Pauline, championne d'escrime et étudiante à Sports Management School

Nous nous sommes entretenu avec Pauline Ranvier, une sportive de haut niveau qui a trouvé en la Sports Management School de Paris la meilleure des façons de concilier sa passion immodérée pour l'escrime et un cursus scolaire de qualité.
Mis à jour le / Publié à 17h06 — Sponsorisé par SMS - Paris.
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Pauline, championne d'escrime et étudiante à Sports Management School

Nous nous sommes entretenus avec Pauline Ranvier, une sportive de haut niveau qui a trouvé en Sports Management School de Paris la meilleure des façons de concilier sa passion immodérée pour l’escrime et un cursus scolaire de qualité. 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Pauline, j’ai 24 ans et je fais de l’escrime depuis bientôt 15 ans, dont environ 8 ans en haut niveau. À 16 ans, je suis entrée au CREPS à Aix-en-Provence, au Pôle France Jeunes, et je suis arrivée à l’INSEP, le Pôle France Senior, à l’âge de 19 ans. Je fais partie de l’équipe de France Senior depuis 2015. Côté études, j’ai une licence STAPS en management du sport, et depuis janvier 2018 je suis en master management du sport à Sports Management School.

Quel est le contenu de ton master à Sports Management School ?

Ma formation se concentre sur le management, l’événementiel, la communication, mais aussi le droit du sport et des sportifs. Le master s’intéresse à tout ce qui touche au business du sport.

Pourquoi avoir fait le choix de cette école ?

Ce qui m’a directement plu à SMS, c’est le fait qu’il y ait un cursus sportif de haut niveau. Quand on est dans ce milieu, il est rare de trouver une école qui s’adapte à notre emploi du temps. À la face par exemple, j’avais beaucoup de difficultés à m’organiser, car il y avait peu d’aides dans ce sens.

Tu as souvent rencontré des difficultés pour concilier études et pratique du sport ?

Cela a souvent été difficile, c’est pour cela que j’ai choisi des études me laissant du temps libre pour m’entraîner. Je n’ai pas fait le choix de faire médecine, par exemple.

Comment se passent la vie étudiante et le rapport avec les autres élèves ?

J’ai une classe très agréable qui me soutient à fond dans mes projets. Les autres élèves sont contents qu’il y ait une sportive de haut niveau dans l’école, même si je suis la seule dans ce cas, ils comprennent que mon emploi du temps est parfois modifié ou que je m’absente de temps à autre, parfois pendant plusieurs jours. On m’aide à rattraper les cours, on me fait passer les différents devoirs à faire… Nous avons beaucoup de travaux de groupe dans le master, ce qui permet de renforcer la cohésion.

Bénéficies-tu d’un accompagnement particulier ?

Je me fais aider pour suivre le cursus, et tout le monde est très compréhensif comme je joue le jeu de mon côté aussi. Il y a un terrain d’entente, car chacun sait que si je ne suis pas là, c’est parce que j’ai entraînement et non pas, car je n’ai pas envie de venir.

Que peux-tu dire du corps enseignant ?

La difficulté, c’est de changer souvent de matière et de devoir réexpliquer à chaque nouveau professeur la particularité de mon cas. Il faut constamment trouver de solutions et s’adapter, pour ne pas être en porte à faux vis-à-vis des autres et rester au maximum dans la norme du groupe.

Quels sont pour toi les principaux points positifs de l’école ?

On y rencontre des gens vraiment passionnés par le sport et le business sportif. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup d’écoles en France qui se focalisent vraiment sur cet univers alors qu’il est en plein essor, d’autant plus avec l’arrivée des jeux de Paris en 2024. C’est un monde qui va beaucoup évoluer, apporter de nombreuses opportunités à plein de gens, donc SMS est un bel établissement pour saisir cette occasion, que vous soyez sportif ou non.

Parlons de l’escrime. Depuis combien de temps pratiques-tu ce sport ?

J’ai déjà toujours aimé l’univers du sport, mais j’ai commencé l’escrime vers l’âge de 9 ans, un peu par hasard, lors d’un atelier proposé par mon école primaire. J’ai très vite adoré et je me suis inscrite dans un club un an plus tard. Je n’ai pas aimé l’ambiance, mais ma passion pour ce sport était telle que je me suis accrochée et j’ai changé de club, qui est devenu mon club formateur jusqu’à mes 15 ans. Puis j’ai changé pour aller dans un club avec de plus gros moyens, où je suis toujours actuellement.

Pourquoi l’escrime et pas un autre sport ?

Dans l’escrime, ce qui m’a tout de suite plu, c’est l’aspect sport de combat, le duel. C’est un sport qui est constamment en changement, il n’y a jamais de match pareil. Cela demande beaucoup de concentration, de physique, de détermination, de coordination, de précision, d’endurance, de dépassement de soi… Il y a beaucoup de valeurs qui me plaisent dans ce sport. C’est une discipline complète et qui est vraiment différente des autres je trouve, car il y a n’y a pas de contact direct, contrairement aux autres sports d’opposition comme la boxe ou le judo par exemple.

Peux-tu nous faire un petit récapitulatif de ton palmarès à ce jour ?

En junior, j’ai été numéro 3 mondiale, j’ai gagné une coupe du monde et j’ai été 4 fois championne de France. En catégorie senior, j’ai été numéro 10 mondiale l’année dernière. Je suis trentième actuellement. J’ai été médaillée de bronze aux championnats d’Europe et aux championnats du monde par équipe en 2015, 2016 et 2018 et j’ai été deuxième à la coupe du monde l’année dernière. Je suis aussi vice championne de France 2016 et 2018.

Un de tes meilleurs souvenirs au cours de ta carrière ?

Je dirais mon premier podium et ma deuxième place à la coupe du monde de l’an passé, car c’est le moment où j’ai battu la championne olympique en titre.

Un souvenir moins heureux ?

Les championnats d’Europe et les championnats du monde 2017 par équipe, où nous avons raté la médaille par équipe, ce qui a été une grosse désillusion.

Comptes-tu finir ton cursus chez Sports Management School ?

Je vais commencer mon master 2 en janvier, que je devrais donc terminer en décembre 2019. Cela me laisserait le temps de préparer les jeux de Tokyo (de l’été 2020, NDLR).

Quels sont tes projets à venir ?

Au niveau professionnel, je devrai trouver un emploi après les jeux de Tokyo. L’avantage que j’ai, c’est d’avoir un contrat avec l’armée de terre jusqu’à Paris 2024, c’est donc pour moi une possibilité de reconversion. J’aurai le grade de soldat et je pourrai évoluer au fil du temps selon mes résultats. Au niveau sportif, mon objectif est de participer aux jeux de Tokyo et ramener des médailles pour la France. C’est un rêve de gamine que j’espère accomplir ! Les qualifications en équipes commencent en avril, donc nous allons vite entrer dans le vif du sujet.

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