Si le stage de fin d’études en master permet d’acquérir de l’expérience professionnelle, il sert également de pivot entre le monde académique et celui du travail. À l’issue de cette étape incontournable de ta formation, tu dois normalement intégrer une entreprise, une fois ton diplôme en poche.
Dans certains cas, la structure dans laquelle tu as effectué ton stage te propose un contrat en CDI ou en CDD. Sinon, il faut passer par la case recherche d’emploi. Dans l’attente de trouver le job de tes rêves, il faut bien payer son loyer et ses factures. Pourras-tu bénéficier du chômage post-stage ? Diplomeo t’explique tout.
Le stage : un contrat unique qui n’ouvre pas droit au chômage
Lorsque tu effectues un stage, tu ne signes pas un contrat de travail, mais une convention de stage. Ce document spécifique ne confère pas les mêmes droits que les salariés. Ainsi, les six mois passés en entreprise ne te permettent pas de cotiser ni d’ouvrir le droit aux allocations chômage.
Toutefois, tu peux t’inscrire à France Travail afin de bénéficier d’un accompagnement avec un conseiller, des annonces disponibles sur le site et de tous les ateliers de rédaction de CV ou de lettre de motivation. À noter : s’inscrire sur France Travail n’ouvre pas droit aux allocations chômage. Ces dernières sont conditionnées au fait d’avoir travaillé (en CDI, CDD, intérim ou contrat d’apprentissage) pendant au moins six mois.
Puis-je toucher des aides en tant que jeune diplômé au chômage ?
Si le chômage est exclu après un stage, tu peux tout de même compter sur quelques aides financières pour te permettre de chercher un emploi l’esprit plus tranquille. Si tu as moins de 25 ans, tu peux toucher le RSA jeune actif qui s’élève à 635,71€ depuis le 1er avril 2024.
Si tu as moins de 26 ans, une autre aide financière s’offre à toi : l’allocation ponctuelle pour les jeunes en recherche d’emploi. Elle est proposée par France Travail, mais n’est pas automatique. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un coup de pouce occasionnel qui est obtenu sur demande auprès de son conseiller. Pour en bénéficier, il faut percevoir moins de 300€ par mois. Le montant de cette aide dépend de ta situation financière. Elle est toutefois plafonnée à 552,29€ par mois et 3 313,74€ par an.
Afin de t’aider à payer ton logement, il est possible de toucher certaines aides financières comme l’APL ou l’ALS (allocation de logement social). Pour en bénéficier, il faut obligatoirement passer par la CAF. Là encore, le montant qu’il est possible de percevoir dépend de ta situation.
Si tu souhaites profiter de cette période d’inactivité pour lancer ta propre entreprise, d’autres aides sont disponibles comme l’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’entreprise), permettant de bénéficier d’une exonération de charges sociales. D’autres soutiens financiers ouvrent le droit à des emprunts à des taux avantageux : le prêt d’honneur du réseau Entreprendre ou le Nacre.