat, il faut s’accrocher et savoir rebondir

Évidemment, passer par une formation qui prépare spécifiquement aux rouages de l’entrepreneuriat rassure à se lancer, mais il existe d’autres cursus formateurs, hors business school :

  • Licences et masters en université : Économie-gestion ou AES, par exemple
  • Instituts d’administration des entreprises (IAE) et Institut universitaire de technologie (IUT) : licence professionnelle Métiers de l’entrepreneuriat, licence 3 Entrepreneuriat engagé, BUT Gestion des entreprises et des administrations (GEA) parcours gestion, entrepreneuriat et management d’activités, Master Entrepreneuriat et Développement des entreprises nouvelles, etc.
  • BTS : Management commercial opérationnel (MCO), Gestion de la PME (GPME), etc.

Les écoles d’ingénieurs ne sont pas en reste ! Plusieurs établissements proposent des parcours, des options voire des doubles-diplômes en entrepreneuriat, mais pas que ! D’autres écoles spécialisées, comme en design, s’y mettent ! Par ailleurs, les écoles d’ingé sont aussi nombreuses à avoir leurs incubateurs.

Il existe aussi des formations à suivre en autodidacte, en parallèle de ses cours et de son emploi. Quelques exemples : en ligne sur OpenClassrooms, grâce à des MOOCs ou avec des parcours individualisés Moovjee (Mouvement pour les jeunes et les étudiants entrepreneurs).

Les CCI (Chambre de commerce et d’industrie) proposent aussi des offres d’accompagnement, comme via la formation « 5 jours pour entreprendre », à environ 700 euros et finançable avec le CPF (Compte Personnel de Formation).

Des incubateurs même en dehors des business schools

Tu ne le sais peut-être pas, mais il existe de nombreux incubateurs et autres organismes qui accompagnent les entrepreneurs en herbe. Ils ne sont pas tous nécessairement rattachés aux écoles de commerce.

Il existe des incubateurs territoriaux ou publics, comme Paris&Co (Ville de Paris), Belle de Mai (Marseille), Atlanpole (Nantes), SEMIA (Strasbourg), Le Tarmac (Grenoble), etc.

Les établissements d’enseignement supérieur, hors école de commerce, peuvent aussi se retrouver rattachés ou en partenariat avec des incubateurs. En ligne de mire : le réseau Pépite (Pôles étudiants pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat), déployé sur tout le territoire.

Ce n’est pas tout. Les entreprises et grands groupes ont aussi leurs incubateurs ou accélérateurs de start-up, ouverts à tous, sur appel à candidatures. Il y a aussi des incubateurs associatifs, gérés par des organisations à but non lucratif, comme Ticket for Change, Makesense, Les Déterminés, etc.

Tu l’auras compris, il existe de nombreux organismes qui peuvent t’accompagner dans ton projet ou même en amont, pour savoir si tu es réellement fait pour entreprendre. Pour te tourner vers eux, tu n’es pas obligé d’être passé par les bancs d’une école de commerce !

Récap des compétences clés pour entreprendre

Que tu sois passé par une école de co ou non, pour multiplier tes chances de réussir en tant qu’entrepreneur, tu dois absolument posséder ces compétences à un moment ou à un autre :

  • Avoir l’esprit d’initiative et être autonome
  • Résoudre des problèmes et savoir s’adapter
  • Savoir communiquer et échanger avec plusieurs parties prenantes, en étant persuasif
  • Avoir des notions en gestion des finances (budget, trésorerie, rentabilité, etc.)
  • Maîtriser les bases du marketing et de la visibilité
  • Surtout : être curieux et toujours prêt à apprendre

Elles s’acquièrent pour beaucoup en business school, mais aussi en autodidacte, via l’expérience terrain ou des ateliers courts. N’oublie pas : on ne naît pas entrepreneur, on le devient !

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