Des pistes pour reloger les étudiants parisiens cet été. C’est ce qu’a proposé la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, face aux réquisitions des résidences CROUS. Pour rappel, l’événement incontournable de l’année qui se déroule à Paris dès le 26 juillet prochain contraint la communauté estudiantine à se séparer de ses logements.
Étudiants contraints de quitter leur logement : « Nous mettons tout en œuvre avec les équipes du CNOUS, du CROUS en Île-de-France, pour les aider le mieux possible », indique @AOC1978. « Aucun d’entre eux n’est laissé sans solution de relogement ». #JOP#Paris2024#DirectANpic.twitter.com/jocygZVG1i
— LCP (@LCP) April 9, 2024
Aucun étudiant ne sera laissé sur la touche, selon AOC
Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, Amélie Oudéa-Castéra a tenu à rassurer. Si elle justifie que les résidences universitaires doivent servir à loger des personnels de santé, des policiers ainsi que des secouristes, la ministre assure être en discussion avec les CNOUS et Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur.
« Nous mettons tout en œuvre pour les aider à les aider le mieux possible », précise AOC. « Aucun d’entre eux n’est laissé sans solution de relogement, un logement leur étant garanti », poursuit-elle. Selon la ministre, les étudiants concernés bénéficieront d’une solution à proximité d’un éventuel job d’été, de leurs « besoins » sur le lieu de stages, ainsi qu’une « contrainte liée à un examen ou toute autre situation spécifique ».
Par ailleurs, AOC évoque les premières solutions de relogement pour ces étudiants. Selon elle, les frais de déménagement et des transports sont « pris en charge », avec une aide logistique, comme par exemple « la distribution de cartons » pour les aider à se réinstaller dans un autre cocon.
« On se fait éjecter du jour au lendemain »
Pour certains étudiants, la pilule reste difficile à avaler. Certains d’entre eux ont d’ores et déjà cédé leur chambre et commencé à faire leurs cartons. Selon les informations de franceinfo, 80 étudiants sont contraints, dès ce jeudi 11 avril, de quitter leur logement afin que les forces de l’ordre puissent y être hébergées.
« On se fait éjecter comme ça du jour au lendemain pour accueillir la police, je suis un peu sous le choc quand même », précise une étudiante à franceinfo. « Me dire que dans deux mois je dois encore tout enlever et recommencer un déménagement, ça ne me donne même pas envie de m’installer vraiment correctement », ajoute-t-elle.