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Quelle formation pour travailler dans une ONG ?

Tu rêves de travailler dans une ONG ? Si aucune formation n’est obligatoire sur le papier, certaines compétences ne s’inventent pas. On fait le point.
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Selon le réseau associatif Recherche & Solidarités, le nombre d'emplois salariés dans les associations a atteint 1,9 millions en 2022, notamment en raison de la hausse du nombre de contrats en apprentissage.

Les missions humanitaires exigent de multiples ressources, que ce soit sur le plan logistique, linguistique ou encore médical. Longues études, cursus plus courts : quelle formation suivre faut-il pour travailler dans une ONG (Organisation non gouvernementale) ? Décryptage.

Le baccalauréat pour travailler dans une ONG

Tous les métiers sollicités dans une mission de bénévolat ne nécessitent pas le même niveau d’études. Avant de parler de baccalauréat, il faut rappeler quels sont ceux concernés par une mission humanitaire. Évidemment, les professions médico-sociales sont toujours très demandées et il en existe en nombre. On peut citer les médecins généralistes, les chirurgiens, les sages-femmes ou encore les infirmiers. Pour y parvenir, les diplômes du secondaire adéquats peuvent être :

  • le bac général spécialités scientifiques
  • le bac ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social)

Si le bac général à dominante scientifique est adapté aux études universitaires et reste particulièrement recommandé pour devenir médecin, le bac technologique ST2S permet quant à lui de se spécialiser sur les questions sanitaires.

Pour les lycéens tournés vers la diplomatie, la spécialité HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques) du bac général est une bonne entame. Attiré par les langues étrangères ? Si tu souhaites devenir interprète par exemple, un bac général spécialité LLCER (Langues, littératures et cultures étrangères et régionales) est une bonne option.

Les licences et licences pros pour travailler dans une ONG

Si les licences PASS, L.AS, histoire ou encore LEA et LLCER sont les voies à suivre pour les étudiants intéressés par les métiers cités précédemment, il existe des licences professionnelles qui forment spécifiquement aux métiers en lien avec la solidarité internationale. On peut citer :

  • la licence pro chargé de projets de solidarité internationale et développement durable, à l’université Bordeaux-Montaigne
  • la licence pro coordinateur de développement de projets d’économie sociale et solidaire à l’Université Jean Monnet (Saint-Étienne)
  • la licence pro gestion des organisations de l’économie sociale et solidaire

Cette dernière est dispensée dans 10 établissements d’enseignement supérieur, à savoir :

  • l’Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne
  • l’Université Paris Nanterre
  • l’Université de Reims Champagne-Ardenne
  • l’Université Gustave Eiffel
  • l’Université des Antilles
  • l’Université de Rouen Normandie
  • l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne
  • l’Institut régional universitaire polytechnique
  • l’Institut d’administration des entreprises de la Réunion
  • le lycée polyvalent Antoine Bourdelle à Montauban

Les trois licences sont accessibles aux étudiants titulaires d’un diplôme de niveau bac+2. Pas de panique, si tu as validé une formation dans un autre domaine, ton expérience associative peut t’ouvrir les portes du diplôme. Le cas échéant, l’université évaluera ta candidature sur dossier et entretien de motivation.

Les masters universitaires pour travailler dans une ONG

Un bac+5 pour travailler dans une ONG ? Et pourquoi pas ! En France, une soixantaine de masters universitaires sont dédiés aux métiers du développement et de l’humanitaire. Ils forment à des professions diverses allant d’économistes à nutritionnistes, en passant par spécialistes de la gestion de la crise. Dans les grandes universités ou au sein d’un IEP (Institut d’études politiques), on peut citer :

  • le master analyse de projets et développement durable à l’Université de Rennes
  • le master risques et développement aux Suds à l’IEP de Bordeaux
  • le master action et droits humanitaires à Aix-Marseille Université
  • le master droits de l’homme et droit humanitaire à l’Université Paris Panthéon-Assas et à l’Université Paris-Saclay
  • le master human rights and humanitarian action à Sciences Po Paris
  • le master nutrition internationale à l’Université de Montpellier

Pour ce qui est de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée à l’IEDES (Institut d’études du développement économique et social), elle totalise à elle seule six masters axés sur le développement :

  • le master parcours développement agricole et politiques économiques
  • le master parcours expertise économique en politiques et projets de développement
  • le master parcours développement local : acteurs, mobilisations et territoires
  • le master parcours crises : interventions d'urgence et actions de développement
  • le master parcours développement social et genre : justice, écologie, santé, travail
  • le master études et développement

Les écoles spécialisées pour les techniciens du terrain

Beaucoup plus cher que la fac, certes. Les écoles privées te permettront néanmoins d’être formé de manière plus professionnelle. Dans l’univers des ONG françaises, elles sont à ce jour au nombre de cinq.

À Vénissieux, près de Lyon (69), l’école Bioforce propose aux bacheliers des formations courtes et certifiantes, mais également des formations longues et diplômantes dans de nombreux secteurs. Parmi elles, le bachelor responsable de l’environnement de travail et de la logistique humanitaire.

À 20 kilomètres de là, l’École 3A de la ville de Lyon, école du commerce international durable et solidaire, dispense plusieurs cycles de formation allant du bachelor au master, comme :

  • le bachelor coordination de projets de développement international et sociétal
  • le bachelor in international & social project coordinator
  • le MSc management de l’innovation sociale
  • le MSc international sustainable development
  • le MSc coopération internationale et action humanitaire

L’ISTOM d’Angers (49), école supérieure d’agro développement international, délivre un diplôme d’ingénieur en agro-développement international sur cinq ans.

Un peu plus au sud de l’Hexagone, à Bordeaux, l’IFAID (Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement) propose un cursus de coordonnateur de projet de solidarité internationale et locale certifié de niveau 6 (niveau bac+4).

Enfin, dans la capitale, l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) met à disposition des étudiants deux titres certifiés en géopolitique appliquée de niveau 7 (bac+5). Il s’agit du titre RNCP analyste en stratégie internationale et du titre RNCP manager de programmes internationaux - Humanitaire et développement. Reconnus par l'État, ils sont accessibles aux titulaires d’un bac+3 à bac+4, selon l’année d’inscription.

Tu l’auras compris, les établissements qui proposent des formations pour exercer dans une ONG sont nombreux, alors n'hésite pas à te renseigner !

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