À 22 ans, William Lecoq est aujourd’hui en stage de fin d’études, comme business developer chez Vins+Vins, un négociant en vin spécialisé dans les comités d’entreprises. Il nous raconte son parcours brillant, rythmé par des études à l’INSEEC, un rôle majeur dans l’association Vin/Vin et une passion dévorante pour l’œnologie.
Parle-nous des prémices de ton parcours scolaire…
Au lycée, j’ai volontairement opté pour un baccalauréat STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), car dans cette filière, il y a des quotas plus importants pour entrer en DUT TC (techniques de commercialisation). Après l’obtention de mon diplôme, je me suis donc naturellement orienté vers ce bac +2.
Honnêtement, c’était une expérience géniale. Une formation comme celle-ci, à la fac, est un vrai plus, pour intégrer par la suite une école de commerce. J’ai également eu, pendant ma seconde année de DUT, l’occasion de passer 6 mois en Slovaquie, avec le programme Erasmus. J’ai donc voyagé un peu partout en Europe de l’Est et étudié à l’université de Bratislava.
C’était une aventure humaine, hyper enrichissante, tu découvres de nouvelles cultures et tu te mélanges avec une multitude d’étudiants. Là-bas, grâce à l’enseignement de plusieurs professeurs étrangers, les méthodes de travail et de management sont toutes très différentes. J’encourage tout le monde à partir au moins une fois à l’étranger, pour une longue période.
«Selon moi, ce sont les différences qui enrichissent les étudiants.»
Après ton DUT, comment s’est passée ton admission et ta formation à L’INSEEC
J’ai postulé dans plusieurs écoles et j’ai passé une multitude de concours, notamment pour L’INSEEC. J’ai vraiment bien accroché avec cet établissement, je marche beaucoup à l’humain et le programme scolaire me plaisait énormément. Plusieurs campus de L’INSEEC sont également disséminés dans l’Hexagone (Lyon, Bordeaux, Paris, etc.), c’était un vrai plus pour moi qui voulais continuer à voyager.Concernant ma scolarité à L’INSEEC, la première année était assez globale, avec des cours de management, de marketing, de la comptabilité et de la culture générale. On avait également des cours de rhétorique. Le programme était donc assez complet.
À la fin de ma première année, j’ai réalisé une summer session, en Corée du Sud pendant 1 mois. Ce genre d’Erasmus estival est organisé par l’école et m’a permis d’étudier à Séoul dans une des meilleures facultés de Corée, la Sungkyunkwan University. Dès la deuxième année, on doit choisir une spécialisation : management, marketing ou finance. J’ai opté pour la première : l’international business management. J’étais dans une classe internationale, mélangé avec des étudiants du programme Erasmus. C’était une décision purement personnelle, je voulais continuer à être dans ce mélange de cultures, selon moi, ce sont les différences qui enrichissent les étudiants. Grâce à ça, j’ai encore eu la chance d’améliorer mon anglais.
Selon toi, quels sont les points forts et les points faibles de L’INSEEC ?
Pour les points forts, je dirais : les infrastructures, elles sont géniales, c’est bien de se développer dans un cadre sain. Par exemple, je suis actuellement à Bordeaux et mon école est sur les quais, donc il y a une qualité de vie top. Le réseau est également un des points forts de l’école. Sans oublier l’alternance, ils sont très forts pour t’aider à en trouver, c’est vraiment un gros point positif...
La diversité des cours est également très bien. Les étudiants ont l’opportunité d’effectuer plusieurs passerelles et par la même occasion d’obtenir différents diplômes. Concernant les points faibles, il faudrait peut-être améliorer la cohérence au niveau des différents pôles de l’administration, mais ça n’empêche pas une bonne réussite pour les étudiants, j’en suis la preuve.
Concernant l’association Vin/Vin, peux-tu nous en dire plus ?
En deuxième année, j’ai eu la chance d’accéder à la présidence de notre association d’œnologie, nommée Vin/Vin. Avec mon équipe, nous avons visité la Bourgogne, la route des vins, des caves, vignobles et organisations viticoles.Tout au long de l’année, on mettait en place des dégustations par région, avec quatre ou cinq bouteilles de vin. On plaçait également des assiettes de fromage ou de saucisson pour passer un moment convivial. Cette expérience a permis aux étudiants de découvrir, de déguster et d’apprendre à déceler les arômes. L’idée principale était d’instaurer une notion de partage.
En ce qui concerne l’organisation, on travaillait avec des cavistes, fromagers et charcutiers à côté de notre école.Pour orchestrer tout ça, c’était un véritable travail d’équipe avec l’intégralité de l’association. Je n’oublie pas non plus l’appui et l’aide colossal de mon ancien trésorier, Quentin Beauvais. Mon rôle de président, était plus axé dans la gestion et dans le management, je me devais de connaître les forces et faiblesses de chacun pour avancer plus vite et plus loin. Cette expérience m’a énormément apporté. Sur le CV, avoir été président d’une association est un vrai plus.
Où en es-tu aujourd’hui ?
Actuellement, je suis en stage de fin d’études pour Vins+Vins. J’analyse le marché afin de trouver des opportunités commerciales pour l’entreprise. Tout se passe bien, le cadre bordelais est idyllique et j’ai la chance d’avoir un maître de stage formidable, qui m’apprend énormément de choses.
«Je suis un peu l’Obélix du vin, je suis tombé dedans quand j’étais petit.»
Qu’aimes-tu dans le métier de business developer ?
Il y a une liberté de mouvement très appréciable, tu peux t’organiser comme tu le souhaites, tant que les résultats sont là. J’ai la chance de travailler dans un domaine qui me passionne.Dans notre milieu, nous dégustons une multitude de vins, cela me permet d’affiner mon palais et de connaître au mieux le produit que je vends.
Comment est née cette passion pour le vin ?
C’est avant tout une passion familiale, mon grand-père et mon père travaillaient dans le vin. Je suis un peu l’Obélix du vin, je suis tombé dedans quand j’étais petit. En plus de ça, le vin, c’est un beau produit, un produit français qui raconte une histoire.
Je te laisse le dernier mot pour conclure cette interview
À chaque dégustation, je me répéte une citation de Georges Brassens : ‘Le meilleur vin n’est pas nécessairement le plus cher, mais celui qu’on partage’.