Ancienne élève de la Burgundy Business School en Marketing, Marie Jayet a rejoint le Château de Pommard, grand vignoble bourguignon fondé en 1726, lors de son stage de fin d’études. Elle y est embauchée aujourd’hui en tant qu’Event Manager, elle nous raconte son parcours scolaire et nous parle de son métier.
Comment avez-vous découvert l’école Burgundy School of Business ?
Originaire de la Côte d’Or, la BSB a retenu mon attention dès que j’ai commencé à m’intéresser au commerce, marketing et l’environnement économique de manière générale.
Quel a été votre parcours ?
En sortant du lycée, je n’étais pas encore persuadée de mes projets professionnels. Cependant, j’étais déjà très intéressée par la gestion des entreprises. J’ai donc intégré un BTS MUC (Management des Unités Commerciales) qui m’a permis d’acquérir des connaissances essentielles dans le marketing, la gestion, le management. Ce BTS m’a conforté dans mes choix et m’a permis de faire le grand pas pour la BSB où j’ai suivi un parcours Marketing. Dans le cadre de mes études, je suis partie étudier un semestre à la Shanghai University of International Business and Economics. J’ai ainsi suivi des cours en anglais comme China Trade Simulation, How to do Business in China, Supply Chain Management, Strategic management with Asian Focus ou encore International Business Law. J’ai eu l’occasion d’apprendre le chinois grâce à des cours dispensés plusieurs fois par semaine.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ces années à BSB?
Clairement, mon semestre à l’étranger. Ça a été une expérience tellement enrichissante tant d’un point de vue scolaire, que personnel. Un véritable enseignement, une ouverture d’esprit, la découverte d’une culture à l’opposé de la nôtre, des rencontres exceptionnelles... Le retour en France n’a pas été des plus faciles !
Quels conseils pour un étudiant qui souhaiterait intégrer le même cursus?
Je pense que le fait de s’autoriser à sortir de sa zone de confort, ce serait le meilleur conseil. Initialement, je pensais partir dans un pays anglophone, limitrophe ou proche de la France. Et puis je me suis dit que c’était une opportunité à saisir, que je n’aurai peut-être jamais l’occasion de revivre quelque chose comme ça. Si on m’avait dit que j’allais partir étudier en Chine pendant des mois et que j’apprendrais autant, je n’y aurais pas cru. Pourtant, j’aimerais beaucoup y retourner !
Autrement, à la BSB de manière générale, nous avons la chance de pouvoir organiser notre cursus comme on le souhaite. Sélectionner des matières qui nous plaisent, étudier à l’étranger ou non, faire ses stages à l’étranger ou en France. Quand on nous dit que la BSB est un tremplin pour la vie professionnelle, c’est évident. C’est d’ailleurs lors de mon deuxième stage à l’école que j’ai enfin su ce que je souhaitais faire. Et surtout, bien sélectionner ses stages, c’est très important. Mon stage de fin d’études m’a permis d’avoir mon poste actuel.
Vous êtes aujourd’hui Event Manager pour le Château de Pommard, quelles sont vos missions ?
Le Château de Pommard a connu une forte croissance récente quant aux demandes événementielles et l’explosion de l’oenotourisme. Je suis chargée du traitement, de l’organisation et de la coordination des événements qui ont lieu directement sur site. J’accueille ainsi des séminaires d’entreprises, des réceptions et dîners de gala, des dégustations privatives ou encore des mariages et autres événements privés.
Mon rôle est de proposer au client une offre qui corresponde à ses besoins, de l’accompagner tout au long de l’organisation en amont. Le jour de l’événement, je suis chargée de la coordination de tous les prestataires et du bon déroulement de l’événement de manière générale. Enfin, mon rôle ne se termine pas à la fin de l’événement. Je dois m’assurer de la clôture de chaque dossier et du suivi clientèle.
Est-ce le métier auquel vous vous destiniez en entrant dans l’enseignement supérieur? Sinon, comment en avez-vous eu connaissance?
Lorsque j’ai commencé les études supérieures, en toute honnêteté, je pensais m’orienter dans la communication. C’était très vague dans ma tête. Et puis au fur et à mesure des cours dispensés par l’école, des formations, des stages que j’ai eus, mon projet s’est finalement dessiné. C’est lors de mon deuxième stage à la BSB que j’ai compris que j’avais trouvé ce qui me correspondait. En rentrant de Shanghai, je suis partie en Belgique faire un stage de 6 mois pour compléter ma césure. Je l’ai fait dans un Château Hôtel qui accueille des événements privés comme les mariages et des événements professionnels. Et ça a vraiment été mon déclic.
Que vous a apporté (ou vous apporte encore) votre formation dans le monde professionnel?
J’apprends de nouvelles choses tous les jours. Mais concrètement, dès le début j’ai dû consolider mes acquis et acquérir de nouvelles compétences complémentaires. Le travail en totale autonomie, la rigueur, le sens de l’organisation, la structuration du travail, le relationnel sont primordiaux..Le fait d’être dans un environnement international (notre propriétaire est américain et l’équipe du Château est également internationale) continue de me conforter dans mes choix initiaux. Et puis au-delà des compétences professionnelles, le réseau est également très important.
Pourquoi avoir fait le choix de se tourner vers le milieu du vin?
Nous avons la chance d’avoir une belle région, avec de très jolis vins reconnus mondialement. C’est un milieu que je découvre quotidiennement puisque je n’ai initialement aucune formation dans le vin. Un milieu qui m’intriguait donc, et que j’ai plaisir à concilier avec mon travail.
Vous avez organisé cette année la deuxième édition du festival de musique Rootstock en plein milieu des vignes. Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans ce projet?
J’ai activement participé à l’élaboration de la première édition du festival, la deuxième un peu moins puisque nous avons désormais des équipes dédiées pour la gestion de ce beau projet. C’est un travail à temps plein. C’était pour moi une découverte, puisque je n’avais jusqu’à présent aucune connaissance quant à la réalisation d’un festival. Ce qui m’a le plus plu, ça a été la réussite du festival en lui-même. Constater que tout est en ordre, que tous les efforts, le travail et l’investissement de l’équipe ont payé. Et que notre beau projet d’un festival au cœur des vignes s’est réalisé.