C’est la dernière ligne droite : la phase de la formulation des vœux sur Parcoursup s’achève ce soir à 23 h 59 tapantes. Cette première étape de la procédure apporte, chaque année, son lot de stress et de frustration.
Bugs à répétition sur le site, course contre la montre, la connexion Wi-Fi qui est, comme par hasard, capricieuse… nombreux sont les couacs qui peuvent faire rapidement monter la pression. Pourtant, il existe quelques gestes simples pour rester zen et aborder sereinement cette finalisation des vœux.
1/ Respirer un bon coup
C’est inévitable, ce soir, le site pour accéder à Parcoursup va faire des siennes et probablement ramer. Entre les retardataires, ceux qui attendent le dernier moment pour faire les bons choix, et ceux qui découvrent à 23 h 30 qu’ils ont oublié de valider leurs vœux, c’est le grand chelem !
S’il y a des bugs, c’est donc tout à fait normal : des milliers de candidats sont connectés, en même temps, ce qui crée un embouteillage virtuel comparable à un dimanche de retour de vacances sur l’autoroute Bordeaux-Paris. Inutile, donc, de bombarder la touche F5 pour rafraîchir la page toutes les deux secondes, ça n’y changera rien. Cela ne fera pas plaisir à l’ordinateur, qui lui, n’a rien demandé.
2/ Surveiller les annonces du ministère
En cas de bugs répétés, les responsables de Parcoursup sont bien conscients que les internautes galèrent. Ils vont essayer de s'adapter à la situation, afin que les candidats ne se retrouvent pas sur le fil. C’est déjà arrivé l’année dernière : quelques heures avant la fin de la finalisation du dossier, le ministère de l’Enseignement supérieur a décidé de reporter la date butoir de confirmation des vœux au lendemain.
Face à la cohorte de connexions, il est fort possible que cela se reproduise cette année et que des ajustements soient faits par le ministère, pour éviter les crises de nerfs collectives.
3/ Faire une pause et relativiser
Dans le cas où l’attente se fait trop ressentir, nul besoin de rester planté devant un écran à stresser. Prendre cinq minutes pour relativiser, écouter son artiste favori ou lancer une bonne séquence d’ASMR peut sauver des vies (oui, oui !).
Puis, lorsque les sueurs froides montent et que l’ordinateur risque de passer par la fenêtre, rien de tel qu’un bon casse-croûte pour se faire plaisir. Cela fait du bien au cœur, à l’estomac, mais aussi au cerveau ! Un bon carré de chocolat noir, des fruits frais et boire un thé vert Sérénité. Des actions simples qui peuvent être salvatrices pour surmonter cette difficulté.
4/ Éviter les discours défaitistes
C’est le piège dans lequel tombe un grand nombre de candidats. À l’approche de la date butoir, nombreux sont ceux qui traînent sur les réseaux sociaux et se mettent à douter d’eux-mêmes. « De toute façon, c’est mort, je n’y arriverai pas »,« Le FC chômage m’attend les gars » et autres consorts sont à bannir.
Si l’angoisse est bien présente, il vaut mieux s’entourer de personnes rassurantes ou de se focaliser sur autre chose, comme lancer une petite partie de Minecraft entre deux tentatives, par exemple.
5/ Ne pas trop se remettre en question sur ses choix
« Bon, j’ai choisi une école de commerce, mais finalement, une licence de psycho ça ne me convenait bien...». Erreur de débutant : ce n’est pas du tout le moment de remettre trop en cause ses choix. C’est même contre-productif, surtout quand on a passé des semaines à choisir et à mûrir son projet professionnel. La première idée est souvent la bonne, prendre une tout autre décision à 23 h 58 n’est peut-être pas la meilleure des idées.
