Média

Que contient le projet de loi sur Parcoursup ?

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a dévoilé les contours de son projet de loi. L’objectif ? Réguler l’offre de formations proposées sur Parcoursup. Décryptage de ce texte qui peut tout changer.
Publié le
Trouver mon école
Quelle école est faite pour toi ?
Prends 1 minute pour répondre à nos questions et découvrir les écoles recommandées pour toi !
Trouver mon école (1min 🕓)
https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2025/07/AdobeStock_894376703.jpeg
© deagreez / Adobe Stock

Face à un nombre pléthorique de cursus disponibles sur la plateforme d'admission post-bac, les familles et les bacheliers ont parfois du mal à s’y retrouver. Ce phénomène, couplé à l’opacité des processus de sélection et des taux d’insertion à la sortie du diplôme, provoque le stress et parfois même la colère des candidats.

Pour faire le tri et rendre plus lisible l’offre de formations disponible sur Parcoursup, Philippe Baptiste souhaite déployer un système de reconnaissances pour tous les établissements d’enseignement supérieur. Zoom sur les annonces du ministre.

Une double reconnaissance pour les universités et écoles privées

Premier élément et non des moindres : tous les établissements qui ne bénéficieront pas d’une des deux reconnaissances du ministère ne pourront plus être présents sur Parcoursup en 2030. À cette date, on distinguera alors deux types d’institutions.

Le premier, ce sont les écoles et universités « en partenariat » avec l’État. Comme l’explique Philippe Baptiste dans une interview accordée à Challenges, ce label s’adresse à tous les établissements publics et aux institutions privées qui ont un statut associatif ou consulaire. Ce qui est le cas de nombreuses écoles de commerce privées membres de la CGE comme HEC Paris, l’ESSEC, ESCP ou SKEMA. Parmi les avantages, outre la présence sur Parcoursup, on retrouve la possibilité de créer ou de repenser des formations librement, sans aval du ministère.

L’autre reconnaissance est une sorte d’agrément. Il est attribué aux écoles privées qui font partie de groupes à but lucratif. Il permettra de figurer sur la plateforme d’accès au supérieur. À noter que ces établissements peuvent quand même créer des cursus comme elles le souhaitent, pour répondre aux besoins des entreprises. La seule différence est qu’une validation du ministère de l’Enseignement supérieur sera obligatoire pour permettre à ces écoles de lancer ces cursus.

Comment seront contrôlés les établissements ?

Philippe Baptiste a été assez peu bavard sur les méthodes de contrôle utilisées pour délivrer un label plutôt qu’un autre. Il a tout de même évoqué, dans les colonnes de Challenges, que seront évalués les « taux de réussite des étudiants par formation, qualité du tutorat, qualifications des enseignants, politique sociale… »

Le ministre de l’Enseignement supérieur a précisé que l’attribution du label se ferait au niveau de l’établissement. Cela signifie que toute l’école sera évaluée, pas uniquement les formations présentes sur Parcoursup.

Au-delà de la plateforme, il a évoqué quelques pistes de réflexion, notamment sur les établissements délivrant une certification professionnelle qui devront obtenir une certification Qualiopi, dont le référentiel devrait être mis à jour. Pour l’heure, le seul calendrier évoqué est 2027, date à laquelle les contrôles devraient débuter.

Trouve ton diplôme
en 1 min avec Diplomeo ! Trouver mon école

Plus de contenus sur Parcoursup

Toutes les actualités
Ne manque aucune info pour t’orienter
Deux fois par mois, reçois une newsletter par mail avec l’actu et nos conseils sur l’orientation.
En cliquant sur "S’inscrire", tu acceptes les CGU et tu déclares avoir lu la politique de protection des données du site Diplomeo