La Conférence des Grandes Ecoles et l'association Passeport Avenir ont dévoilé leur second Baromètre de l'ouverture sociale des grandes écoles. Le bilan s'avère positif dans l'ensemble.
Les grandes écoles françaises se sont améliorées en matière de diversification des profils de leurs étudiants. C'est en tout cas ce que révèlent les résultats du deuxième baromètre de l'ouverture sociale commandé par la CGE.
En 2010, 32.5% des grandes écoles françaises comptaient 30% de boursiers, une proportion qui passe aujourd'hui à 53.2%. A noter qu'il faut ajouter à ce chiffre les alternants, qui ne sont pas comptabilisés, et représentent 11% des étudiants de ces établissements.
Ces nouveaux résultats sont dus à la diversification des voies de recrutement. En effet, si les classes prépa restent le moyen le plus utilisé d'accéder aux programmes de ces écoles, les admissions parallèles ne cessent de progresser et représentent 40% des entrées dans ces établissements. Les élèves viennent des universités, mais aussi beaucoup des BTS et DUT désormais.
Comme le confirme Jean-Michel Blanquer, le directeur général du groupe ESSEC, la diversité de ces voies "permet à chaque jeune de trouver le parcours de formation qui lui convient le mieux pour viser l'excellence".
De même, les entreprises se sont montrées très intéressées par ces "nouveaux profils" et le recrutement de ces jeunes est devenu une priorité. "L’ouverture sociale est un moyen efficace de lutter contre ce que j’appelle les «3C»: le clonage, le conformisme et le cloisonnement au sein des écoles et des entreprises. Je constate des évolutions dans l’ouverture sociale des grandes écoles, et j’en suis heureux", l'explique ainsi Christian Nibourel, président d'Accenture France et Benelux, et vice-président de l'association Passeport Avenir.