«  Universités en danger » : les facultés françaises se mobilisent aujourd’hui

Face au déficit que connaît une large majorité des facultés de l’Hexagone, la communauté universitaire et les syndicats étudiants se mobilisent ce mardi 3 décembre 2024 sur tout le territoire.
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«  Universités en danger » : tel est le cri du cœur lancé par France Universités et les syndicats étudiants - l’UNEF et la Fage - pour dénoncer les difficultés financières que rencontrent les établissements publics. De Lille à Marseille, en passant par Bordeaux et Paris : sur tout le territoire, les universités se mobilisent aujourd’hui. 

Ce mardi 3 décembre 2024 « marque une étape importante de la mobilisation des universités françaises, qui rencontrent de grandes difficultés pour construire leur budget 2025 », indique France Universités, dans un communiqué.

France Universités manifeste sa «colère » et son « incompréhension»

Le ministère de l’Enseignement supérieur a bénéficié d’une hausse de budget de 89 millions d’euros dans le cadre du Projet de loi de Finances (PLF) 2025 présenté en octobre 2024. Néanmoins, celui-ci s’avère insuffisant pour France Universités. L’asso alerte sur le nombre croissant de facultés qui sont dans le rouge et qui pourraient finir l’année en déficit. 

Le 21 novembre dernier, les présidents et présidentes d’universités se sont rendus au ministère pour échanger avec Patrick Hetzel sur la situation qu’ils jugent dramatique pour les établissements publics. Suite à ce rendez-vous, France universités fait part de sa « colère» et de son « incompréhension » en réaction au PLF présenté par le gouvernement, qui impose un tour de vis pour faire des économies. 

“La seule réponse du ministère se résume à renvoyer l’ensemble des universités à leur trésorerie cumulée (2,5Md€ à l’échelle du pays) dont on sait pertinemment que ce n’est pas de l’argent qui dort », argue France Universités. 

« Des conséquences directes sur les conditions de vie des étudiants » 

De son côté, la FAGE se rallie à l’ire des universités en dénonçant un «  sous-financement des universités » qui a « des conséquences directes sur les conditions de vie des étudiantes et des étudiants sur la qualité de vie de leur formation ». Le syndicat dresse comme exemple la diminution du nombre de places dans les universités, les bâtiments peu ou pas rénovés ou encore la « chute » du taux d’encadrement. 

Conséquence pour le syndicat étudiant : les universités Françaises sont obligées de trouver d’autres sources de financement, alors que le coût de la vie étudiante demeure élevé. Pour rappel, la FAGE avait chiffré ce montant, à la rentrée 2024, à 3157 euros par étudiant. 

«  Sacrifier les universités, c’est sacrifier les jeunes et l’avenir de la société », ajoute le syndicat, tout en demandant « en urgence la compensation des augmentations des charges salariales et revendique un financement massif », pour le supérieur public. 

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Dans un communiqué ce matin, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé vouloir rencontrer à nouveau les représentants de France Universités aujourd'hui «  dans une continuité de dialogue régulier, notamment sur les questions financières, afin de garantir une gestion concertée des enjeux ». 

 

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