Une formation tech d’excellence qui bouscule les codes. En plus de proposer une pédagogie unique, Holberton School crée des vocations en ouvrant ses portes à tous les profils, sans aucun prérequis. Étudiants post-bac, en réorientation ou professionnels en reconversion : nul besoin de s’y connaître en programmation ni même d’avoir le bac pour intégrer cette école qui délivre un diplôme reconnu par l’État.
Fondée en 2015 dans la Silicon Valley et implantée en France depuis 2021 sur plusieurs campus, Holberton School accompagne ses étudiants dans le monde du numérique, où de nombreuses opportunités de carrière les attendent. « Tout le monde peut y arriver, il faut se faire confiance et oser venir à Holberton », insiste Samantha Benveniste, responsable des admissions.
Pour ce faire, deux modalités d’entrée sont proposées : un test à passer en ligne ou rejoindre l’Hippocamp’, le premier mois de formation, gratuit et sans engagement, avant de valider une inscription définitive. Dans les deux cas, Holberton reste fidèle à sa philosophie : « On donne sa chance à tout le monde ; avec de la motivation et du travail, rien n’est impossible » résume Samantha Benveniste.
La « voie traditionnelle » : un test en ligne en trois étapes
Les candidats qui souhaitent intégrer l’une des six formations proposées par Holberton en France peuvent passer par la « voie traditionnelle », comme l’explique la responsable des admissions. Il s’agit d’un test en ligne, qui se compose de trois niveaux :
- Premier niveau : une série de questions. « La réponse peut être recherchée sur internet, pour tester l'aptitude des candidats à aller trouver l’information et à se débrouiller par eux-mêmes », souligne Samatha Benveniste.
- Deuxième niveau : la création d’un site web. « Les candidats sont guidés pas à pas par la plateforme et ont 15 jours pour réaliser ce travail ».
- Troisième et dernier niveau : un QCM de 30 minutes, qui regroupe un ensemble de questions sur les notions vues dans les précédents niveaux.
Inès, étudiante chez Holberton, a passé ce test, avant d’intégrer l’école en février 2024. La jeune femme de 31 ans en reconversion professionnelle pour devenir développeuse web a été séduite par cette méthode d’admission. « Le fait de passer ce test à distance, derrière un écran, sans mentionner son âge ou son handicap m’a plu », explique l’ex-sportive de haut niveau en tennis fauteuil. « Et comme je travaillais la journée, c’était pratique pour moi de réaliser les différentes étapes le soir et le week-end, tout en respectant les délais », ajoute-t-elle.
« On est assez bien guidés pour ne pas être largués dans le processus, même sans connaître le code », Inès, étudiante chez Holberton School
Durant le test, « on est assez bien guidés pour ne pas être largués dans le processus, même sans connaître le code », poursuit l’étudiante lilloise. Des étapes qui lui ont permis de « comprendre comment fonctionne l’école : ça donne une idée de ce qui est attendu et ce dans quoi on s’embarque », conclut Inès, ravie d’avoir découvert l’école.
Holberton propose un apprentissage basé sur le peer learning (apprentissage entre pairs), sans professeurs, et une pédagogie « en mode projet », qui occupe 95% du programme. « Il n’y a pas de cours descendant : l’idée est d’amener à un cheminement de réflexion pour apprendre à coder et ressortir avec un bagage de connaissances informatiques techniques que les étudiants sauront faire évoluer tout au long de leur carrière », explique Samantha Benveniste.
L’Hippocamp’ : un mois d’essai gratuit et sans engagement
La seconde façon d’intégrer Holberton School est de commencer la formation directement. L’Hippocamp’ correspond au premier mois du programme de formation. C’est un mois d’essai gratuit, sans engagement, qui permet d’intégrer la formation sans passer le test d’admission. Pour continuer l’aventure, les étudiants doivent valider 80% des objectifs à la fin du mois. L’occasion pour eux de tester la méthode Holberton et leur appétence pour le domaine.
« Quand on commence à faire quelque chose qui nous plaît, il y a une motivation qui se réveille », Thomas, étudiant chez Holberton
Thomas, qui a rejoint Holberton l’an dernier après un mois d’Hippocamp’, tient à rassurer : « Ce premier mois n’est pas compliqué, il suffit de suivre la formation et on finit avec un bon niveau si on travaille sérieusement ». Le jeune homme de 24 ans se souvient avoir « commencé avec les bases, pour comprendre un terminal et apprendre à le manipuler avant de faire ses premières lignes de code. Pour moi, faire du code, c’était faire des maths, j’en étais loin », s’amuse-t-il.
« Pour valider ce mois d’essai, on a des petits oraux avec des coachs techniques sur place », ajoute l’étudiant. Résultat : sans cette formation, il n’aurait « pas laissé sa chance » à Holberton. « J’ai pu découvrir, sans engagement financier, un domaine un peu flou sans aucune notion de code », ajoute-t-il. Thomas qui pensait se spécialiser en cybersécurité en arrivant chez Holberton s’est finalement découvert, grâce aux intervenants de l’école, une passion pour la réalité virtuelle. C’est dans ce domaine qu’il recherche une alternance pour la rentrée prochaine. « Quand on commence à faire quelque chose qui nous plaît, il y a une motivation qui se réveille », se réjouit-il.