Tout est parti d’un constat simple. Les universités produisent des centaines d’heures de vidéos de conférences, de cours et de séminaires, des outils très peu utilisés ou mis en valeur ensuite. Pour remédier à ce gâchis, un nouveau concept fait son apparition, le living archives. L’objectif, utiliser ces ressources pédagogiques, les mettre au service du savoir, des étudiants et des professeurs, bref rendre ces trésors universitaires accessibles et simples.
Un complément au Mooc
Les Moocs avaient pour but que chacun puisse accéder au savoir où qu’il se trouve et quel que soit son profil. La connaissance devait être diffusée le plus largement possible, une idée adoptée par des centaines d’universités dans le monde. En France, c’est via la plateforme FUN (France Universités Numérique) que l’on trouve ces ressources. Si l’idée est bonne, on constate toutefois un grand nombre d’abandon et même parfois un effet de mode qui s’estompe et de la réticence du côté des professeurs à filmer leurs cours pour les mettre en ligne.
La solution viendra-t-elle du living archives ?
Prendre appui sur des outils déjà existants, telle est la solution pour palier aux problèmes rencontrés par les Moocs. Ces patrimoines vidéo que l’on trouve dans toutes les universités sont un matériel facile à transformer en séquences, simples à enrichir en ressources qui favorisent la compréhension. Sur SamNetwork, un moteur de recherches qui permet d’accéder facilement à de nombreux contenus, on peut choisir de contribuer à ce projet en proposant d’autres ressources. Le site compte actuellement 30 000 séquences vidéos, 65 000 ressources supplémentaires et il espère bien aller encore plus loin.
Une nouvelle approche intéressante du monde de la connaissance !