Cyberattaques, fuites de données, piratages : en entreprise, au sein des institutions autant que dans les usages du quotidien, la cybersécurité représente un enjeu central. Face à ces menaces, une profession tire son épingle du jeu : celle de chef de projet cybersécurité. Celle-ci requiert un profil à la fois technique, mais aussi stratège et pédagogue, capable de concevoir et de piloter des solutions pour protéger les systèmes d’information.
C’est pour former ces experts que la Passerelle des Métiers Numériques (PMN) propose un mastère en alternance, professionnalisant et ancré dans les réalités du terrain. Fort d’un programme en phase avec les évolutions technologiques, telle que l’omniprésence de l’intelligence artificielle, ce cursus de niveau bac+5 met l’accent sur les compétences humaines et la capacité à travailler en équipe. Le but : former des professionnels fiables, opérationnels et engagés dans leurs missions.
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Un métier de service au cœur des enjeux numériques
Le rôle d’un chef de projet cybersécurité est aussi vaste que stratégique. De la sécurisation des données à la prédiction des failles en passant par la formation des équipes ou au respect des normes, ce professionnel est garant de la confiance numérique au sein de l’entreprise.
« La fiabilité, c’est la clé de la réussite. La ponctualité, la rigueur, la communication… C’est ce qui fait qu’on vous confiera des missions critiques », Marc Benattar, directeur du mastère Chef de projet cybersécurité de PMN
Et face à l’émergence de l’IA générative, le métier évolue. « Avant, on passait trois jours à analyser un fichier statique pour produire un rapport. Aujourd’hui, grâce à l’IA, on peut faire tout ça en quelques minutes, sur des données évolutives, avec du deep learning et du machine learning », explique Marc Benattar, directeur du mastère Chef de projet cybersécurité de PMN. Pour autant, pas question de remplacer l’humain : l’IA détecte, mais c’est le chef de projet qui agit. « Le cœur du métier reste le même : analyser les problématiques, comprendre les enjeux, trouver des solutions et les mettre en œuvre ».
Au quotidien, cela se traduit par une veille technologique permanente, une grande capacité d’analyse et une compréhension fine des systèmes d’information. À ces compétences techniques s’ajoutent des qualités humaines incontournables. « C’est un métier de service, dans lequel on agit dans l’intérêt des autres. Il faut avoir envie d’aider et être quelqu’un en qui on peut avoir confiance », insiste Marc Benattar. Pour l’expert, cet élément de confiance est essentiel au métier : « La fiabilité, c’est la clé de la réussite. La ponctualité, la rigueur, la communication… C’est ce qui fait qu’on vous confiera des missions critiques ».
Une formation ancrée dans le réel pour une insertion professionnelle réussie
Pour former ces futurs chefs de projet cyber, PMN mise sur une pédagogie concrète et évolutive, en phase avec le marché de l’emploi. Le mastère délivre un titre RNCP de niveau 7 (équivalent bac+5), accessible aux titulaires d’un bac+3 en informatique ou équivalent. Au début du mastère, l’équipe pédagogique consolide les connaissances des étudiants, avant d’entrer dans le vif du sujet. « On reprend les fondations techniques pour s’assurer que tout le monde est au même niveau, puis on monte en puissance progressivement », explique Marc Benattar.
🎯 Mastère cybersécurité : 4 objectifs pédagogiques fixés par PMN
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Au programme : tests d’intrusion, sécurité des systèmes d’exploitation, gouvernance, normes, gestion de projet, conduite du changement, méthodes agiles, sans oublier les soft skills indispensables. Chaque séquence (sur deux à trois jours) donne lieu à une mise en situation professionnelle : les étudiants doivent mobiliser leurs acquis pour résoudre des problèmes concrets. L’apprentissage se fait aussi bien en cours qu’en entreprise, grâce à l’alternance : les élèves passent trois semaines en entreprise, suivies d’une semaine de cours.
« On veut que nos étudiants fassent le lien entre ce qu’ils apprennent à l’école et ce qu’ils vivent sur le terrain. C’est pour ça qu’on échange régulièrement avec leurs tuteurs en entreprise. Par exemple, si un étudiant sort d’une semaine sur la sécurité défensive, son tuteur saura l’impliquer sur ce type de missions », illustre le directeur.
Le mastère, co-construit en collaboration avec de grandes entreprises de l’informatique, comme Capgemini, délivre aussi des certifications logiciel reconnues. De quoi renforcer l’insertion professionnelle des étudiants.
Et les débouchés sont nombreux : « Le marché de l’emploi en cybersécurité n’est pas près de se tarir. L’IA, utilisée aussi par les attaquants, va créer encore plus de besoins côté entreprises. Sans parler de la gestion des identités numériques ou de la sécurité des objets connectés : les grands enjeux sont devant nous », alerte Marc Benattar.
🔎 Chef de projet cyber, mais pas que ! La formation de PMN délivre la certification professionnelle « Expert en architectures systèmes, réseaux et sécurité informatique ». Ce titre permet d’exercer en tant que chef de projet cyber mais pas que ! D’autres postes sont accessibles, tels que :
À la clé : une rémunération comprise entre 35k et 45k par an en début de carrière. |