Une volonté de calmer les syndicats
« Les aides au logement indispensables pour les étudiants des classes moyennes : pas de remise en cause de leur universalité ». C’est par cette phrase publiée sur Twitter que la ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem a rassuré l’ensemble des concernés.
Aide au logement
Le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur Thierry Mandon a rajouté qu’« en séance, le gouvernement émettra des avis défavorables aux amendements de réforme APL étudiants ». En effet, le budget de l’année prochaine prévoyait que les aides au logement soient diminuées de 225 millions d’euros sur un montant total de 15,5 milliards, puis de 314 millions en 2017.
Finalement, trois mesures d’économies seront appliquées. Le patrimoine d’un bénéficiaire entrera dans le calcul de son revenu fiscal de référence et permettra de fixer le montant de l’APL. Un loyer plafond a également été imaginé.
Les salariés de moins de 25 ans perdront également la dérogation qui leur était favorable.
Cette dernière annonce a fait l’objet d’un examen de la commission des Finances de l’Assemblée et pourrait être abandonnée.
Cependant, le mode d’attribution de ces aides sera revu, c’est en tout cas ce que souhaitent certains élus qui ont proposé plusieurs amendements en ce sens. Le député Fraçois Pupponi demande par exemple de « mieux cibler les aides vers les étudiants qui en ont le plus besoin en créant un nouveau barème fondé sur deux critères : les ressources des parents et l’éloignement géographique entre le lieu d’études et le domicile familial ». Les principales organisations étudiants, l’Unef et la Fage, ont d’ores et déjà fait entendre leur mécontentement et lancé une pétition baptisée « Sauvons nos APL ».
Elles se sont félicitées du recul exercé par le gouvernement cette semaine, mais restent attentives aux nouvelles propositions de réformes.