Partir à l’étranger, c’est bien. Partir pour une bonne cause, ça change des vies ! Si tu es en année de césure ou en fin d’études et que le projet d’aider les gens t’anime, la mission humanitaire est peut-être ce qu’il te faut.
Tu peux par exemple passer quelques semaines en Asie ou plusieurs mois en Afrique, tout en te rendant utile aux populations : une expérience qui restera certainement gravée dans ta mémoire.
Néanmoins, sache que ce type de séjour n’est pas de tout repos. Il demande toute une organisation et se prépare généralement dans le cadre de programmes académiques bien encadrés. Suis le guide !
Les volontariats internationaux d'échange et de solidarité
Devenir volontaire de façon réglementée : c’est la promesse des volontariats dits internationaux d’échange et de solidarité. Il existe deux dispositifs principaux.
Le VSI
Découvrir de nouvelles cultures en se rendant utile. C’est l’un des objectifs du VSI (Volontariat de solidarité internationale) pour toute personne majeure qui n’a pas peur d’effectuer une mission d'intérêt général à temps plein dans un pays en voie de développement.
Avant de participer à une mission humanitaire dans le cadre d’un volontariat de solidarité internationale, tu dois savoir que :
- les missions sont obligatoirement effectuées au sein d'associations internationales agréées par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
- le logement, les frais de transport et de nourriture sont pris en charge
- une indemnité mensuelle de 150€ minimum est versée aux volontaires internationaux
Cette indemnité est exonérée de l'impôt sur le revenu, de cotisations sociales et de prélèvements sociaux. Pour les volontaires accueillis en France, le montant de l'indemnité mensuelle est de 800€ au minimum et de 1 600€ maximum.
Le programme JSI
Jeunesse solidarité internationale. C’est le nom de ce programme qui a pour vocation de propulser les rencontres entre les jeunes de tous les pays. Orchestré par le Fonjep (Fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire), ce programme a pour dessein de favoriser les rencontres interculturelles entre jeunes Français et ceux d'autres pays.
Projets collectifs, actions dans le pays partenaire ou dans l’Hexagone, aide de 8 500 euros maximum (10 000 € pour les projets en Outre-Mer et en Corse)... Là encore, si tu optes pour ce dispositif, tu partiras avec des objectifs et un budget.
Autres volontariats de solidarité internationale pour les jeunes
Tu es déscolarisé, tu as terminé tes études ou ton établissement ne propose pas de volontariat ? Pas de panique, il y a des solutions alternatives pour faire une mission humanitaire.
Le dispositif VVV/SI
Ils visent les quartiers populaires. Le dispositif VVV/SI (Ville, vie, vacances /solidarité internationale) permet à des jeunes issus de quartiers, qu’on appelle désormais "territoires politiques de la ville" de poser des actions de solidarité internationale dans les pays en développement.
À l’étranger comme en France, des jeunes de 15 à 25 ans venant de zones prioritaires se retrouvent autour de projets de solidarité internationale pendant un à trois mois.
Si ce programme n’est pas destiné qu’aux étudiants, il est tout de même partiellement financé par l’État. La participation financière des jeunes varie d’un projet à l’autre.
Les VNU
Les Nations unies, rien que ça ! Si tu pars en tant que JVNU (Jeunes volontaires des Nations unies), il y a de fortes chances que tu sois affecté au sein d’une agence des Nations unies ou de ses partenaires, universités ou gouvernements dans différents secteurs d'activité. Le but de cette mission ? Participer à des initiatives en faveur du développement et de la paix à travers le monde.
À noter que les VNU concernent prioritairement les jeunes diplômés. Les frais de subsistance ainsi que les frais de déplacement aller-retour sont pris en charge.
Le VIF
Il s'adresse également aux jeunes diplômés. Le VIF ou Volontariat international de la francophonie permet, une fois son diplôme en poche, de s’engager pendant une année sur un projet international au sein de l'espace francophone. Les jeunes éligibles doivent être âgés de 21 à 34 ans.
Le CES
S’engager en Europe. Le Corps européen de solidarité permet aux jeunes de 18 à 30 ans de s’engager à l’échelle européenne sur des activités variées, dans les domaines de l’humanitaire, de la santé, de l’environnement, ou encore de l’intergénérationnel.
Bon à savoir : certains volontariats tels que le CES sont reconnus comme un service civique.
Les volontariats libres ou flexibles
Plus de liberté, mais peu de financement. Bien sûr, que tu sois étudiant ou non, tu n’es pas obligé de passer par un volontariat réglementé ou de signer un contrat de "travail" pour faire du bénévolat avec une association. Si tu en as le temps, rien ne t’empêche d’aller faire de l’humanitaire dans le pays de ton choix à la date et pendant la durée qui te conviennent.
De manière générale, tu peux trouver des missions de volontariat à l'international sur les sites :
- guidisto-volontariat.fr
- france-volontaires.org
- decouvrirlemonde.jeunes.gouv.fr
- service-civique.gouv.fr
- youth.europa.eu/solidarity.fr
- unv.org/fr
Seul hic, les missions humanitaires que tu trouveras sur ces plateformes n’étant pas toutes subventionnées, tu devras parfois mettre la main à la poche ! Niveau sécurité, assurance et juridiction, il faudra bien te prémunir avant ton départ. Selon le pays où tu te rends, il y a certaines lois qui encadrent très spécifiquement le bénévolat auprès d’enfants, par exemple.