Le lundi 30 mai, après avoir reçu plusieurs prix Nobel et le lauréat de la médaille Fields Cédric Villani, François Hollande, le chef de l’État, a décidé de renoncer aux coupes budgétaires prévues dans la recherche. En effet, un projet de décret avait été présenté à l’Assemblée Nationale le 18 mai dernier, prévoyant d’annuler 134 millions d’euros de crédits de recherche. Une décision pour le moins contestée.
L’ire des chercheurs
Il n’aura pas fallu plus d’une semaine pour que François Hollande change d’avis au sujet des coupes budgétaires. Et pour cause. Depuis mercredi dernier, de nombreuses réactions d’indignation de la part des acteurs de l’enseignement supérieur ont émergé : un « coup de massue » pour la CGE (Conférence des Grandes Écoles), laCPU (Conférence des présidents d’université) et la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs), un « suicide scientifique et industriel » pour plusieurs prix Nobel dans une tribune publiée dans le Monde.
Un dénouement heureux
C’est à la sortie de ces derniers de l’Élysée que la nouvelle a été annoncée. L’un des prix Nobel, Serge Laroche, a très rapidement fait part de sa satisfaction aux médias : « Nous sommes soulagés et nous sommes satisfaits de voir que nos préoccupations, notre vision de la recherche, semblent partagées par le président et la ministre de l’Éducation nationale ». À ce qu’il semble, tout est bien qui finit bien !