Startup : comment bien débuter son aventure entrepreneuriale ?

Tu rêves de lancer ta startup, mais tu as peur de commettre des erreurs ? Inutile de stresser ! Nous sommes là pour t’aider. Découvre tous nos conseils pour démarrer dans l’entrepreneuriat de manière apaisée.
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Lancer sa startup n’est pas de tout repos, mais c’est une belle aventure pour ceux qui ont l’idée qui va tout changer. Aujourd’hui, d’après l’INSEE, le taux de survie des startups est de 80% à trois ans et de 60% à cinq ans. Comment bien démarrer dans l’entrepreneuriat et mettre toutes les chances de son côté ? Denis Gallot, directeur de l’incubateur et du campus de Rouen de NEOMA, livre tous ses secrets à Diplomeo !

L’équipe et les clients au cœur du succès entrepreneurial

Le premier conseil, c’est celui de l’équipe autour du projet entrepreneurial. Selon Denis Gallot, cette aventure est plus facile à vivre quand elle est portée par un duo ou un trio, que par un solopreneur. « Cela permet d’avoir des personnes au profil complémentaires et des compétences qui, mises ensemble, porteront l’équipe vers le succès. » Autre intérêt : affronter les moments difficiles est plus facile quand on est deux. « La création d’entreprise est faite de hauts et de bas. Être deux permet à l’un des cofondateurs d’encourager et de soutenir son associé en cas de problème. C’est indispensable. »

Une fois l’équipe bien installée, Denis Gallot recommande de se positionner avec un produit qui doit résoudre un problème. « Les deux premières questions que l’on pose aux candidats qui souhaitent rejoindre l’incubateur de NEOMA, c’est : à qui ça sert et à quoi ça sert ? Une startup doit apporter une solution à une problématique, en proposant une innovation qui coûte moins cher que le problème à résoudre, pour aider le client dans sa décision d’achat. »

Si le directeur de l’incubateur de NEOMA avait un message à faire passer, ce serait de « rencontrer ses utilisateurs et ses clients le plus rapidement possible ». Il explique que la plupart des entrepreneurs tentent souvent de mettre au point le produit le plus parfait et complet possible, mais c’est une erreur à ne pas connaître. « Il faut connaître son client et ses besoins. »

Ainsi, Denis Gallot incite les entrepreneurs à créer un MVP, un minimum viable product. Il s’agit d’une version incomplète du produit qui sera améliorée par les échanges avec les utilisateurs. C’est un formidable moyen pour éviter de perdre du temps à développer des fonctionnalités inutilisées. « Cela permet de proposer une solution qui colle parfaitement aux besoins des utilisateurs en faisant le strict nécessaire. »

Incubateur : le soutien de poids à ne pas négliger

« Le taux de survie d’une startup est grandement amélioré, lorsqu’elle est accompagnée par un dispositif de type incubateur école ou privé, ou un réseau d’accompagnement, comme le réseau entreprendre », tel est le constat que dresse Denis Gallot qui insiste sur les apports de ce dispositif. En effet, un incubateur permet d’être accompagné et de bénéficier du soutien de séniors qui ont déjà rencontré les mêmes problématiques que toi. C’est également un moyen efficace de rencontrer d’anciens entrepreneurs à succès, des associés ou investisseurs potentiels.

Pour réussir le processus de sélection, le directeur de l’incubateur de NEOMA recommande de bien préparer son pitch et d’apprendre à parler de son produit. Il faut également bien étudier son marché, ses concurrents et les besoins des utilisateurs. C’est crucial pour pouvoir répondre aux questions du jury de professionnels qui va tenter de savoir si la startup qui postule à son incubateur est viable ou non.

Pour Denis Gallot, les échecs dans le processus de sélection sont souvent liés à la méconnaissance des besoins de ses utilisateurs. Certains entrepreneurs souhaitent également lancer des innovations déjà proposées par des concurrents. Ainsi, il recommande de bien se pencher sur son marché et sur l’utilité de son produit ou service.

Le secret de survie des startups

Une fois le projet créé, comment éviter l’échec ? Denis Gallot a la solution : le bootstrapping. Il s’agit d’une technique qui consiste à démarrer avec peu de moyens et de réussir à financer son développement grâce à ses fonds propres, acquis en générant du chiffre d’affaires. « Idéalement, il faut éviter la levée de fonds. Bien sûr, ce n’est pas possible dans tous les secteurs qui ont parfois besoin d’avancer très rapidement ou de technologie onéreuse pour bien démarrer. »

Le directeur de l’incubateur de NEOMA indique que le bootstrapping peut prendre plus de temps, mais les bénéfices sur le long terme, notamment sur la stabilité financière de l’entreprise, sont plus nombreux. Il nuance toutefois en disant qu’il est important de démarrer le plus rapidement possible. « Le meilleur moyen de devancer la concurrence est d’avoir toujours une longueur d’avance. Pendant qu’elle sera occupée à vous copier, vous pourrez dévoiler de nouvelles fonctionnalités innovantes à vos utilisateurs. »

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