« Ma patte sera avant tout celle de me préoccuper de l’offre de formation ». Jeudi 21 novembre, au micro de Franceinfo, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, a précisé l’un des volets de sa feuille de route : garantir la qualité des formations.
« Il faut que nous allions très très vite »
Mardi 19 novembre, le ministre présentait ses chantiers à la presse lors d’une conférence ministérielle. Il avait évoqué l’urgence de réguler les formations — notamment privées — en raison du préjudice causé aux jeunes et à leurs familles au moment de choisir la mauvaise formation. Il avait pointé du doigt les « risques de perte de temps et d’argent ».
Interrogé par Franceinfo, Patrick Hetzel s’engage à mettre en place « un certain nombre de mesures pour vérifier [la] qualité » des formations du supérieur. Par exemple, il s’agira de « regarder quelle est l’équipe pédagogique présente ».
Le cap fixé par le ministre est celui de la rentrée 2026. L’édition Parcoursup qui ouvrira en décembre 2025, devrait, par conséquent, compter moins de formations en nombre, pour plus de formations qualitatives et évaluées par l’État. Pour rappel, un décompte de pas moins de 500 formations frauduleuses, en ligne de mire, avait été rapporté par le ministre lors de sa prise de parole du 19 novembre.
Pourquoi 2026 et pas avant ? Patrick Hetzel répond qu’il faut d’abord « sécuriser les choses d’un point de vue juridique ». L’objectif : « Faire en sorte qu’il n’y ait pas un euro d’argent public donné à des formations qui ne seraient pas de qualité ».
Parmi les chantiers également : le lancement d’un label de garantie qualitative, lequel viserait essentiellement les formations privées. La prédécesseure de Patrick Hetzel, Sylvie Retailleau, a engagé la construction de ce label, mais là encore, c’est la mise en place d’un cadre juridique qui reporte l’enclenchement de celui-ci.