Les passionnés de tech ont le vent en poupe, tant du côté des études que du monde pro. Désormais, tous les types d’entreprise t’ouvrent leurs portes. De quoi mixer ton amour pour l’automobile ou la mode avec un job autour du digital.
Au-delà de la passion, c’est aussi un secteur qui sait mettre la main au portefeuille pour attirer les jeunes diplômés. « Il est assez aisé de dépasser les 100 000 euros de rémunération annuelle après quelques années », observe Alexandre Sigoigne, directeur et diplômé de HETIC. En résumé, c’est un univers qui coche toutes les cases pour vivre une vie hyper épanouie.
Tu es tenté par cette voie, mais tu n’es pas sûr qu’elle correspond à tes aspirations ? Au contraire, tu es déjà dans cette filière, mais tu ne sais pas vers quel métier te tourner ? Alexandre Sigoigne t'en dit plus sur les professions à cibler !
Les 5 métiers les plus trendy en 2025
Dans le monde de la tech, de nouveaux jobs apparaissent tous les jours. Mais tu n’as pas forcément besoin d’être Prompt Engineer – spécialisé dans la création de prompt pour les outils d’intelligence artificielle – pour être heureux dans ta vie pro !
Software engineer
Aussi connu sous le nom de développeur, ce job est en pleine transformation. « C’est un métier qui paraît old school, qui est profondément disrupté par l’intelligence artificielle ». Pour le directeur de HETIC, si tu veux évoluer dans cet univers, il faudra appréhender plusieurs compétences comme le design, la créativité et la data. « Le développeur va sublimer l’arrivée de ces outils d’IA». Si tu te sens l’âme d’un aventurier et d’un pionnier, cette profession est donc idéale pour toi !
Product manager
Le product manager se métamorphose aussi aujourd’hui. Accompagner le changement, c’est ton truc ? Tu pourras participer à l’évolution de l’entreprise et de ton métier. Que demander de plus ? « Maintenant, il ne doit plus seulement avoir une vision technique, mais aussi business. Les fonctionnalités des produits développés par ses équipes sont destinées à des clients », avance le directeur de HETIC. Savoir répondre à leurs besoins fait plus que jamais partie de ses missions. L’avantage ? Tu échangeras avec de nombreux interlocuteurs : tes utilisateurs, les développeurs, les designers… Aucune journée ne se ressemble !
Business developer
Si ce n’est pas un métier tech en tant que tel, les entreprises de ce secteur sont en recherche de business developer pour commercialiser leurs solutions. Si tu as la tchatche et la fibre commerciale, c’est un job qui est taillé pour toi !
Là aussi, aucune journée ne se ressemble. Et tu peux être sûr qu’avec une double compétence technologique et commerciale, tu seras la star des startups. « Dans ce milieu, les meilleurs business developer sont les techniciens capables de comprendre les enjeux économiques. Il y a tellement de produits à vendre, mais pas assez de professionnels pour les vendre ».
Encart
Alexandre Sigoigne a également été étudiant dans l’école qu’il dirige aujourd’hui. Il ne s’est pas seulement formé à la tech, mais aussi aux enjeux business, un « game changer » selon lui. « C’est au sein de l’école que j’ai appris à gérer un client. En seulement trois ans d’études, j’ai dû gérer une vingtaine de clients avec des enjeux différents. Aujourd’hui, mon job n’est pas si différent. Les organisations ont besoin de talents et je fais matcher les aspirations des étudiants et les besoins des entreprises. »
Data scientist
Récolter, stocker et exploiter la donnée : un nouveau défi pour toutes les entreprises. Si tu as envie d’être au cœur de la stratégie d’une organisation, le métier de data scientist s’impose comme incontournable pour prendre la moindre décision. « Le marché se transforme et cette profession aussi. Désormais, il ne faut plus être que matheux, mais aussi comprendre le produit » et son environnement économique ! C’est donc le job idéal pour tous ceux qui veulent allier esprit business et tech.
Ingénieur en cybersécurité
« Il y a tellement de données qui transitent. Aujourd’hui, se pose la question de comment faire pour les conserver en toute sécurité », constate Alexandre Sigoigne. Si ce qui te fait vibrer, c’est l’humain, sache que l’ingénieur en cybersécurité n’est plus seulement un technicien. C’est un pédagogue, car il doit former les équipes. Mais ce n’est pas tout !
Ce professionnel doit avoir désormais une compétence managériale pour piloter les projets dans l’entreprise et savoir gérer ses cyber-experts. Il doit également être capable de gérer des crises dans l’entreprise qui ont un impact psychologique sur les collaborateurs. Un vrai défi pour les plus courageux.
3 compétences pour briller dans ton job
Tu n’es pas totalement sûr que les métiers du web sont faits pour toi ? Si tu as une de ces qualités, tu peux être persuadé que tu sauras naviguer dans cet univers en constante expansion :
- La curiosité. Les passionnés ont souvent envie de découvrir ce qui se cache derrière l’application qu’ils utilisent. Si c’est ton cas, tu as toute ta place dans ce secteur. « Les étudiants curieux vont beaucoup plus vite et plus loin, car ils cherchent toujours à comprendre d’où vient le problème », constate le directeur de HETIC.
- L’exigence. Rien de pire qu’une simple erreur dans une dizaine de milliers de lignes de code pour rendre un site ou une app inutilisable.
- La créativité. C’est en pensant autrement, de manière plus créative, que l’humain saura se distinguer de l’IA et se démarquer de la concurrence.
Le défi de la formation à des métiers qui évoluent sans cesse
Dans l’univers de la tech, avoir des compétences techniques est indispensable, mais apprendre à apprendre est un atout qui fera la différence sur le marché du travail. Il est essentiel pour les établissements de former les élèves à des notions comme la gestion du stress, le management ou le réseautage.
Pour répondre à cette problématique, à HETIC, on a choisi la pédagogie active. « Il faut savoir mettre en relation les informations avec les bonnes compétences techniques pour justifier ses décisions », précise le directeur de l’école. Pour ce faire, l’institution provoque des rencontres avec des entrepreneurs qui viennent avec leurs problématiques. Les élèves choisissent ensuite les cours et les intervenants dont ils ont besoin pour répondre à leurs besoins.
Si tu as peur de ne pas avoir les épaules taillées pour gérer ces problématiques, sache que HETIC mise sur la pratique. « C’est en passant 70% du temps en pratique et 30% en théorie que les élèves comprendront le monde de l’entreprise », explique Alexandre Sigoigne.
Aujourd’hui, travailler dans la tech, c’est aussi savoir pricer et vendre son produit, le marketer, recruter les bonnes personnes… Autant de défis que rencontrent les étudiants. Et pour être sûr d’être à la pointe de l’innovation, le directeur de HETIC assure renouveler environ 50% de la maquette pédagogique chaque année. Une chose est sûre, tu ne risques pas l'obsolescence programmée.
